AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,24

sur 21 notes
5
2 avis
4
4 avis
3
3 avis
2
2 avis
1
0 avis
XVIe siècle, les Ottomans menacent la Hongrie. le comte Gabor gouverne le comitat de Paks. de manière trop faible et passive trouve sa fille Judit, qui se désespère de l'apathie de son père face au péril turc. En fine joueuse d'échec, elle souhaite prendre la place de son père, convaincue de faire un meilleur travail. Malheureusement, la comtesse Livia, sa mère, la déteste, et poursuit le même but : accéder au pouvoir, mais dans une optique différente... Déployant toute son habilité de joueuse d'échec renommée, Judit lance son plan.
Avec le sacrifice des dames, Jean-Michel Delacomptée nous plonge à l'époque de la guerre avec les Ottomans, et, même si d'après mes recherches Judit n'a pas l'air d'avoir réellement existé, cela reste un livre historique bien mené.
Les échecs tiennent une place primordiale dans ce roman, et il vaut peut-être mieux être au moins familier avec les règles pour mieux comprendre. Ensuite, l'histoire en générale est intéressante, bien menée, mais je l'ai trouvé trop rapide sur certains détails et pas assez approfondi. La narration est du point de vue de Judit, ce qui permet de mieux comprendre la jeune femme, un point intéressant. Cependant, le manque de dialogues peut parfois donner de longs passages assez lourds.
Le gros point positif de le sacrifice des dames est surtout la description de l'époque et de la guerre entre les Ottomans et la Hongrie, qui a été très bien retranscrite. C'est une période que je connais que très peu, et des événements que j'ai découvert avec intérêt.
(Voir mon avis complet sur mon blog.)
Lien : http://chezlechatducheshire...
Commenter  J’apprécie          50
Un livre moyen avec lequel j'ai eu du mal a accrocher.Je n'ai pas reussi a entrer dans l'histoire et a accrocher.Le livre est bien ecrit et bien documenté et recele quelques bons passages qui rendent neanmoins la lecture agreable.Un livre plus pour les ferus d'histoire.
Commenter  J’apprécie          40
Un peu inhabituel pour cet auteur , un roman historique , des personnages et des lieux inventés aussi, Paks par exemple , comté où se déroule ce roman sanglant.
Nous sommes au début du XVI siècle, et quelque part en Hongrie, en Transdanubie ,la menace de l'invasion de cette région par Soliman devient prégnante. A Paks , le comitat ne s'inquiète pas , et c'est sa très jeune fille Judit qui prend la mesure de la menace. Elle déteste sa mère, non sans raison, son père plus ou moins ivrogne la désole, même si c'est un joueur d'échecs hors pair .Bref, son rêve c'est de les trucider, et de prendre la suite.
Elle est elle même une joueuse d'échecs exceptionnelle,(grâce à son père) et c'est sur cet avantage qu'elle va construire son avenir, (moitié » reine Margot, moitié Jeanne d'Arc ) .
Autant dire qu'aucun de ces personnages ne mérite une empathie quelconque , beaucoup de sang, mais une magistrale partie d'échecs sur l'eau, avec des pions vivants . Il faut le lire pour en visualiser toute l'horreur .
Bien sur, le thème est donc la résistance à l'ennemi, l'amour de la patrie .
Un peu déconcertant tout de même.
Commenter  J’apprécie          41
Jean-Michel Delacomptée nous entraine dans le siècle de Charles Quint et Soliman le Magnifique. Sur les rives du Danube les provinces Hongroises sont menacées par l'invasion ottomane. L'intérêt du roman n'est pas uniquement dans des récits de batailles ou de fêtes somptueuses où paradent des dames de cour en robes de brocard et de pierreries… C est plus subtil !
Bien que ne connaissant pas les finesses du jeu d'échecs, j avais déjà aimé chez Zweig et Yoko Ogawa cette façon de nous tenir en haleine devant des joueurs imperturbables.
Mais dans ce roman, l'échiquier fait figure de théâtre. Cavaliers, tours, Dames, Rois vous surprendront ! Aux stratégies du jeu se mêlent les doctrines politiques de Machiavel.
Au fil des pages je sens poindre noirceur et manipulations. Judit l'héroïne, une Jeanne d'Arc au coeur plus calculateur que délicat, veut sauver sa Province face aux troupes du Sultan Soliman. Si le jeu d'échec est un miroir de l'âme, on perçoit vite l'âme de Judit. Car elle brille à ce jeu, passion que lui a transmis son père. Mais Gabor son père est faible, il s'enivre pour oublier le risque de razzias des Turcs. N'ayant plus d'espoir il préfère se résigner. Judith projette de lui succéder à tous prix. Sa mère Livia femme cruelle et ambitieuse cherche à l'évincer du Royaume.
Je sens l'esquisse d'un plan démoniaque. Passionnée, brûlante, volontaire, Judit ira-t-elle trop loin ? Soif de pouvoir ou amour réel de sa patrie ? Sa mission semble irrévocable. J'ai apprécié l'élégance de la plume, le foisonnement de détails sur les coutumes du peuple Magyar. C'est richement documenté. Mais j'ai surtout été bluffée par l'imagination de l'auteur décrivant les tactiques offensives de personnages froids capables du pire lors de jeux spectaculaires qui empruntent la violence à ceux organisés jadis par les Romains… Comme moi, vous ne connaissez pas les règles de ce jeu ? Pas d'inquiétude… l'auteur a su lancer les bons hameçons pour vous attraper!!!
livre reçu dans le cades Explorateurs de la Rentrée Littéraire Orangelecteurs
Commenter  J’apprécie          30
Le Sacrifice des dames, de Jean-Michel Delacomptée est un des livres les plus originaux de cette rentrée littéraire.

