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3,82

sur 311 notes
« Je préfère encore ma folie qui nous rêve la tête haute à ta raisonnable soumission qui nous courbe l'échine ».
Boudicca fait partie de cette longue liste de personnages hauts en couleurs qui résistèrent à l'avancée inexorable de l'empire Romain. Ils vécurent dans le désert africain, dans les grandes plaines gauloises, dans les forêts impénétrables du nord de l'Europe ou les marais de la Tamise. Tous connurent le même destin. Une vie pleine de drames, de fureurs, de trahisons, d'exploits insensés, de succès éphémères, jusqu'à la chute finale et fracassante face aux légions romaines, ces « aigles d'acier, dont les boucliers rouges forment un mur qui repousse inexorablement » ceux qui ont le front de leur résister. D'eux, on ne sait pas grand-chose en vérité ! C'est à peine si les chroniqueurs de l'époque les citaient. Quelques lignes, quelques allusions ici et là ! La légende s'est occupée du reste en comblant les manques ; c'est pour cette raison, si longtemps après, qu'ils raisonnent encore si fort dans nos mémoires.
J'ai beaucoup aimé la Boudicca de Jean-Laurent del Socorro. Je me suis laissé emporter par le souffle de la légende, par cette épopée guerrière aussi vitale que vaine. Il décrit une femme vulnérable, et une guerrière irréductible. Il raconte avec des mots simples et beaucoup d'émotion l'histoire d'une reine brisée, aveuglée par la vengeance, mais capable de déposer sa couronne sur la tête d'une gamine pour rappeler à son armée de morts-vivants que c'est pour elle et son avenir qu'ils doivent se battre.



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De Boudicca, reine des Icènes, on ne connaît que très peu d'éléments.
Les informations biographiques rapportés par Tacite et Dion Cassius sont bien maigrelettes.
Selon Wikipédia, la seule description qu'on a de Boadicée, cette guerrière celte qui aurait pris la tête de la rébellion bretonne face aux romains, nous vient de l'historien grec Dion Cassius : «  grande, terrible à voir et dotée d'une voix puissante. Des cheveux roux flamboyants lui tombaient jusqu'aux genoux, et elle portait un torque d'or décoré, une tunique multicolore et un épais manteau retenu par une broche. Elle était armée d'une longue lance et inspirait la terreur à ceux qui l'apercevaient »
Et cela suffit bien à enflammer notre imagination.

D'une plume légèrement teintée de fantasy et d'onirisme, Jean-Laurent del Socorro nous livre un aperçu de ce qu'aurait été la vie de Boudicca. Ce roman biographique est court. Trop court ?? Non, plutôt sobre et percutant. L'auteur n'a pas eu pour ambition de nous livrer une vision romancée de Boudicca. Il nous la dépeint sans ambages : fière guerrière rebelle, avide de liberté mais également mère protectrice, assaillie par le doute, aussi...

Mais, cet ouvrage n'est pas seulement un portrait de femme, il est aussi un vibrant hommage à un peuple insulaire qui ne se laissa pas soumettre par les Romains si facilement. Un peuple désuni par ses multiples royaumes mais capable pourtant d'alliances face à cette Louve vorace et implacable. Un peuple courageux et tenace face à l'envahissement de ceux qui voulaient écraser ses moeurs et ses coutumes.

Le roman est court, certes, mais il a l'avantage de donner l'envie de se replonger au coeur de la bataille, de retrouver par d'autres lectures -essais ou romans- l'héritage des Celtes.
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Je viens de refermer ce livre et la première chose que j'ai envie de dire c'est à quel point j'ai aimé l'écriture et ses images. À plusieurs reprises, je me suis surprise à relire plusieurs fois une phrase ou un passage tellement cela me semblait vrai ou m'apparaissait comme un moment suspendu. Je ne sais pas si je me fais bien comprendre ?

