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3,82

sur 293 notes
Encore une lecture spectaculaire de Jean-Laurent del Socorro. J'adore sa plume, la façon dont il raconte des histoires. Dans ce roman, il narre l'histoire de Boudicca, guerrière celte, qui accomplira son destin face aux envahisseurs romains. Un personnage fort, humain, profond. Même si del Socorro ajoute des touches romanesques au roman, il reste très près, je pense, de l'histoire. Les scènes de combats sont bien détaillées, réalistes. Mais ce que j'ai surtout apprécié, c'est les moments d'introspections de Boudicca. Un roman très percutant. Une excellente lecture.
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Je ne connaissais que de nom ce personnage historique avant de lire ce livre et il m'à donné envie d'aller chercher plus d'informations sur ce personnage.
Le roman raconte l'histoire de Boudicca de sa naissance à sa mort, c'est romance car peu d'informations sont disponibles sur sa vie d'après ce que j'ai compris.
C'est donc l'histoire des peuples celtes , de ses coutumes et de la lutte ou non contre les envahisseurs romains que l'on lit dans ce roman.
Le personnage de Boudiccaest intéressant, c'est une femme forte, guerrière, entière, orgueilleuse et ne sachant pas exprimer ses sentiments que l'on découvre.

J'ai beaucoup apprécié l'écriture de cet auteur et je pense découvrir d'autres de ses romans.
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Une lecture un peu particulière car intervenue alors que les éditions Actusf ont annoncé leurs fermetures. Je connais surtout les romans de Jean-Laurent del Soccoro parus chez eux, mais c'est tellement triste de voir un acteur important de l'imaginaire disparaître… Petite pensée à toute l'équipe de la maison d'édition et à tous les auteurs.

Le roman, le deuxième de l'auteur si je ne me trompe pas, nous plonge dans le parcours de Boudicca (ou Boadicée), la reine celte ayant tenu tête à l'Empire romain au Ier siècle apr. JC. Il y a peu de sources la concernant donc autant dire que beaucoup d'éléments ont dû être romancés. Mais ce n'est pas grave, c'est cela que j'apprécie dans la fantasy historique : découvrir comment un écrivain s'approprie un mythe.

En l'occurrence, Jean-Laurent del Socorro traite toutes les facettes de la vie de femme de Boudicca : son adolescence, ses amours, la maternité et bien évidemment la guerre. J'ai bien ressenti la complexité de ce personnage rebelle, j'ai simplement trouvé le roman un peu court au regard de la quantité de thèmes abordés. J'y serais bien restée plus longtemps 😁

⚔️ Découvrir comment l'auteur s'approprie une ancienne civilisation. le choix d'opposer une culture celte égalitaire à la vision romaine où les femmes sont clairement considérées comme inférieures aux hommes est vraiment intéressant. J'ignore s'il a une réalité historique. En tout cas, ce contraste renforce le thème du livre.

🪶 C'est le troisième roman de Jean-Laurent del Socorro que je lis et j'ai retrouvé avec plaisir la plume très fluide de l'auteur. C'est une oeuvre très agréable à suivre, qui peut même se dévorer en une seule soirée.

♥️ Tout cela dans une superbe édition collector.
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Graou tout le monde et voici mon 4ème avis du mois de la fantasy.

Une magnifique rencontre lors du festival des Intergalactiques de Lyon avec beaucoup d'échanges, de l'humour et surtout la mise en avant des femmes dans l'histoire. Liberté de ton, liberté d'aimer.

L'histoire commence en l'an 28 par son 1er combat pour la vie et malheureusement la mort de sa mère qui entrainera une distance entre une fille et son père. Elle va suivre une éduction auprès d'un guerrier pour apprendre à se battre et à manier les armes, d'un druide qui va lui apprendre les rudiments et les croyances de cet art et être de tous les conseils judicieux et enfin d'une protectrice qui tiendra son rôle jusqu'au bout. Politique, trahisons et guerres définissent ce roman pour cette guerrière à la lance.

