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3,62

sur 7664 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ce gros succès de librairie, je l'ai dévoré d'une traite sous le soleil breton lors d'une belle journée chaude (si, si, ça arrive !). Car c'est effectivement une lecture légère et assez courte (120 pages seulement environ), qui se lit facilement. Légère, oui, mais pas tant que ça, tant le drame suinte de tous côtés tout autour de Jocelyne. J'ai bien aimé l'histoire, notamment la fin, et particulièrement le tout dernier paragraphe qui clôture bien l'ensemble. J'ai beaucoup moins accroché au style, un peu simple et parfois un peu maladroit. Et si Jocelyne est plutôt touchante, j'ai trouvé qu'on restait en surface, sans plonger vraiment dans son âme. Il n'y a finalement rien de très original dans ce roman, dont le message mettant en garde contre l'attrait de l'argent ne surprend pas vraiment. J'ai lu ce livre sans déplaisir, mais ne suis pas particulièrement emballée : j'y ai trouvé beaucoup de lieux communs, et Jocelyne et Jocelyn renvoient l'image d'un couple d'un autre temps, en décalage avec la modernité de certains autres comportements (le blog, les déjeuners entre copines, l'indépendance apparente de Jocelyne,...). Cette lecture fut pour moi une jolie parenthèse passée au soleil, mais elle ne laissera pas de traces sur moi (à part peut-être quelques coups de soleil...!). ;-)
Lien : http://surlestracesduchat.bl..
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Incité par la plaisir pris à "L'écrivain de la famille" et le bouche à oreille, j'ai abordé ce nouveau roman de Delacourt avec une certaine gourmandise. Mais pendant les deux premiers tiers du (court) récit, j'ai eu l'impression identique à celle de limiteur de vitesse : on appuie sur le champignon mais la voiture reste à sa vitesse sage, rien ne décolle, ou ne suscite de délice, d'émotion nouvelle. Ce n'est pas que l'écriture soit mauvaise, et la tentative d'une écriture à la première personne du féminin est honorablement servie. Mais dieu que ce discours littéraire à fleur de quotidien, humecté de déprime, finit par devenir insupportable !

Au deuxième degré, je me disais en cours de lecture que ce roman illustrerait bien une interrogation banale : une oeuvre artistique a-t-elle comme finalité de simplement décrire et révéler une époque, ou se doit-elle de proposer des solutions aux situations qu'elle illustre ? Après tout, Germinal, le Rouge et le Noir, ou Les Misérables sont des mondes complexes et cohérents, qui ne font pas l'économie de la morale. Et si notre monde est aussi sombre que nous le ressentons et qu'il est dépeint par nos auteurs contemporains, ne pourrait-on attendre d'eux une part d'évasion ou d'indications un tant soit peu optimistes ou de voir leurs héros inspirer des propositions de bonheur ?

Paradoxalement, c'est la relative cruauté de la fin qui m'a rapproché du roman et de ses personnages. Delacourt s'essaye précisément à une issue de situation, intense et sans fausse note. Mais, bon...
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Jo approche de la cinquantaine, elle s'habille comme un sac, a de l'embonpoint, un boulot plan-plan - elle tient une mercerie. Elle a aussi un mari (peu ragoûtant) et deux enfants qui ont quitté le nid. Elle vient d'ouvrir un blog de couture-tricot-broderie, plébiscité par les amatrices : 1 200 connexions par jour, c'est énorme ! Bref, elle vivote, consciente de ne pas avoir réalisé ses rêves de jeune fille. Sa vie n'a pas été un long fleuve tranquille, mais elle se rassure : après des hauts et des bas dans son couple, elle peut désormais compter sur l'amour de son conjoint et homonyme, Jo... Et soudain sa vie bascule - pour le meilleur ou pour le pire ? A vous de voir !

Malgré quelques points communs avec cette femme, je n'ai éprouvé aucune sympathie pour elle... du moins au début, la trouvant vieillotte, frileuse et empotée - moins dans ses actes que dans ses pensées et jugements.

Et puis, aux deux tiers du récit, l'histoire change de ton, et là, je me suis enfin réveillée. Des surprises attendent le lecteur, a fortiori s'il n'a pas lu la quatrième de couverture.