J'aime ces histoires de femmes guerrières qui prennent part à l'action comme des hommes, qui prennent des décisions, qui mènent les hommes au combat, etc. Évidemment pour cela c'est plus facile quand on est une femme celte plutôt qu'une femme romaine, écrasée sous l'autorité masculine.

Être reine et guerrière ne la met pas à l'abri des déceptions. Sa mère est morte en la mettant au monde et c'est difficile de se faire aimer d'un père qui a perdu la moitié de son coeur. Il y a une scène qui dit tout quand ils s'affrontent en entraînement.

La vie n'est pas un long fleuve tranquille et elle devait l'être encore moins à cette époque. Plus de 2000 ans plus tard, elle marque encore les esprits. C'est toujours le même dilemme : vivre comme des moutons pour remplir les caisses ou se battre pour la liberté.

Un très beau roman, trop court. J'aurai apprécié une fin plus longue.

Merci à BazaR d'avoir pioché ce livre dans ma pàl (inspiré par la critique de Nadou38 ^_^ ) pour le challenge SFFF des trolls.

N.B. : c'est ma 600e critique ^_^

Challenge multi-défis 2019
Challenge livre historique 2019
Challenge défis de l'imaginaire 2019
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Boudicca qu'on appelle aussi Boadicée est une reine guerrière du Ier siècle, qui dirigea la grande révolte des Bretons contre l'occupant romain. Elle est née vers 30 et morte en 61. Reine des Icenis dans la région qui est aujourd'hui le Norfolk au Nord-Est de la province romaine de Bretagne (source Wikipédia).
Les historiens Tacite et Dion Cassius ont en dressé un portrait terrifiant, avec Jean-Laurent del Socorro c'est un portrait de femme de son enfance à sa mort. Il nous offre une version très poétique et onirique de l'enfant (fille d'Antedios et des deux Andraste, reine des Icènes et déesse de la guerre) en manque d'amour et de reconnaissance de son père, à son initiation guerrière par sa protectrice Ysbal (une ancienne guerrière) à son éducation par le druide Prydain (le grand druide) qui lui apprend toutes les subtilités de la nature et des hommes. La jeune fille est une rebelle qui aime son peuple. Elle se bat pour lui avec amour et passion.
Pour lui elle devient une chef courageuse, respectée pleine de ressources et déclare la guerre à l'ennemi romain. Elle est femme, elle est reine, elle est mère. Tout cela del Socorro nous le raconte dans un livre relativement court mais bien condensé et plein d'émotions, on a l'impression d'être dans un monde de héros mythiques de légendes mais en fait ce fut une réalité.
Une femme forte et en manque de beaucoup de repères mais qui sait les dépasser. Une reine dans un monde d'hommes, les siens la reconnaissent comme telle, les Romains la sous-estiment, ils en paieront le prix fort. Mais l'Aigle est plus fort que le Lièvre… malheureusement pour Boudicca.
Très beau roman que j'ai adoré. J'aime l'écriture de del Socorro que j'ai déjà découvert Dans royaume de vents et de colère.
Cerise sur le gâteau, la couverture du livre est vraiment magnifique. La femme représentée couverte de peintures de guerre dans cette couleur bleue vive a tout de la guerrière des temps anciens. Ce livre donne envie d'en découvrir un peu plus sur cette femme hors norme qui est devenue une légende pour son peuple.
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Quand la pax romana n'a plus cours sur l'île de Britannia, les peintures de guerre sont ravivées.

Des triskels bleus. Bleu de guède. Pour affronter d'autres tribus, comme cela se faisait couramment du temps de l'enfance de Boudicca, la princesse icène plus guerrière que diplomate; mais aussi bouter les Romains par delà la mer.
Jusque là toléré par les tribus celtes soumises par la force, l'occupant romain, alors qu'il passe du bègue Claudius à la folie de Néron, dépasse les bornes car les impôts sont doublés pour les Icènes.

Je conseille ce récit initiatique. Celle d'une reine instruite par un haut druide et formée aux combats par une femme-soldat et un prince déchu. de son enfance jusqu'à sa fin, Boudicca honore Epona et Cernunnos mais ne tolère pas que les Romains dressent un temple à Claudius et qu'on lui impose ce culte sur la place du village, comme une ultime humiliation.