Enfin une juste place pour cette reine guerrière du peuple des Icènes en Grande-Bretagne. Bravo à Jean-Laurent del Socorro d'avoir fait revivre Boudicca par ce portrait fougueux et déterminée. Quelques longueurs mais beaucoup de sentiments, de ressentis et vraiment une plume qui permet de suivre le périple et les combats contre Rome. La touche des dieux et les croyances celtiques ne sont pas pour me déplaire.
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Ayant adoré Royaume de vents et de colère du même auteur, j'avais hâte de lire Boudicca, qui porte de plus sur la période Antique, ma préférée. Ne connaissant de l'histoire de Boudicca que les grandes lignes, sa résistance contre Rome, j'étais très curieux de découvrir la femme derrière les armes.
Le récit est mené à la première personne, par Boudicca elle-même. Nous suivons son enfance, tragique, sans amour paternel, une vie dédiée à la maîtrise des armes et à la quête de la reconnaissance du père. Puis une fois adulte, c'est le spectre de l'envahisseur romain qui apparait. Quand la plupart des peuples alentours pactisent avec Rome, Boudicca prend les armes.
Il s'agit d'une quête identitaire : identité de son peuple, sa propre identité, en tant que femme, en tant que mère, en tant que fille.
Le récit est toujours intéressant et se lit par ailleurs très vite. La première personne nous plonge directement dans les pensées de l'héroïne et le style direct de l'auteur s'adapte très bien à cette narration. Pas de longues descriptions, Boudicca va à l'essentiel. C'est peut être cependant ce qui manque parfois à ce récit : un peu d'épaisseur. Les personnages secondaires, à une ou deux exceptions manquent de profondeur, ou ne sont pas assez détaillés. Et la fin, qui aurait pu être plus poignante est trop vite expédiée à mon goût pour être véritablement impactante.
C'est tout de même un très bon moment de lecture, qui nous en apprend plus sur une femme guerrière qui a tenté de chercher son identité et sa liberté jusqu'au bout.
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Boudicca, guerrière celte et reine de Icenes, ( première figure historique anglaise ?), célèbre pour s'être révoltée contre l'occupant romain au premier siècle après JC.
On ne connaît que peu de choses sur elle, si ce n'est les quelques écrits ( plutôt rares ) laissés par les Romains, ces ennemis donc.
Jean-Laurent del Socorro nous offre un récit en trois parties, correspondant à des périodes différentes de la vie de Boudicca : fille de roi, épouse et mère, reine et guerrière.
L'auteur est très documenté et c'est donc avec beaucoup d'intérêt qu'on découvre les ys et coutumes celtes de l'époque, la place des femmes dans leur société, l'importance des druides.
C'est le point fort du roman.
Car, et c'est là que les choses ses gâtent, si le récit est écrit à la première personne ( ce qui ne me dérange aucunement), et même s'il est sensé refléter la personnalité de l'héroïne, froide et détachée, je l'ai trouvé justement trop détaché, trop plat. Un manque de reliefs, de profondeur, de sentiments, de souffle épique suivant les moments qui font qu'à aucun moment on ne s'immerge dans le roman, malgré l'écriture très fluide de l'auteur.
Les évènements marquants ( connus), ceux sensés être les plus épiques de la vie de Boudicca, sont expédiés en deux pages à la fin du roman. Déception de ce point de vue là également.
Il en ressort néanmoins une envie de mieux connaître à travers d'autres sources, l'histoire de cette figure de résistance face à l'oppresseur romain. de nos voisins d'outre-manche, un siècle après celle de Vercingétorix.
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Un superbe roman pour qui apprécie les histoires basés sur des faits réels et/ou des personnages historiques.


J'étais ravie de découvrir l'histoire de Boudicca, reine guerrière qui s'est révoltée contre l'occupation romaine de son île, l'actuelle Grande-Bretagne. On y suit la vie de cette femme forte, de sa naissance jusqu'à sa mort.
Ceci dit, certains points m'ont un peu freiné dans ma lecture : d'abord, la narration. J'aurais préféré que Boudicca ne soit pas narratrice et personnage principale, et j'ai l'impression que ça a gâché mon expérience de lecture.
Le deuxième point gênant je pense, c'est que j'avais la sensation de survoler les événements, qu'on allait trop vite d'un passage important à un autre. Avec un autre narrateur, j'aurais réclamé deux à trois fois plus de profondeur et de détails sur les relations, les évènements et L Histoire en général. Bref, j'en aurais voulu encore plus !

