La liste de mes envies

Nous faisons tous des listes. Listes de courses, de choses à faire, d'invitations à rendre, de livres à lire 📚
Mais une liste d'envies ?
Jocelyne Guerbette, mercière à Arras, ne se considère pas plus heureuse ni malheureuse qu'une autre. Mais lorsqu'elle apprend qu'elle a gagné plus de dix-huit millions à Euro Millions, elle se met à dresser une liste de ses « besoins ». Comment Jocelyne va-t-elle finalement disposer de cette somme faramineuse ?
Cette histoire soulève une question très importante : peut-on acheter le bonheur ? En filigrane sont abordées les questions philosophiques du besoin, de la satisfaction du désir, du bonheur, de la liberté,...
Une lecture bien agréable, bien que ce roman ne soit pas mon préféré de Grégoire Delacourt.

Au vu du nombre des critiques sur le site, je ne vais pas faire long ; une amie m'a prêté ce roman en me disant qu'elle avait bien aimé et comme j'en entend pas mal parler sur Babelio, je me suis lancée.
Je dois dire que j'ai beaucoup aimé et je suis même surprise qu'un homme ait pu retranscrire les émotions de femme avec beaucoup de justesse et de sensibilité... beau portrait de femme à la croisée des chemins devant un choix lourd de conséquences, qui ne seront pas sans amener des bouleversements dans sa vie.
Ce récit pose la question de l'usure d'un couple, du sens de la vie, de la confiance en soi et envers les autres.
Vraiment j'ai beaucoup aimé....

une déception pour moi, un livre un peu amer, dommage
le sujet aurait pu être intéressant (un gain au loto, que changeons-nous dans notre vie, comment l'annoncer aux autres, etc) mais Jocelyne et son mari sont des personnages un peu trop caricaturaux, leurs réactions diamétralement opposées après le gain aussi ... dommage

pourtant pourtant, j'aurais aimé aimer ce livre ! car j'aime la broderie et les arts textiles, car j'aime lire, car il y a des livres qui ne paient pas de mine mais sont très intéressants, car une réflexion sur la place de l'argent, sur le couple, etc, ca aurait pu me plaire ...
mais là, j'aurais dû me méfier, comme souvent quand il y a battage médiatique, c'est surfait, exagéré

Jocelyne a gagné à l'Euromillion;18 millions.... Qu'est-ce qu'on peut faire avec une telle somme? Qu'est-ce qu'on doit faire avec un tel paquet d'argent? Paraît qu'il y en a qui ne s'en remettent pas. Jocelyne va prendre son temps; le temps de lister ses besoins et ses envies; le temps de rêver à ce qui pourrait être.

Grégoire Delacourt s'est inspiré de sa maman, fan de tricot, pour créer Jocelyne qu'il nous présente comme une femme lambda, 47 ans, un mari, deux enfants vivants, des regrets, mercière, lucide, heureuse des bonheurs simples du quotidien... Et à travers la liste de mes envies, l'auteur nous rappelle que parfois le bonheur c'est de simplement continuer à désirer ce qu'on a déjà, c'est d'effleurer ses rêves, c'est d'avoir un large champs de possibles devant nous, sans s'y engouffrer avec précipitation.

Son roman est presque construit comme un long monologue d'une femme étonnamment bien appréhendée par un auteur masculin. La liste de mes envies est délicate et précieuse car elle replace au centre ce qui est important pour chacun, sans fard. Une belle lecture.

Après en avoir lu tant d'éloges, ce livre a plutôt été une déception pour moi. Je m'attendais à un "feel good book" sur fond de "le vrai bonheur est dans la simplicité", mais en fait j'ai trouvé cette lecture assez déprimante!

Je n'y ai pas retrouvé "des personnages simples et réalistes auxquels on peut facilement s'identifier", comme promis, mais plutôt des personnages insipides aux vies tristement pathétiques, qui m'ont plutôt inspiré de la pitié... Peut-être que certains ont pu s'y retrouver, mais pour moi, le personnage de Jocelyne n'est certainement pas un "role model" inspirant!

Le récit est tout de même bien construit et fluide. Ce livre n'est pas mauvais, mais personnellement, l'histoire et les personnages ne m'ont pas plu.

Jocelyne est mariée à Jocelyn. Elle tient une mercerie, vient de créer un blog qui marche bien ; elle a 2 enfants et des amis. Tout va bien dans sa petite vie bien tranquille ; que demander de plus, jusqu'au jour où elle découvre qu'elle a gagné au loto.
Et là, rien ne va plus. Qu'a-t-elle besoin de plus dans la vie ? Alors, elle commence ses listes : une voiture,non ; un voyage, non. Elle liste des choses toutes simples, celles du quotidien.
Est-ce que cet argent peut lui apporter plus de bonheur ?

J'ai aimé cette femme qui se pose de vraies questions, qui apprécie sincèrement et simplement la vie, qui diffuse autour d'elle son amour, sa générosité.

Un bon moment de lecture pour un livre qui se dévore rapidement.

PS : j'ai apprécié le film ; Mathilde SEIGNER est fidèle à l'image que je me faisais de Jo.

Que feriez-vous avec le gros lot de 18 millions d'euros ? Il nous vient des tas d'idées plus belles les unes que les autres mais attention... l'argent change le regard des gens et fausse les relations !! C'est ce que se dit Jocelyne heureuse gagnante de l'Euromillion. Alors elle hésite, écrit dans son carnets la liste de ses désirs, de ses envies mais l'argent ne peut pas tout...
Un roman que j'ai dévoré et vraiment apprécié. Malgré tous nos rêves, le bonheur est souvent dans les choses les plus simples de notre quotidien !!!