Les stratégies militaires et les moeurs celtes se recoupent avec quelques-unes de mes lectures.

Del Socorro s'est documenté pour obtenir un résultat concluant qui, bien que partisan, offre de beaux épisodes de bravoure.
Seule critique: une fin abrupte qui détonne avec les autres parties autrement mieux développées et si bien écrites.
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Trop court ! Beaucoup trop court... C'est son seul défaut. J'en aurais bien pris 200 pages de plus, à dire vrai, tellement c'était bien.
Tellement cette Boudicca résonne en moi, avec son humanité, ses souffrances, ses silences, ses rebellions.
Oh, à mon petit niveau, hein. Je suis pas une meneuse d'hommes... Et ça ne me fait pas rêver.
Mais je connais la bataille, même si moins sanglante. D'ailleurs hier il s'est passé un tas de choses qui m'ont rappelé mes combats, mes blessures, mes cicatrices sont redevenues sensibles.
La synchronicité à la Jung a encore frappé.

« Je préfère encore ma folie qui ME rêve la tête haute à ta raisonnable soumission qui TE courbe l'échine ».

Si vous aimez les histoires de gens qui ne courbent pas l'échine, ce livre formidablement bien écrit, aux personnages forts, est fait pour vous.
Même si trop court.

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Après un premier roman prometteur mettant en scène la ville de Marseille à l'époque des guerres de religion (« Royaume de vent et de colère »), Jean-Laurent del Socorro opte à nouveau pour un cadre historique et met cette fois en avant le personnage de Boudicca. Il est assez délicat de faire la critique d'un livre pour lequel on a servi de relecteur (mon affection pour le personnage ne vous aura sans doute pas échappé^^), mais la version présente est finalement si différente de celle que nous avons eu entre les mains au tout début de son écriture que je pense malgré tout être à même d'en parler sans être taxée de parti pris. Un mot, d'abord pour présenter le personnage qui donne son nom au roman : Boudicca est une reine celte célèbre pour s'être révoltée en 61 après J.-C. contre les légions romaines cantonnées sur l'île de Bretagne dont elle faillit bien réussir à les expulser. On ne connaît finalement pas grand chose de ce personnage pourtant fort célèbre en Angleterre (vous avez peut-être eu l'occasion de contempler sa statue à proximité de Big Ben...), si ce n'est ce que quelques auteurs romains ont pu rapporter (à savoir quelques lignes sur les causes de la révolte, le nom des villes prises et brûlées et l'écrasement de la rébellion). L'originalité du roman tient au fait qu'au lieu de se focaliser sur cette partie justement moins floue de la vie de l'héroïne, Jean-Laurent del Socorro choisit plutôt de s'interroger sur ce qui a pu lui arriver avant, ce qui l'a forgé et lui a donné la force et le pouvoir de s'opposer de manière aussi vigoureuse aux Romains.

Le roman est découpé en trois parties bien distinctes, trois temps qui correspondent chacun à un statut occupé par l'héroïne à différents moments de sa vie : fille de roi, d'abord, puis épouse et mère, et enfin reine et chef de guerre. La narration est à la première personne et reflète finalement assez bien le caractère du protagoniste : l'auteur opte pour un style direct et dynamique, sans fioritures, sans superflus, à l'image de cette reine guerrière volontaire et plus à l'aise avec les armes que les mots. L'un des principaux points forts du roman vient justement de cette héroïne qui connaît une évolution intéressante au fil des chapitres, passant d'une enfant chicaneuse en mal d'amour paternel à une reine fière sincèrement soucieuse du bien-être de son peuple. Sans pouvoir véritablement être qualifiée de sympathique (un peu trop arrogante à mon goût), la Boudicca dépeinte ici force malgré tout le respect et parvient à plusieurs reprises à émouvoir, notamment par son incapacité à exprimer ses sentiments aux divers membres de son entourage. Pour ce qui est de la reconstitution historique, l'auteur ne s'embarrasse pas vraiment de détails mais les scènes chargées de mettre en avant le mode de vie celte de l'époque et les relations entretenues entre les chefs de tribu et les Romains reposent sur une solide documentation. Jean-Laurent del Socorro ne commet d'ailleurs pas l'erreur d'adopter une vision manichéenne du conflit et tente au contraire de le dépeindre dans toute sa complexité. L'ouvrage s'achève par une nouvelle intitulée « D'ailleurs et d'ici » mettant en scène l'un des plus célèbres événements de la fin du XVIIIe : le début du Boston Tea Party. Un avant-goût de ce que l'auteur nous réserve pour son prochain roman...

