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sur 7655 notes
Pour son deuxième roman, Grégoire Delacourt, publicitaire qui a créé sa propre agence, a obtenu un beau succès puisque, avant sa sortie en livre de poche, son livre a dépassé les 470 000 exemplaires. de plus, "La liste de mes envies" est sorti dans 27 pays dont l'Angleterre et les USA avant d'être adapté au théâtre puis, bientôt, au cinéma.
Ici, l'auteur se met dans la peau de Jocelyne Guerbette (47 ans) qui se trouve un peu ronde et tient une mercerie, à Arras (Pas-de-Calais). Elle parle, se confie avec humour et réalisme. Il y a Jocelyn, son mari, qui travaille dans la crème glacée, et les enfants, Romain et Nadine, déjà grands, partis faire leur vie. Jocelyne a deux amies, Danièle et Françoise, jumelles, coiffeuses et esthéticiennes.
Son blog, Dixdoigtsdor, est un succès car elle y écrit « à propos du bonheur du tricot, de la broderie, de la couture… » mais voilà que, poussée par les jumelles, elle se laisse aller à jouer 2 € à l'Euromillion… le plus fort, c'est qu'elle gagne et… fait un malaise ! Elle n'en parle à personne, même pas à Jo, son mari, encore moins à ses copines. Nous la suivons à la FDJ, à Boulogne-Billancourt où elle va recevoir un chèque de 18 547 301,28 € après avoir vu une psychologue qui la met en garde contre toutes les catastrophes qui l'attendent.
Comme elle est à Paris, elle en profite pour faire les plus grandes boutiques. Chez Chanel, elle note la solitude sur le visage d'une actrice avant de s'en aller alors qu'elle aurait pu « dévaliser la boutique »… Les plus grands restaurants l'attendent mais, finalement, elle se contente du sandwich préparé par Jo : « aucun sandwich ne serait aussi bon que le sien ».
Gardant son secret pour elle, elle veut que rien ne change mais fait la liste de ses envies, savoureuse, étonnante parfois, amusante et surtout émouvante : « Être enviée… Qu'on me dise que je suis belle… » Ainsi, notre héroïne bien ordinaire se rend compte que les besoins permettent de penser que demain on sera encore vivant… mais voilà que survient la catastrophe : « L'argent ne peut acheter le bonheur mais peut le détruire. »
La vie de Jocelyne est bouleversée et elle constate : « Je suis aimée. Mais je n'aime plus. » Qu'importe. L'expérience aura été passionnante et révélatrice sans oublier de faire passer de délicieux moments au lecteur, ce qui est le principal.
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On m'a offert ce livre, je ne connaissais pas l'auteur. J'ai bien aimé, je me suis laissée envelopper par l'histoire.
Je l'ai trouvé émouvante malgré des personnages un peu lisse dans certaines situations. J'aurai aimé en peu plus de mordant.
Ce livre reste tout de même un jolie découverte.
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C'est une lecture en apparence que nous propose Grégoire Delacourt. Sans prétention, mais qui a rencontré un joli succès plutôt compréhensible. le roman contient en effet tous les ingrédients pour en faire une lecture plaisante : un personnage principal plutôt attachant, une histoire qui se déroule (presque) comme un conte de fées, des amitiés sincères…
Mais si l'ensemble a de quoi plaire, difficile pour moi de m'attacher en profondeur à l'histoire et à ses personnages. Peut-être trop courte, la liste des envies de Grégoire Delacourt propose un « livre bonbon » auquel il manque peut-être un ingrédient essentiel : l'alchimie entre l'histoire qu'il raconte et celle que souhaite découvrir son lecteur, l'empathie entre l'optimiste forcée qu'est Jocelyne et nous. Une lecture somme toute sympathique mais qui ne restera pour ma part pas gravée dans ma mémoire…
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Mouais...

On a beaucoup (trop) parlé de ce livre, peut-être que j'avais des attentes trop élevées, mais il ne casse vraiment pas trois pattes à un canard.