Inclassable, on l'a, par facilité, rangé dans les romans historiques, ce qu'il n'est pas. le cadre est la Hongrie du début du XVIème siècle, peu avant la terrible bataille de Mohacs en 1526, date à laquelle la Hongrie devint ottomane, comme, avant elle, la Bulgarie, la Serbie, la Bosnie, les Balkans.
Jean-Michel Delacomptée situe son roman à un moment où l'histoire d'un pays s'apprête à basculer, période propice à l'expression de caractères hors du commun.

C'est le cas de Judit, héroïne de ce livre, jeune fille de 16 ans, d'une grande intelligence, fille de Gabor, Ispan de Pacs, une province hongroise inventé par l'auteur. En ces mois précédent la confrontation avec les Ottomans, la situation à Pacs semble désespérée. Gabor, devenu ivrogne par l'usure de la vie, attend, fataliste, l'arrivée des nouveaux maîtres turcs. Judit, pour sa part, ne peut s'y résoudre, et va employer toute son intelligence et sa science du jeu d'échecs où elle excelle, pour ne pas que son pays disparaisse, rayé de la carte.

Judit est une jeune femme de 16 ans, habitée comme on l'est à cet âge, par les grandes passions, les grands combats et engagements, qui apparaissent plus grands que sa propre vie. Elle prouvera lors d'une partie d'échecs extraordinaire sur un étang, et par les événements que sa dimension est supérieure encore.

Jean-Michel Delacomptée, dans une langue fastueuse, précise, très visuelle, ouverture à tous les voyages, fait de Judit une allégorie de l'héroïsme, la résistance, et la foi. Que l'anecdote et le roman historique semblent loin!
Commenter  J’apprécie          20
En Hongrie au XVIème siècle, le comitat de Paks est dirigé par le comte Gabor, calme et désirant servir au mieux son peuple. Seulement, avec la guerre entre les Ottomans qui se profilent, Gabor ne semble pas être pressé de contre-attaquer, n'ayant jamais voulu marcher dans les pas de son père, fin stratège et combattant. Mais la fille du comte, Judit, se sent prête à reprendre le comitat afin de terrasser les envahisseurs. Percevant son père comme trop vieux pour régir, elle souhaiterait détenir le pouvoir le plus tôt possible. Néanmoins, elle sait que le comte ne se dépossédera pas de son statut avant sa mort. Il y a également la mère de Judit, avide de pouvoir et arriviste, qui souhaite la marier le plus tôt possible pour être certaine d'être la prochaine détentrice de l'autorité du comitat. N'ayant jamais réussi à engendrer un héritier assez robuste pour survivre, les deux femmes sont alors en compétition frontale afin d'être celle qui finalement deviendra la haute autorité de Paks. Mais Judit ne s'effraie pas de l'ascendant que la comtesse peut avoir sur elle et les autres faisant davantage confiance à ses capacités intellectuelles et à son ambition de régner et de protéger son peuple.



Le premier chapitre dépeint déjà au lecteur toute l'autorité naturelle que possède Judit dans cette chambre rouge accompagnée de ses trois molosses ingurgigeant de la viande fraîche. On comprend son ardeur presque juvénile à vouloir faire ses preuves le plus rapidement possible. Seulement, même si elle souhaite coûte que coûte arriver au pouvoir, elle n'imagine pas faire du mal à son père pour l'obtenir. Elle connait ses failles et ses qualités, particulièrement celles sur sa fine stratégie aux échecs. Jouant fréquemment avec Gabor, Judit devient de plus en plus forte à ce jeu complexe jusqu'à devenir plus forte que son père. Mais Judit reste intelligente et sait lorsqu'il faut abattre ses cartes ou au contraire cacher son jeu. Elle fomente alors un plan singulier dont le lecteur n'aurait sûrement pas penser de prime abord.