Avec ce nouvel ouvrage, Jean-Laurent del Socorro rend un bel hommage à cette héroïne celte célébrée en Angleterre et revient avec succès sur deux moments de révolte inattendus qui ont marqué l'histoire (le tout enrobé dans une superbe couverture !). Si vous souhaitez poursuivre votre découvert du personnage, je vous encourage fortement à découvrir la superbe tétralogie « La reine celte » dans laquelle Manda Scott propose elle aussi une biographie romancée de Boudicca.
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Boudicca, la guerrière insoumise jusqu'au sang. Quelle belle histoire que celle de cette reine, mère et guerrière aux aspérités touchantes, qui ne s'accomplira totalement que dans son combat face à l'envahisseur romain. Si l'on connaît le destin de ce personnage fort de l'histoire celte, l'auteur laisse libre cours à son imaginaire pour nous offrir l'épopée révoltée de la reine des Icènes. La plume directe et poétique porte ce récit ponctué d'une touche d'onirisme et nous immerge dans le coeur et l'âme d'une des premières figures feministes de l'histoire. Nous naviguons entre combats et introspection, coupés néanmoins par de nombreux dialogues parfois pesants , mais l'ensemble reste très prenant. Cependant, ce roman est selon moi, moins percutant et nerveux que Royaume de Vent et de colères et lui aussi beaucoup trop court. À lire pour Boudicca, l'insolente, profondément humaine, devenue légende. Très bon moment de lecture.
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Boudicca...

Je dois avouer que je n'avais jamais entendu parler de ce personnage historique avant de voir passer plusieurs critiques sur ce roman éponyme. Cette lecture était donc un bon moyen d'y remédier, et comme j'ai bien fait ! Merci Babelio, vraiment, je l'adore ce site...

Nous sommes au début du 1er siècle après JC, les romains poursuivent leurs conquêtes de territoires par l'invasion progressive des différents royaumes du sud de l'île de Bretagne (nommée Brittania par les romains). Boudicca est la fille d‘Antédios, roi des Icènes qui cherche à préserver tant bien que mal la paix avec les Aigles. A la mort de celui-ci, Boudicca devient reine à son tour et doit faire face à une pression romaine chaque jour plus étouffante et humiliante. C'en est trop pour cette reine guerrière qui va refuser cette soumission indigne et mener la rébellion, lance à la main et bouclier au bras...

«Nous avons le droit d'échouer mais pas celui de renoncer.»

Un magnifique roman de Jean-Laurent del Socorro qui donne la parole à Boudicca pour raconter son histoire. Si l'auteur s'appuie sur des faits historiques pour guider le fil de son roman (biographie présentée en fin de livre qui atteste de ses recherches), il garde néanmoins une liberté artistique certaine pour nous présenter une version très onirique de Boudicca... pour mon plus grand plaisir !

J'ai trouvé passionnant de suivre le destin de ce personnage charismatique et pourtant si fragile. Je me suis également beaucoup attachée aux personnages secondaires, qu'ils aient existé ou pas (je pense à Tanki le guerrier discret, Ysbal la guerrière aux trois maris ou encore le druide Cenios qui m'a bien fait rire). Et puis j'ai aimé l'écriture de l'auteur qui m'a permis de m'immerger immédiatement et facilement dans la culture et les croyances de cette époque lointaine.

