La liste de mes envies

Jeu de hasard....
L'histoire aurait pu être banale, l'histoire de Jocelyne, 47 ans, qui vit une petite vie tranquille avec son mari Jocelyn. Ils ont 2 grands enfants, ils ont aussi perdu un bébé mais ils ont réussi à surmonter leur chagrin et aller de l'avant. Jocelyne se contente de ce qu'elle a, son mari, ses enfants, sa mercerie, son blog qui prend peu à peu de l'envergure et ses copines, les jumelles coiffeuses.
Toutes les semaines les jumelles jouent au loto et s'amusent à faire la liste de leurs envie. Un jour elles poussent Jocelyne à jouer. Et là jackpot pour Jocelyne, elle gagne plus de 18 millions d'euros.

Que faire ?
Jocelyne va se retrouver dans une drôle de situation, elle va se poser tout un tas de question existentielle sur sa vie. Elle met un temps fou à contacter la Française des jeux et finit quand même par aller chercher le chèque. Mais elle n'en touche un mot à personne.
Elle rencontre une psychologue le jour de la remise du chèque qui va embrouiller un peu sa vision des choses. Là commence les questions existentielles à savoir : Est-ce qu'on va m'aimer pour mon argent ou moi? Est-ce que mon couple sera différent? Mes enfants? Mes amis?
Et de ce fait, Jocelyne décide de prendre son temps avant d'encaisser le chèque et de voir où la vie la porte.

Dilemme....
On a l'impression en lisant ce livre que quand Jocelyne touche les 18 millions ce n'est pas un cadeau, ni un don tombé du ciel mais plutôt un malheur. Elle ne sait pas quoi faire quand tout le monde aurait encaissé le chèque et fait la fête ou changer radicalement de vie. C'est d'ailleurs ce que je ferais moi-même si cela m'arrivait. Je pense que l'auteur a voulu nous faire réfléchir à la façon dont notre vie serait si on savait qu'on pouvait toucher une telle somme mais en continuant à vivre comme si de rien était.
Et nous allons voir que Jocelyne, va finalement s'en sortir beaucoup mieux.

Trahison...
L'auteur nous parle aussi de trahison dans son roman. Trahison par les êtres qui nous sont chers et en qui on avait une totale confiance. Mais comme toute belle histoire, la roue tourne et les méchants le payent toujours un jour où l'autre.
J'ai eu beaucoup d'empathie pour Jocelyne et comment elle voyait sa vie. La confiance qu'elle a dans l'humain, un peu naïve parfois.
Je suis passée par tout un tas de sentiments contradictoire pendant ma lecture. J'avais parfois envie de secouer Jocelyne, parfois en colère devant ce qui lui arrive.

Ce livre fut une lecture agréable et rapide. Ca change des polars! Lecture détente, et je pense que je lirais les autres livres de cet auteur.

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Le livre par excellence qui se lit vite, qui est un peu trop gentil, parfois trop mièvre, mais qui soulève quand même quelques véritables questions. Que ferais-je si je gagne au loto ? quelle serait la réaction de mes proches ? mes amis seraient-ils toujours mes amis, pour ce que je suis ou pour ce que je possède ? et le plaisir est-il dans le gain, ou dans la part de rêve du joueur, dans l'espoir de jours meilleurs ?
C'est gentil, un peu trop peut-être, le livre conseillé par une copine, à lire un soir de déprime ou de bleu à l'âme. Qui ne laisse pas un souvenir impérissable, mais qui fait du bien.

Jocelyne et Jocelyn, c'est un peu le quart monde des sentiments. Elle coud, il va à l'usine. Elle l'aime malgré le peu de hauts et la profondeur abyssale des bas. Englués dans une vie qu'ils semblent subir jusqu'au jour où... Jocelyne gagne le pactole à l'Euromillions.

La liste de mes envies est le succès inattendu de cette année. Plébiscité par de nombreuses lectrices, voici un petit roman qui a tout pour plaire. Bien écrit et surprenant par ses rebondissements.