La jouant fine, Judit voyage dans les territoires voisins afin de défier les dirigeants de ceux-ci pour se faire un nom. Elle en arrive donc à jouer plus tard contre le roi de Hongrie qui ne va pas être simple à battre. Va alors débuter une partie complexe et ardue contre les deux personnages qui pourrait coûter la vie à certains. le récit est majoritairement constitué d'une narration interne du point de vue de Judit, rarement entrecoupé de dialogues, ce qui peut rendre la lecture parfois longue et lourde.


Réaliste, le lecteur réussit facilement à s'immerger dans cette Hongrie du XVIème même s'il peut parfois se perdre à force de descriptions, surtout si, comme moi, il n'est pas habitué au genre historique. Néanmoins, la vigueur et l'énergie de Judit sont communicatives, ce personnage étant de plus en plus intéressant, faisant preuve d'intelligence et de perspicacité. Donc, ce nouveau roman n'est pas forcément pour un public large, mais pour ceux qui, tel que moi, désirent apprendre des choses, L Histoire à travers les siècles au sein de pays que l'on ne connait que trop peu. Je remercie donc la maison d'édition Robert Laffont et NetGalley pour cette proposition de lecture qui m'aura appris des choses et intéressé.
Lien : http://entournantlespages.bl..
Commenter  J’apprécie          20
Au XVIème siècle, en Hongrie, Judit est la fille du Comte Gabor, féroce joueur d'échec, mais qui ne prend pas au sérieux la menace Ottomane. Bien que jeune, Judit s'avère être elle aussi une très bonne joueuse d'échec et est surtout animée par son désir de liberté et de sauver son peuple. Elle aimerait plus que tout remplacer son père au pouvoir, mais l'homme bien que quasiment toujours saoule, est encore vigoureux. Mais Judit n'a pas dit son dernier mot.

Même en faisant quelques recherches, je n'ai pas trouvé de traces historiques de cette Judit que je suppose donc totalement inventée. Mais même si elle n'a pas existé, ce personnage est un emblème fort de lutte pour la liberté et de l'intelligence tactique et militaire de certaines femmes prêtes à tout.

Le roman se lit vraiment très bien, avec un côté baroque qui peut faire penser à Dracula de Bram Stoker (sans le côté fantastique) grâce aux vieux châteaux de Hongrie. Les échecs ont une place très importante dans ce récit. Non seulement c'était un jeu encore récent à l'époque, mais les parties (et surtout LA partie) est détaillé avec finesse. Ce passage m'a d'ailleurs fait pensé à L'Échiquier du mal de Dan Simmons. L'histoire en elle-même est assez sombre, parfois cruelle, mais portée par un souffle qui nous empêche de quitter le livre. On se prend d'affection pour Judit, pas vraiment belle, complexée, qui pourtant a une intelligence et une volonté extraordinaire. J'ai par contre trouvé la dernière partie un tout petit peu brève, certes il est clair que l'auteur souhaitait mettre en valeur les échecs, mais on a du mal à vraiment suivre l'héroïne tellement les faits postérieurs se succèdent rapidement.

Dans l'ensemble, j'ai trouvé que c'est un bon roman. Je pense qu'il est plus agréable à lire lorsqu'on a des connaissances aux échecs, ceci dit, pas besoin d'être un génie pour pouvoir suivre. Un roman donc surprenant, mais prenant !
Lien : https://girlkissedbyfire.wor..
Commenter  J’apprécie          20
« le sacrifice des dames » est un roman historique assez particulier retraçant le destin de la jeune Judit, fille d'un seigneur de la région de Paks en Hongrie au XVIe siècle. La jeune femme, au caractère ambitieux et machiavélique, cherche à prendre le pouvoir par tous les moyens pour succéder à son père, dans un contexte où la Hongrie doit défendre son territoire contre la menace d'une invasion ottomane. C'est l'époque de Soliman le Magnifique, et la Hongrie est alors alliée avec la Perse contre l'Empire ottoman et la France de François Ier.