D'abord, c'est écrit comme un long slogan publicitaire, une avalanche de phrases tellement travaillées pour être poétiques et percutantes (drôles?) qu'elles m'ont empêchée de rentrer dans l'histoire. Histoire, qui n'a rien d'original, Jocelyne, l'héroïne, est mariée à Jocelyn (?????) et gagne quelques millions au loto. Effrayée de l'impact de l'acquisition d'une telle somme sur son quotidien, elle décide de le cacher à son entourage (on a déjà compris à ce moment-là du récit que Jocelyne est un peu nigaude).

Franchement, c'est niais et téléphoné. Dieu sait que ça ne me dérange pas de lire des livres niais et téléphonés, mais je trouve que c'est un livre qui se prétend plus sérieux qu'il ne l'est.

En fait je crois que c'est la héroïne qui m'a agacée, il ne suffit pas de dépeindre une pigeonne sans imagination pour rendre un personnage attachant, personnellement j'avais envie de mettre deux gifles à cette courge et de lui dire de se bouger les fesses (qu'elle a fort grosses apparemment...). Aucune évolution du personnage à la fin de ce roman sirupeux. Jocelyne reste parfaite et retrouve sa petite vie ennuyeuse.

J'imagine que la morale de cette histoire est quelque chose du genre "il faut profiter des petits bonheurs de la vie", comme celui de lire des livres intéressants, par exemple, ce qui malheureusement n'est pas le cas de celui-ci...
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A cinquante ans, Jocelyne tient une petite mercerie dans une petite ville tranquille. Elle a deux enfants, un deuil à porter et un mari à supporter, de plus en plus irascible. Elle ne demande pourtant pas grand chose, à part quelques kilos en moins, un peu de gentillesse en plus et de l'amour … le jour où elle gagne 18 millions d'euros, elle n'ose l'annoncer à personne, persuadée que cela n'apportera pas plus de bonheur dans sa vie, au contraire …

« Être riche, c'est voir tout ce qui est laid puisqu'on a l'arrogance de penser qu'on peut changer les choses. Qu'il suffit de payer pour ça. Mais je ne suis pas riche. Je possède juste un chèque de dix-huit millions cinq cent quarante-sept mille trois cent un euros et vingt-huit centimes, plié en huit, caché au fond d'une chaussure. Je possède juste la tentation. Une autre vie possible. Une nouvelle maison. Une nouvelle télévision. Plein de choses nouvelles. Mais rien de différent. »

Pendant un moment, elle se contente de dresser des listes, de ce qu'elle ferait, de ce qu'elle achèterait si elle dépensait tout cet argent. Et l'imaginer est déjà un bonheur à lui tout seul … Car finalement cet argent ne peut lui apporter ce qu'elle veut vraiment ..

Il n'y a que dans les livres que l'on peut changer de vie. Que l'on peut tout effacer d'un mot. Faire disparaître le poids des choses. Gommer les vilénies et au bout d'une phrase, se retrouver soudain au bout du monde.

Parce que nos besoins sont nos petits rêves quotidiens. Ce sont des petites choses à faire qui nous projettent à demain, à après-demain, dans le futur; ces petits riens qu'on achètera la semaine prochaine et qui nous permettront de penser que la semaine prochaine , on sera encore vivants.

L'argent rattrape-t-il le temps que nous n'avons pas assez passé ensemble? Les vacances loin les uns des autres, les manques, les heures de solitude et de froid? Les peurs?
L'argent réduit-il les distances, rapproche-t-il les gens?

Je possédais ce que l'argent ne pouvait pas acheter mais juste détruire .
Le bonheur.
Mon bonheur, en tout cas. le mien. Avec ses défauts. Ses banalités. Ses petitesses. Mais le mien.
Immense. Flamboyant. Unique. »

Si j'ai trouvé Jocelyne un peu trop simple parfois, et son mari trop caricatural à bien des égards, ce roman m'a happé et m'a intéressé pour son thème et la réflexion qu'il implique. La simple thèse que gagner au loto permettrait de satisfaire des envies temporaires, qui en appelleraient d'autres indéfiniment, rien que cette thèse est intéressante à développer à un moment où au cinéma on a tendance à ne glorifier que l'argent facile permettant de s'acheter des voitures, de belles maisons et des filles …