Malgré ces qualités, je suis restée passablement en-dehors, n'ayant pas réussi à développer de l'empathie ou un minimum de sympathie pour les personnages. J'y ai trouvé de nombreuses redondances, les chapitres consacrés au père de Jocelyne, par exemples, se ressemblent tous.

Si les peurs de Jocelyne concernant l'encaissement de son chèque sont justifiées et, l'histoire le prouvera, fondées, j'ai tout de même eu de la peine, en ces temps économiques troublés, à lire la complainte d'une femme déçue et effrayée d'avoir gagné 18 millions.

Finalement la vie de Jocelyne n'est pas satisfaisante avec ou sans chèque. Que pourrait-elle faire pour qu'elle le soit ? Bouh bouh, ma pauvre fille que vas-tu faire de tes millions ? Voilà. C'est fait. J'ai lu la complainte de la gagnante du loto. Étonnamment, elle m'a donné envie d'y jouer et de matérialiser Jocelyne pour avoir une petite conversation entre filles. Franchement, il y a des coups de gigot qui se perdent.

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Sur un ton naïf, nous voyageons dans l'esprit de Jocelyne, simple mercière de son état (profession choisie par obligation et non par choix), qui n'aspire qu'à une vie simple et paisible, tout en s'interrogeant sur les choix de vie qu'elle a été amené à prendre et qui ne répondent peut-être pas à ce qu'elle attendait de sa vie.
Une vie simple, sans accroc, jusqu'à ce moment – heureux ou malheureux ? – où elle découvre qu'elle vient de gagner 18 millions au jeu auquel elle a participé.
S'insinue alors dans sa vie le doute, l'interrogation, la question cruciale du choix. Doutes d'autant plus incisifs après les conseils prodigués par la psychologue qu'elle doit absolument voir avant de toucher son chèque. Moment truculent et suave de ce livre que la liste des précautions que doit prendre Jocelyne à partir du moment elle aura encaissé son chèque : à vous rebuter d'essayer de jouer.

Inextricable choix alors que celui qui s'ouvre a elle : refuser cet argent et continuer comme avant, ou affronter les terribles comportements de ses proches – et moins proches – une fois découvert qu'Elle est « l'heureuse gagnante ».

Sa réflexion s'étoffe au quotidien ; le blog qu'elle a lancé, et qui offre un moment d'évasion à ses lectrices (en redonnant même à certaines le goût de vivre, tout simplement) lui procure maints plaisirs simples tout en étant une source d'interrogation philosophique et existentielle de par les expériences de vie des blogeuses qu'elle « rencontre ».


Ce livre n'est pas un coup de coeur, mais ne lecture agréable, porteuse de réflexions tout en restant dans la trame d'un conte d'une tranche de vie.

J'ai par contre détesté que l'auteur nous dévoile la fin de Belle du Seigneur d'Albert Cohen, livre qu'il évoque dans son roman. Certes la chute de roman est sans doute connue (et c'est justement pour cela que je ne lis pas les critiques des livres avant de les avoir lus), mais voilà, moi je ne la connaissais pas . ….

"La liste de mes envies" est de ces livres qui donne envie de les découvrir, vu les récompenses qu'il a reçu, d'autant plus que j'en avais tellement entendu parler... Trop peut-être... En tout cas, je m'attendais à autre chose...

D'abord, je n'ai pas adhéré au style de l'auteur, trop décousu, trop méli-mélo. Les dialogues et les pensées des protagonistes sont mélangés au reste de la narration. Je me suis d'ailleurs toujours demandé en quoi c'était compliqué d'aller à la ligne et de mettre un tiret ou d'ouvrir un guillemet pour les dialogues ? Quel est l'intérêt de tout mêler sans la moindre distinction... ? Certains diront que je chipote, mais en ce qui me concerne, ça me dérange très souvent... Bref...