Si la scène clé du roman (une partie d'échecs avec des pions humains aux conséquences éminemment politiques) est intéressante et originale, j'avoue avoir eu beaucoup de difficultés avec le style de l'auteur. Jean-Michel Delacomptée a enseigné la littérature française à l'université et a été primé pour plusieurs de ses essais historiques, mais je ne suis pas convaincue qu'il ait les qualités d'un bon romancier. J'ai trouvé qu'il décrivait le caractère de ses personnages de manière trop caricaturale, sans laisser la possibilité au lecteur d'interpréter ou d'imaginer quoi que ce soit. En même temps, certaines descriptions sont incohérentes. Ainsi, le seigneur Gabor est décrit de la manière suivante : « Dormant peu, soucieux de tout, il se privait de repos » et menait une « existence sans joies, exclusivement tournée vers l'effort ». Puis, quelques pages plus loin : « Gabor n'était pas du genre à se ronger les sangs ». Hum…

Cette façon de décrire les personnages sans rien faire ressentir au lecteur est d'autant plus déroutante que ceux-ci sont en proie à des sentiments extrêmes. Peut-être cette distanciation est-elle délibérée pour créer une sorte de « second degré », notamment lors des scènes de violence particulièrement cruelles ? Quoiqu'il en soit, il est difficile de croire à ces personnages.

À cela s'ajoutent des dialogues peu naturels et des phrases un peu biscornues, avec une utilisation excessive de conjonctions comme dans la phrase suivante :
« L'été accablait les champs où les paysans aux pommettes brûlées sous leurs chapeaux de paille fauchaient les blés qu'ils nouaient en gerbes jetées sur des charrettes dont ils traînaient le chargement jusqu'aux fenils et aux granges. » (chapitre 14)

Par ailleurs, l'action ne commence véritablement qu'au chapitre 9. Si l'épisode central de la partie d'échec en plein air est raconté de manière assez efficace avec un mélange original d'humour, de drame et de suspense, la construction du récit me semble assez déséquilibrée et les autres péripéties sont relatées de manière si résumée qu'on a du mal à s'intéresser aux enjeux.

Au final, j'étais soulagée en terminant le dernier chapitre et je reste sur mon impression initiale : cette histoire aurait pu être passionnante si elle avait été racontée différemment.
Lien : http://histfict.fr/538
Commenter  J’apprécie          10
J'aime bien l'idée de construire un roman autour du jeu d'échecs, c'est original et stratégique à souhait. J'ai démarré cette lecture avec enthousiasme, mais je fus rapidement agacée par Judit, personnage aussi cupide et avide de pouvoir que ses parents qu'elle rêve d'ailleurs de trucider. Elle n'est pas pour moi une héroïne exceptionnelle et j'avoue que je n'ai pas envie de la suivre dans ses délires de destruction et d'autodestruction, et cela même si l'auteur écrit fort bien.

Judit, demoiselle à la physionomie ingrate, est dotée d'une incroyable virtuosité aux échecs mais également d'une foi sans limites en ses capacités. Nous sommes au début du 16ème siècle, les Ottomans menacent la Hongrie. Judit n'a pas l'intention d'accepter une telle situation pour son pays d'autant que son père le comte Gabor n'est pas un guerrier, que sa mère ne s'intéresse qu'à son poids en or et que le roi ne semble pas conscient de l'importance réelle du péril turc. Si elle respecte le roi et la reine, elle déteste et méprise ses parents, rêvant de leur mort sans même s'en cacher. Ainsi va-t-elle se charger d'organiser la résistance dans les provinces, de manière stratégique et avec un certain courage, il faut bien l'avouer.

S'il est vrai que le personnage principal me séduit peu et que l'histoire en elle-même n'a pas réussi à me captiver plus que cela, l'auteur a su donner un bel élan à cette épopée, notamment en ce qui concerne le rôle des échecs et à leur valeur symbolique dans le récit.

Commenter  J’apprécie          10
Vous connaissez ces bouquins qui pendant que vous les lisez vous plaisent bien et dès que vous les finissez, impossible de raconter ce que vous avez lu (enfin pas en détail) ? Oui et bien là j'ai ce petit souci. Je sais que j'ai bien aimé, je sais que j'ai trouvé la plume agréable (j'ai pas vu le temps passer), mais alors vous raconter de quoi ça cause exactement…

En fait la difficulté de parler de ce livre, c'est que j'ai lu et ressenti le sacrifice des dames comme un conte. J'ai été assez vite transportée par la plume, par l'apparente simplicité de la prose qui m'emmenaient vers un récit d'apprentissage, enveloppé par une aura mi-historique, mi-fictionnelle, plongeant le lecteur parfois dans la confusion. « J'ai à faire à quoi en fait ? » me suis-je souvent demandée. Pas de manière négative cela dit. Curieuse et intriguée, je me suis laissée portée, tranquillement, sans trop me poser de questions.

Le sacrifice des dames est un roman qui se lit très bien, déjà parce qu'il est assez court, mais surtout parce que je n'ai pas ressenti de lourdeur. Ici on ne s'embarrasse de longues descriptions et on va droit au but (du coup ça renforce l'idée de l'inspiration du conte dont je vous parlais tout à l'heure). Et ça c'est bien.
Lien : https://leslecturesdumonstre..
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (46) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3179 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}