Si vous cherchez un roman qui parle de femmes fortes, de guerrières et de personnages historiques, n'hésitez surtout pas, car malgré mes deux points négatifs, "Boudicca" vaut vraiment le détour !
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Jean-Laurent del Soccoro Bouddica. Ed J'ai lu. 314 pages. 2,5 étoiles.
Je me laisse toujours aller au récit jusqu'à ce que quelque chose me dérange, ...jusqu'à ce que mon cerveau et mon coeur se consultent pour me dire …bon c'est pas mal mais il y a mieux… 😊
Ici la mutation a eu lieu aux environs de la page 150 : le récit devient un peu « monotone ».
Quelques observations…Le récit nous présente une reine celte en guerrière quasiment du début à la fin du récit. Et cela me gêne un peu. Les facettes de mère de famille, de diplomate, …sont passées un peu à la trappe.
L'auteur réduit les druides / bardes à un rôle subalterne quasi inexistant. Or les nombreuses études historiques ont montré qu'au contraire, cette classe sociale jouissait de privilèges « supranationaux » (espions, diplomates, juges, conseillers royaux,…).
P 158. Les armes du peuple de Boudicca sont confisquées. Dès la réception de l'avis de confiscation, aidée par son garde du corps et le barde qui sont ses conseillers, Boudicca aurait dû prévoir de fabriquer / cacher des armes en nombre suffisant pour une révolte (c'est un must)…
P 160. Incohérence : Bouddica laisse ses filles à portée de son ennemi ? Or elle sait que le sort réservé est le viol…Jamais aucune mère ne laisserait faire cela (aucun père non plus d'ailleurs 😊).
P 177. Bouddica est en guerre. Pourquoi l'auteur a négligé la réaction naturelle d'une reine :
- de faire jouer la diplomatie et l'espionnage (bardes,…)
- de s'assurer que les rois celtes clients de Rome ne l'attaqueraient pas (prise d'otages,…).
Et en cas d'ouverture des hostilités pourquoi ne pas avoir envisagé d'attaquer les lignes arrières, les vivres, de harceler l'ennemi…L'auteur présente Bouddica comme une personne qui agit de manière instinctive…Or je ne peux pas m'imaginer qu' une reine d'un tel rayonnement ait été aussi limitée intellectuellement.
JLDS nous parle de l'entraînement à l'épée, mais en p. 187 , on découvre que Bouddica savait conduire un char de combat…on aurait aimé savoir (imaginer) quel entraînement suivre pour pouvoir conduire cet engin mortel…
P 197. Bouddica en guerre contre Rome arrive chez un roi celte client de Rome pour parlementer. La première chose à faire : placer des sentinelles sur la route de Rome pour intercepter tout courrier. Et elle aurait oublié de faire cela, elle ou ses conseillers dont un garde du corps fort compétent ? Incohérent.
P 219 : l'homosexualité entre homme était admise chez les celtes ? (cela me paraît peu crédible)
P 223 : très beau passage
P 231 « Si Rome s'obstine à contester cette moitié de royaume… » : l'auteur n'a pas parlé de cette « obstination » auparavant. Au contraire.
P 233. Bouddica hait les romains et leurs clients (des tribus celtes)…mais elle ne met pas de sentinelles aux abords de son village…Incohérent.
P 236 et suivantes très bien…
En synthèse quelques bons passages, mais trop d'incohérences de l'auteur qui présente une reine « un peu limitée » (par défaut d'information sur le monde celte probablement) … Or les incohérences peuvent être « levées » par une explication à imaginer par l'auteur. Encore faut-il savoir les détecter…
Je suis sûr au contraire que pour pouvoir s'imposer aux rois de l'époque et se faire respecter par un gouverneur romain, il aura fallu à Bouddica de l'adresse aux armes bien sûr, mais aussi un courage, une rage contre l'oppression, une ruse diplomatique et guerrière et des capacités de gestion de conflit exceptionnelles… Ce qui n'apparaît pas dans ce roman trop « limité » lui. Ceci explique la cotation. Dommage. C'est un thème magnifique que j'ai découvert grâce à ce roman (et qui m'a immédiatement intéressé en parallèle). Cotation : 3,82 ? Cela me paraît excessif. Ce qui explique ma cotation.







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J'ai lu Boudicca de Jean-Laurent del Socorro, la chronique historique d'une reine d'un peuple celte (j'y connais rien, faut pas me demander trop de précision), reine dont on ne connaît visiblement pas trop de chose. Elle est devenue assez populaire depuis, et aurait même servi d'inspiration pour un personnage nommé Daenerys Targaryen, je ne sais pas si vous connaissez ...

Je dois avouer qu'encore une fois j'ai pas mal pensé à Jean-Philippe Jaworski, sachant que j'ai relu sa saga des Rois du monde très récemment.

J'ai plutôt bien aimé cette lecture, je ne connaissais rien de cette Reine / de ce peuple alors il était intéressant de découvrir son histoire. Après je dois avouer que la période ne me passionne pas plus que ça.

Par rapport à Royaume de vent et de colères, je trouve celui-ci un peu en deçà, c'est une chronique historique certes romancée mais je ne retrouve pas ce qui m'avait bien plu dans le premier, la construction intelligente, le suspense, la tension qui monte, les personnages attachants et émouvants. Là c'est une biographie, certes intéressante mais bon voila.

Prochain livre de l'auteur sur ma liste : Je suis fille de rage.
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Une histoire agréable à lire, plutôt bien écrite, avec un personnage attachant. Mais cela manque un peu de relief à mon goût, la trame de fond est simple, les combats peu vivants et la fin abrupte. Un très bon moment quoi qu'il en soit passé avec Boudicca !
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