Ce roman a le mérite d'être court, je l'ai donc lu d'une traite. L'histoire n'en était pas moins intrigante, le fil conducteur intéressant. Et je pense que j'aurai pu davantage apprécier si la mise en forme en avait été différente.

Pas transcendant donc, pas désagréable non plus... mais qui, je pense, tombera vite aux oubliettes... Je fais malheureusement partie du peu de lecteurs qui ne comprennent pas le terme de "best-seller" qu'on lui donne...

C'est un livre qui se lit vite. Ce n'est pas de la grande littérature, mais finalement ça peut amener à réfléchir. Que ferions-nous si nous gagnions au loto ? Nos besoins sont-ils comblés ? Notre vie laisse-t-elle de la place à des envies ? Vivons-nous une vie qui nous convient ?
Moi j'aime bien Jocelyne et son questionnement.

Ce petit roman me faisait de l'oeil depuis pas mal de temps, de par son titre (oui j'étais curieuse de savoir ce qu'il pouvait bien y avoir dans cette fameuse liste d'envies ^^), mais aussi par sa couverture. Je me suis donc lancée, et il m'a fallu 2 heures à peine pour en venir à bout.

Jocelyne tient une mercerie à Arras. Elle est mariée, a deux enfants, en a perdu un troisième, et ce deuil a bien failli avoir raison de son mariage.
Sa mère, morte brutalement, lui manque, et son père, malade, vit sa vie en cycles de six minutes. Ses voisines, qui tiennent le salon de coiffure, lui proposent un jour de jouer au loto. Et là, miracle, elle gagne le gros lot...

Que dire de ce livre, si ce n'est qu'une fois encore, je ne m'attendais pas du tout à cela. le résumé de quatrième est très court, et ne laisse rien deviner de l'atmosphère qui se dégage de ce roman. Au vu de ce résumé et du titre, je m'attendais à quelque chose de plus joyeux, à une comédie au ton léger... Eh bien non!

Il faut bien avouer qu'au début du livre Jocelyne mène une vie on ne peut plus banale. Ses rêves de jeune fille se sont envolés il y a bien des années: elle rêvait stylisme, elle est devenue mercière pour payer les soins à l'hôpital de son père; elle rêvait au prince charmant et a épousé Jocelyn; elle se rêvait mannequin, et les grossesses lui ont laissé quelques kilos en trop...

Bref, la vie de Jocelyne n'est pas rose. On se dit que ce pactole de 18 millions d'euros pourrait lui changer la vie, qu'elle pourrait enfin tout plaquer et vivre ses rêves, mais non: en fait, Jo l'aime bien sa vie, et elle n'a pas envie d'en changer. Et cela, malgré la méchanceté de son mari après la mort de leur troisième bébé, malgré sa mère qui lui manque et son père qui toutes les six minutes ne se rappelle même plus qui elle est.

C'est qu'elle sait aussi que l'argent pervertit les gens. Son mari rêve à bien des choses: un écran plat, une grosse voiture, et Jocelyne craint qu'en lui offrant cela il ne finisse par avoir d'autres rêves et par partir.
Elle le sait, l'argent ne fait pas le bonheur, et réfléchit donc à ce que ce pactole pourrait bien lui apporter qu'elle n'ait déjà. Et c'est là qu'intervient cette fameuse liste d'envies: Jocelyne s'aperçoit alors qu'elle n'a envie de rien. Elle a déjà tout ce dont elle a besoin: un mari, une maison, deux enfants, un travail. Bien sûr, c'est loin d'être parfait, c'est même banal, mais au final cela lui convient.
Dès lors, que faire de cet argent, puisqu'elle n'en a ni besoin ni envie? Cela, je ne vous le dirai pas, et vous laisse le découvrir par vous-mêmes ;)

Au final, il s'agit là d'un roman très court et agréable à lire, au style simple et poétique. Certes, il m'a laissé un goût amer auquel je ne m'attendais pas, et j'avoue m'être sentie déprimée après l'avoir refermé.
Sans vouloir trop en dire, je ne m'attendais pas à certains retournements de situation, et la tristesse qui se dégage de ce récit m'a vraiment touchée.