Un roman plaisant, mais pas un grand coup de coeur littéraire.
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Ce livre m'a été offert, donc me voilà partie dans la lecture de ce roman que je n'aurais a priori jamais acheté. A posteriori non plus, d'ailleurs. Pourtant le sujet était plutôt amusant. Jocelyne, une mercière de quartier, vit à Arras avec son mari, Jocelyn (non, ce n'est pas une faute de frappe, c'est bien Jocelyn et Jocelyne... rassurez-vous, ce n'est que le début). Elle joue à la loterie avec ses copines au café sur l'heure du déjeuner. Et pouf, la voilà à la tête de 18 millions d'euros. Au-delà de quelques maladresses du début du roman, on tient, là, un sujet qui offre de nombreuses possibilités de laisser libre court à son imagination.
Et pourtant, dans ce roman, tout est tellement plat et inexorablement prévisible. En premier lieu, j'ai eu beaucoup de mal avec l'écriture dans un style parlé. Cela m'a totalement empêchée de rentrer dans l'histoire et d'avoir le moindre sentiment pour cette brave Jocelyne qui m'a bassinée avec ses états d'âme... Ensuite, pauvre ou riche, elle est mal dans sa peau. Tout cela tourne en rond jusqu'au moment où Jocelyn la quitte, ce que l'on a bien envie de faire aussi à ce stade du roman. Je me suis accrochée jusqu'au bout, je n'aurais probablement pas dû.
J'ai fini le livre franchement agacée par le manque de subtilité de l'écriture et de l'intrigue. Par respect pour l'auteur, je n'irais pas jusqu'à dire que j'ai perdu mon temps. Quoique... A oublier donc !
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Encore un livre qui n'aurait pas retenu mon attention s'il ne m'avait été offert par l'une de mes hôtes à son départ.

Je ne connaissais pas le nom de cet auteur, Grégoire Delacourt, mais comme il a publié son premier roman en 2011, cela n'a rien d'étonnant, pour moi qui suis un peu éloignée des librairies.

Je me suis donc lancée dans cette lecture tout à l'heure, au moment de la sieste, et vu le contenu, je ne suis pas trop surprise de l'avoir déjà fini.

Que dire ? Une histoire banale (une mercière de 47 ans gagne au loto), peu crédible, vite écrite, vite lue. Une tentative de "dramatisation", puisque la dadame en question, satisfaite de son petit train train, décide de ne pas toucher la somme gagnée et se contente de faire des listes de ses envies. Mais elle doit être bien trop flattée d'être passée au rang de premier rôle de ce qui ne ferait même pas un bon scénario, pour tenter de les concrétiser, ses envies ! Et puis, au moment où elle se décide, c'est trop tard...


C'est un roman vide. A aucun moment Grégoire Delacourt arrive à nous faire croire qu'il est capable d'entrer dans la peau d'une femme. Il ne s'agit pas de sauter sur l'une de nos petite manies (faire des listes) pour devenir une femme. Mais plus grave, même son personnage masculin est une esquisse sans matière.

A lire que si vous avez deux heures à perdre, mais le résultat est garanti : elles seront perdues !
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Jocelyne dit Jo a épousé Jocelyn dit Jo.
Ils ont eu trois enfants, dont Nadège décédée à la naissance.Un drame,bien sûr.
Romain et Nadine sont grands maintenant.
Jo a sa mercerie.
Jo tient un blog et a une quantité de fans qui la suive régulièrement .
Un mari qui boit des bières sans alcool.
Elle s'entend bien avec les jumelles d'en face qui tiennent un salon de coiffure.Elles jouent à l'Euromillions et un jour, pousse Jo à miser une grille.
"Enfin!Enfin notre petite Jo va faire de beaux rêves cette nuit"(p 46).
Le destin va chambouler la vie de cette petite Jo!!!