Bref, une histoire dont j'ai cru que j'allais sortir frustrée tant le début m'a semblé léger, inconsistant, et qui s'avère finalement moins tiède qu'il n'y paraît, offrant des réflexions intéressantes sur le couple, la confiance, l'argent et la fameuse crise de la quarantaine.

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Un petit livre bien plaisant, car nous vivons les déboires de Jocelyne de très près. Pleine d'illusions, elle croit à son bonheur qu'elle veut protéger face à un changement drastique de sa vie, suite à l'arrivée soudaine d'une grosse somme d'argent. Toutefois, les évènements vont la dépasser et elle sera violemment trahit par un mari manipulateur et enjoleur. Pauvre Jocelyne! son bonheur était pourtant fait de petites gestes, moments de simplicité et de sincérité. Mais est-ce que ces choses là comptent encore aujourd'hui? Que vaut une ballade main dans la main, à l'aube des 50 ans face à une maxi télé à écran plat ou une Porsche Cayenne? Un baiser langoureux et doux ne représente plus rien face à un chèque de 18 millions d'euros.
Notre héroine est forte, elle a des valeurs et elle parviendra à se reconstruire une vie qui lui convient, entourée de ceux qui comptent vraiment pour elle. Toutefois à la fin, elle nous murmure qu'elle est aimée mais qu'elle ne sait plus aimer...je refuse d'y croire.
J'ai aimé ce personnage féminin et sa simplicité, cette façon humble de se contenter du présent et cette attitude de résignation dans l'attente de jours meilleurs. J'ai aussi beaucoup aimé cette reflexion sur ce que l'argent représente pour chacun de nous. Car nous avons tous, je crois une liste d'envies.
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Mon avis : La liste de mes envies par ci, la liste de mes envies par là, j'ai entendu parler de ce livre toute l'année dernière et à l'occasion de la sortie du film, je me suis dit : allez pourquoi pas. En plus je ne m'attendais à rien car je n'avais lu aucun billet de la blogo et je ne savais même pas de quoi parlait le livre. (Je dois bien être la seule)

Toute jeune, Jocelyne attendait le prince charmant mais c'est Jocelyn qu'elle trouva. Deux enfants plus tard, elle est mercière à Arras. Bien campée dans sa petite vie bien rangée et sans grande surprise, elle doute de l'amour, de la vie et a rapidement appris à courber le dos.

Dans ses doutes, sa seule distraction c'est son amitié avec les jumelles coiffeuses qu'elle retrouve au café pour discuter, rire... La grande folie des jumelles jouer au loto, devenir riche et mener la grande vie. Elles arrivent même un jour à faire jouer Jo et c'est un chèque de 18.847.301 euro qui lui tombe sur le coin du nez.

Va suivre une véritable introspection avec des remises en questions, des réflexions faites de désirs, de désillusions et la liste de ses envies. Tout doucement un gouffre s'ouvre à ses pieds.

Un moment sympathique mais je ne pense pas que j'en aurais lu des pages et des pages, c'est un peu larmoyant à mon goût. Même si j'ai plusieurs fois eu envie de baffer Jocelyne, on ne peut qu'éprouver une certaine empathie car c'est un personnage très touchant.

J'ai adoré les jumelles et leur côté folle et excentrique, elles croquent la vie à pleines dents, en comparaison Jo fait fade, triste et un peu soupe au lait.

Voilà, je ne fais pas partie des supers fans du livre mais par contre si vous trouvez un jour un chèque de 18.547.301 euro dans votre chaussure, je veux bien le prendre surtout si cela vous angoisse ...