Une excellente lecture qui me donne envie d'en apprendre plus sur ce personnage symbolique.
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Après l'excellent Royaume de vent et colères, premier roman de Jean-Laurent del Socorro, j'attendais avec une impatience manifeste, la parution de son dernier roman sur la reine celte Boudicca. En effet, vous connaissez tous ma passion pour la période romaine. Malheureusement, ma lecture n'aura pas été à la hauteur de mes espérances. J'ai même exceptionnellement attendu deux jours avant de rédiger ma chronique afin de ne pas vous livrer une réflexion dite "à chaud". Et pourtant, même avec cette prise de recul, ma déception reste inchangée.

Boudicca dont le nom signifie "Victoire" est née en 28 après J.-C. lorsque son père, le roi Icène, Antedios, remporte une bataille décisive sur le clan ennemi des Trinovantes. Mais, sa naissance marque aussi la disparition de sa mère morte en couche. Boudicca grandit alors à l'ombre du ressentiment de son père et fait tout pour attirer son attention et gagner son amour. Dotée d'un caractère aussi flamboyant que sa chevelure, elle n'hésite pas à défier quiconque et à prendre les armes pour devenir une guerrière renommée...

Je reconnais à ce roman des qualités indéniables : je citerais ainsi la fluidité du style d'écriture. En effet, je n'ai pas vu défiler les 250 pages du roman (cette édition comprend en sus de Boudicca, la nouvelle D'ailleurs et d'ici d'une dizaine de pages du même auteur ainsi que le premier chapitre de Sorcières associées d'Alex Evans) et c'est exactement ce que j'avais apprécié dans le précédent opus de l'auteur. le récit, partagé en trois parties chronologique et biographique, est claire. le lecteur sait donc parfaitement où l'auteur veut aller : de fille de roi (28-43 après J.-C.), Boudicca devient épouse et mère (44-59) puis Reine et guerrière (60-61).

De plus, Jean-Laurent del Socorro semble avoir fait un bon de travail de documentation au préalable : preuve en est la bibliographie donnée à la fin du roman. Et je dois dire qu'il a du mérite car les sources historiques sont peu nombreuses : seuls Tacite, un quasi contemporain en parle dans ses Annales ainsi que Dion Cassius, dans son Histoire Romaine, datant de plus d'un siècle après les faits. J'ai même beaucoup aimé, à la fin, le petit clin d'oeil aux sources littéraires romaines :

"Dion Cassius, dans son Histoire Romaine, assure que Catus Decianus put s'enfuir avant la destruction de Londinium et qu'il gagna la Gaule pour y trouver refuge. N'en croyez rien. J'ai vu de mes propres yeux Boudicca se saisir du procurator pour l'attacher à un pilori." (P. 237-238)

Malheureusement, ce roman est affaibli par quelques défauts. Personnellement, j'affectionne peu, en littérature, le point de vue interne, préférant l'omniscient ou le roman choral. Mais, il s'agit d'une question de goût et je ne peux en aucun cas l'incomber à l'auteur. En revanche, les personnages manquent cruellement de profondeur ce qui n'a pas facilité mon immersion dans le récit. Je n'ai pas vraiment éprouvé d'empathie à l'égard de Boudicca, pourtant le narrateur. Très honnêtement, il me reste de ce récit, une impression très superficielle et le sentiment qu'il a été trop survolé sans vraiment jamais rentré dans le détail. J'en ressors donc un peu frustrée.

En conclusion, j'ai été déçue par Boudicca ; surtout après Un royaume de vent et de colère, je m'attendais à mieux. Je suis bien embêtée car je me faisais une joie d'aller rencontrer l'auteur à la Convention SF du mois de juillet, à Grenoble. Que vais-je bien pouvoir lui dire moi qui ai si peu goûté son dernier opus? Délicat...
Lien : https://labibliothequedaelin..
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