Des chapitre courts,des mots qui vont droit au but,des mots qui nous charment, des mots qui nous serrent le coeur...Bref,une lecture attachante. Une lecture qui fait plaisir. Une lecture qui nous fait découvrir un style d'écriture agréable.
J'ai trouvé que l'intrigue est originale.Je ne m'attendais pas à cette histoire en ouvrant ce livre et cette histoire m'a plu.
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C'est souvent quand le drame survient qu'on se rend compte de la valeur des petits bonheurs et des plaisirs de la vie. Pour Jocelyne Guerbette c'est tout le contraire : elle est tout à fait consciente de mener une vie tout à fait simple de mercière à Arras, avec son mari Jo, des enfants devenus grands qui ont pris leurs distances, un blog de couture à succès (!), des amies rigolotes qui rêvent d'ailleurs, et n'a absolument aucune envie que ça change. A plus de 40 ans, elle a connu comme tout un chacun son lot de tristesse, de pertes et de deuil mais n'en garde pas d'amertume. Et puis un jour, elle gagne le gros lot au loto. Qu'en faire ? Comment l'annoncer ? Comment éviter que le fragile équilibre qu'elle a su donner à sa vie ne bascule ?
C'est un livre doux-amer qui se lit d'une traite, moins drôle et beaucoup moins optimiste qu'il n'y parait dans les premières pages, puisque l'argent réveille les plus bas penchants et peut venir à bout même de la femme la plus douce et la plus généreuse. Un constat banal mais joliment traité en phrases simples, fluides, douces. Pas le chef d'oeuvre attendu (qui m'a tout de même donné très envie de lire à présent le premier ouvrage de l'auteur, "L'écrivain de la famille") mais un très agréable moment de lecture et un rappel salutaire que le bonheur et la vraie richesse se trouvent peut-être là où on ne les voit pas.
Lien : http://anyuka.canalblog.com/..
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Je ne connais pas cet auteur et je n'ai pas non entendu parler de ce livre, je l'ai acheté simplement parce que je trouvais la couverture jolie. Je sais, ce n'est pas forcément la meilleure des motivations, mais quelque chose m'a dit à la lecture de la quatrième de couverture que je ne me trompais pas. J'ai trouvé ce roman excellent, je suis presque étonnée que l'auteur en soit un homme, tant il m'a semblé que l'écriture et la psychologie en était extrêmement féminine.

Jocelyne a 47 ans, vit à Arras, où elle tient une boutique de mercerie. Lorsqu'on est petite fille, on ne rêve pas de vivre à Arras et d'être mercière, ou alors, c'est rare. Pas plus qu'elle n'avait rêvé d'un mari plutôt lourdaud et dont les rêves s'arrêtent à l'acquisition d'une Porsche Cayenne, d'un écran plat et de la collec complète de DVD de James Bond. Ce mari qu'elle va épouser après être tombée enceinte, elle s'en est éloignée peu à peu. A 47 ans, ses enfants ont quitté la maison, son père est malade et n'a que des cycles de lucidité de 6 mn, au bout de ce laps de temps, il ne la reconnaît plus. Alors, elle vit en essayant de ne pas penser aux rêves qu'elle faisait petite fille, aux désillusions. Elle a ouvert un blog, y parle de tricot, de couture. Elle se trouve heureuse, a un mari qu'elle aime malgré tout, malgré surtout la crise qu'ils ont traversé à la mort d'un de leur nouveau-né: les accusations terribles qu'il a portés, les mots inscrits pour toujours dans sa mémoire. Ce mari, certes pas l'homme qu'elle avait rêvé d'épouser mais travailleur, fidèle et gentil, elle est décidée à s'en rapprocher, la maladie lui ayant finalement fait comprendre qu'elle lui était beaucoup plus attachée qu'elle le croyait. Une journée entre copine, un bulletin d'Euromillion enregistré pour rire, "et si on gagnait, hein, que ferait-on", et là effectivement le gros lot, 18 millions d'euro qui lui tombent du ciel. de peur que cet argent représente un danger pour son couple et sa famille, elle décide de cacher ce gain et le chèque qu'on lui a remis. Alors, en attendant de prendre la décision de révéler sa chance, elle fait des listes de ce dont elle a envie, pour sa famille, pour elle. de l'argent pour les enfants, une housse de couette pour leur chambre, la Porsche pour son mari, en économe pour les légumes, un nouveau tapis-antidérapant pour la salle de bain, un sac Chanel ou peut-être Dior... mais le chèque reste dans sa cachette, de peur de voir le nouvel équilibre qu'elle pense avoir retrouvé avec son mari, un nouvel élan amoureux, s'effondrer devant la perspective de cette fortune.

Les désillusions qui nous accompagnent dans la vie, devoir renoncer à ses rêves pour se construire, une réflexion trés réaliste sur l'argent et ses conséquences sur les êtres, j'ai tout aimé dans ce livre!




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