J'en ai entendu parlé une fois, deux fois, cinq fois.... et pour finir je me suis enfin décidée et j'ai plongé dans ses pages.

En tournant ce soir les dernières pages de ce livre, je me suis dit que pour une fois j'étais d'accord avec la plupart des gens et que le prix des lecteurs 2013 était mérité !

On se met très vite à aimé Jocelyne et sa petite vie simple mais satisfaisante. C'est une héroïne qui nous ressemble en quelque sorte. Elle lutte un peu pour joindre les deux bouts, elle ne vit pas avec le prince charmant mais son homme, il a peut-être beaucoup de défauts, elle l'aime...
C'est un peu ce qu'on attend toutes dans notre existence. Un métier qui nous passionne, un peu d'attention, un homme qui reste auprès de nous et qui nous aime, des enfants qui ont chacun leur caractère mais qu'on aime et dont on est fières.... Une petite vie sympathique sans rebondissement mais bon on sait bien que la vie est comme cela.

Sauf que Jocelyne, elle, n'est pas comme tout le monde. En effet, elle gagne le gros lot, 18 millions, rien que ça.... Et c'est là que tout bascule.

Je me suis surprise à sourire devant les listes qu'elle tient de ses envies... je ne les ai pas trouvées grotesques et j'ai beaucoup respecté la façon de voir de cette chanceuse malgré elle ! Grégoire Delacourt réussi à merveille à se glisser dans la peau de cette petite femme normale !

Un moment de lecture donc très agréable.

Mon seul regret ?
De ne l'avoir pas ouvert avant.
Il en vaut vraiment la peine !

Jocelyne est une femme de quarante sept ans très ordinaire qui tient une mercerie dans la petite ville d'Aras. Elle est mariée à Jocelyn, un ouvrier qui lui a donné trois enfants dont un est décédé à la naissance. Depuis cette disparition son mari ne lui manifeste peu d'attention quand à elle, elle fait de son mieux pour surmonter et maintenir l'unité dans son couple et sa vie familiale se contentant toujours du peu. Leur vie se déroule bon an mal an jusqu'au jour ou des voisines l'incitent à jouer au Loto et qu'elle décroche le gros lot. Cette somme astronomique qui devrait la rendre heureuse au contraire la mine, elle a peur de tout se qui pourrait changer se disant qu'au fond ce qu'elle possède lui convient très bien. Alors elle planque le chèque gagnant au fond d'une chaussure sans rien dire à personne en attendant de réfléchir à ce qu'elle va en faire. Elle fini par écrire une liste des ses besoins qui sont dérisoires, puis une liste de ses envies nullement extravagantes. Mais avant qu'elle n'encaisse les 18 millions d'euros, tout bascule, son petit bonheur qu'elle croyait préserver prend une tout autre tournure, l'appât du gain était devenu bien trop tentant ! L'auteur signe une comédie douce amer limite mièvre qui pose la question de l'argent fait-il le bonheur ? sauf que l'on connaît tous la réponse ! L'auteur fait une analyse de notre société de consommation très pertinente, il décrit manifestement toutes les questions que l'on peut se poser quand au pouvoir de l'argent et les rapports qu'il engendre avec l'entourage. A part ça ce court récit regorge de tant de clichés que l'histoire en devient ennuyeuse, sans compter que le personnage de Jocelyn fait pitié tant il est désuet. Compte tenu du tapage médiatique dont ce roman a fait preuve, j'espérais un récit marquant, ce fut une désillusion frustrante un peu à l'image de la vie menée par l'héroïne Jocelyn. Bien trop convenu à mon goût !
Lien : http://ma-bouquinerie.blogsp..

« Bouleversant, prenant »

Ce roman, j'ai tout aimé de la première à la dernière page. Lu en une journée, j'ai accroché dès le début et me suis très vite attachée à Jocelyne. J'avais envie d'être la meilleure amie qu'elle n'a pas eue, j'ai partagé ses bonheurs, ses peines, sa joie, sa tristesse… J'avais envie de la soutenir, de l'encourager, de la protéger plutôt de lui apprendre à se protéger. À la suite des pages et des courts chapitres dynamiques, j'ai pensé à plusieurs scénarii mais pas à celui qui s'est passé. J'ai eu mal pour Jocelyne et j'ai éprouvé de la colère. Il y a des moments que j'aurais aimé plus développé, sûrement pour les rendre plus crédibles et accentuer les émotions des personnages. Alors oui, il y a un côté gentillet, voire fleur bleue parfois.

Ce roman dénonce la violence « Mais les femmes sont toujours seules dans le mal des hommes. Si je ne suis pas morte à cette époque, c'est à cause d'une petite phrase banale. » (p.108) et la méchanceté des hommes « Elle avait rentré les mots en elle, cousu sa bouche et Jocelyn encore enfant avait vu le cancer du mal des hommes dans le coeur des femmes. » (p.157), la souffrance des femmes et met en avant de vivre le bonheur « J'aimais mes milliers d'Iseult de dixdoigtsdor. J'aimais leur gentillesse, calme et puissante, comme un fleuve ; régénérante comme l'amour d'une mère. J'aimais cette communauté de femmes, nos vulnérabilités, nos forces. » (p.137). Les valeurs humanistes ne s'achètent pas. J'ai beau avoir tout l'or du monde, je ne ferais jamais revenir ma maman partie beaucoup trop tôt. J'ai la chance d'avoir une meilleure amie qui m'a offert ce livre que je recommande.

Ce roman connait un succès international : traduit dans trente pays. Aussi, il a été adapté au cinéma et sortie en salle en 2014.