Je ne retiendrais qu'une phrase dans ce livre : "L'argent ne fait pas l'amour"

Lien : http://lisalor.loulou.over-b..
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Je lis rarement les critiques des autres lecteurs avant de commencer à rédiger la mienne. Et j'aurais bien été inspirée cette fois-ci encore de ne pas le faire car, pour le coup, ça m'inhibe un peu... J'avais beaucoup entendu parler de ce livre et, quand je l'ai commencé hier, je me suis assez vite "sentie chez moi" - l'héroïne a mon âge, elle se prénomme comme ma mère (oui, je sais c'est un peu ténu comme arguments mais bon...), je me suis dit que j'allais passer un bon moment.
L'histoire tient en quelques lignes : Jocelyne mène une petite vie tranquille de mercière, à Arras, avec son mari Jocelyn (si, si !). Elle gagne au loto mais, alors qu'elle devrait plutôt se réjouir et partager cet évènement avec sa famille, voilà qu'elle se met à douter de la pertinence d'encaisser cet argent, de crainte qu'il ne modifie trop son quotidien. Après tout, elle est très heureuse ainsi et la liste de ses envies est davantage celle de ses besoins. Enfin, si on peut appeler ça des besoins (un tapis anti-dérapant pour la salle de bain, par exemple).
Ce que j'ai aimé : les passages où Jocelyne parle de sa fille, ceux où elle évoque son enfance. le personnage de son mari me laisse en revanche un peu perplexe ainsi que la façon dont le récit bascule : pas vraiment de subtilité là. Et à la fin, je ne sais plus trop quoi penser, tout ça est un peu "tristoune" et je ne sais pas si il y a une morale. Je trouve néanmoins le personnage de Jocelyne assez touchant dans sa naïveté et son désarroi - c'est finalement ce que je retiendrai de ce livre.
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Lu avec plaisir, mais une fois de plus je n'aurais pas dû lire trop de critiques à son propos car du coup j'attendais quelque chose de mieux. Ce roman reste l'occasion de passer un bon moment en compagnie de personnages du commun soudain saisis par la nécessité de remettre en question ce qui a fait leur quotidien. On peut facilement s'identifier à eux et se poser bien évidemment la question de ce qu'on ferait à leur place.
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Jocelyne tient une mercerie dans le nord de la France à Arras. Son personnage ne m'a semblé ni malheureux ni vraiment heureux dans ce quotidien bien rangé. A quarante-sept ans, après vingt années de mariage, elle a laissé ses rêves de jeunesse derrière. Les enfants sont désormais grands et indépendants. Son activité marche plutôt bien, et depuis quelques temps, elle anime un blog sur la couture qui rencontre un petit succès. Son époux Josselin travaille à l'usine d'Häagen-Dazs et a pour ambition de devenir un jour contremaître. Les sorties de Jocelyne se limitent au quartier où elle prend plaisir à retrouver Danièle et Françoise, les jumelles qui tiennent un salon de coiffure.

Un jour elle gagne au loto dix-huit millions d'euros. Que va-t-elle faire de cet argent ? Voici le sujet de ce court roman qui se lit assez vite. Je n'ai pas réussi à croire à cette histoire et aux personnages. C'est léger, mais l'écriture et l'intrigue ne sont pas parvenues à me distraire. Après tout, il en faut pour tous les goûts.
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Une écriture plus que correcte pour un roman qui aurait pu être mièvre sans cette qualité. En tout cas, une belle mise en scène d'un "accident" de parcours qui ne peut qu'avoir des conséquences mal maîtrisées: gagner une somme importante au loto ...et ne pas arriver à assumer la "liste de ses envies", au risque de se faire voler son gain !!!
Humour et maximes un peu toutes faites à toutes les pages, mais ça fait un "bien" souverain ; se lit en moins d'un jour , ne vous refusez pas ce plaisir.
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voilà un livre dont j'avais beaucoup entendu parlé et donc je voulais le lire depuis longtemps mais je voulais attendre que le buzz retombe. C'est chose faite et j'ai du mal à me faire une idée de mon ressenti, je me suis sentie proche de jocelyne car nous avons beaucoup de points en commun et j'aurais probablement réagi comme elle à la suite du gain, car je sais que l'argent ne fait pas le bonheur et trop d'argent est dangereux, on risque d'y perdre son âme et sa vie. Il y a beaucoup de personnes qui en gagnant au loto deviennent fous et se suicident ou perdent tout ce qu'ils avaient auparavant et que l'argent ne peut pas remplacer, bref c'est une histoire triste mais dont je me souviendrais longtemps et que je relirais probablement
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