C'est un beau roman sur le lien entre argent et bonheur, sur nos relations avec nos proches, et sur ce dont nous avons vraiment besoin ou envie. Dommage qu'au final il ne soit pas un peu plus gai...
Lien : http://pinklychee-millepages..

Jocelyne Guerbette – Jo pour les intimes – est mercière à Arras. Elle mène une vie tranquille aux côtés de son mari et dans sa petite boutique dont elle essaie d'augmenter la notoriété via un blog. Mais voilà, Jo va céder à la demande pressante de voisines et amies et, pour la première fois de sa vie, jouer au loto. Comble de (mal)chance, elle va gagner le gros lot, 18 millions d'euros. Jo est désorientée, car elle pressent que bien des trésors inestimables de l'existence ne s'achètent pas et que l'argent, en quantité démesurée, peut séparer les êtres…

« La liste de mes envies » est un roman de Grégoire Delacourt qui a aussi publié « L'Ecrivain de la famille » en 2011 aux éditions Lattès. « La liste de mes envies » se lit facilement et rapidement. Les chapitres sont courts, l'ensemble fait moins de 200 pages. L'écriture est simple, sans fioriture, mais souvent manichéenne, voire simpliste. Bien que l'auteur s'en défende, par la voix de sa narratrice, l'intrigue semble souvent mièvre, comme « cousue de fil blanc », si l'on peut dire pour une mercière, explore des poncifs tels que « l'argent ne fait pas le bonheur ». Et pourtant, au moment du point de bascule définitif, il m'a semblé que le roman gagnait en densité, tout comme Jo. La mièvrerie du conte de fée se transforme insidieusement en un drame sans retour, d'où une étincelle d'espoir peut jaillir.

J'étais un peu méfiante vis-à-vis du succès de ce livre mais le titre m'attirait et j'étais aussi curieuse de savoir ce qui avait pu susciter un tel enthousiasme. J'ai donc commencé la lecture en étant sur mes gardes : cela n'a pas duré car j'ai rapidement été embarquée dans l'histoire, un peu malgré moi. Il est vrai, comme j'ai pu le lire ailleurs, que le vocabulaire et les références de la narratrice semblent parfois en décalage avec son personnage et la rendent peu crédible. Les clichés sont également nombreux. Malgré tout, j'ai lu ce livre avec intérêt et un certain plaisir, du moins la première moitié voire les deux tiers. Ensuite, j'ai trouvé que la crédibilité en prenait un sacré coup et le final m'a laissée sur ma faim. Rien que pour réfléchir soi-même à la liste de ses envies, je trouve que c'est une lecture utile, avec le divertissement en supplément.

En fait, ce roman est essentiellement un portrait de femme, celui de la mercière d'un coin de rue à Arras. Une vie simple, avec pourtant quelques signes de destin, la rendant « différente ». La coïncidence des prénoms des deux époux, la perte d'une enfant, la mort de sa patronne, que sais-je encore ? Tous les couples ont des anecdotes, pour se différencier des autres, des autres couples, pour se mentir l'un à l'autre également. Après tout, le couple, l'amour, la famille, les amis, le bonheur, tout n'est que fausse valeur, puisque rien ne résiste à l'argent. Il reste les rêves … pour ne pas vivre que de regrets.
L'espoir. Il ne faut jamais perdre l'espoir. C'est ce qui ressort de ma lecture. Bien agréable. Mais cela reste très léger malgré tout. Oui, cela fait du bien de rappeler qu'il y a des vraies valeurs, fondamentales, loin de toutes les envies superficielles. Et pourtant …
Je fais court. Car ce que j'en pense est court. J'aurais aimé succombé aux charmes de l'écriture de Grégoire Delacourt, je suis resté sur ma faim. Une petite déception, probablement, car j'en attendais trop. Je suis donc le seul fautif.