Les quatre saisons de l'été

Le Touquet, été 1999. On dit que c'est peut-être le dernier avant la fin du monde, si l'on croit ce que disent les gens.

Les quatre saisons de l'été c'est l'histoire de Louis et Victoire, d'Isabelle, de Louise et Robert et aussi celle de Rose et Pierre. Quatre histoires autour de l'amour.

Louis a 15 ans et il est très amoureux de Victoire, une jolie fille de 13 ans qui pense que « L'amour c'est quand on peut mourir pour quelqu'un. Quand on a les mains qui piquent, les yeux qui brûlent, quand on n'a plus faim. » Est-ce que les mains de Victoire piquent autant que celles de Louis ?

Puis il y a Isabelle, une trentenaire qui ne croit plus à l'amour, elle passe ses vacances avec son fils et sa mère au Touquet et y croise par hasard son premier grand amour…

Après 25 ans de mariage Monique, belle cinquantenaire trouve son mariage monotone et ennuyeux. Elle s'échappe et va passer quelques jours au Touquet, ose-t-elle se lancer dans une aventure ou trouve-t-elle un nouvel amour ?

Finalement, la belle histoire de Rose et Pierre, cinquante années de mariage d'amour et de partage.

Chaque histoire est unique, mais elles se mélangent et sans le savoir les personnes vont s'influencer un peu.

Une fois de plus Grégoire Delacourt a su décrire avec beaucoup de sensibilité les sentiments des uns et des autres. Quatre histoires simples et belles qui m'ont fait passer un beau moment de lecture.

Challenge Multidéfis
Challenge ABC

Beaucoup aimé lire ces 4 destins ! 4 personnages, 4 histoires.
L'amour et la mort en seraient les thèmes communs mais les épreuves de la vie y sont représentées à tout âge : ado, jeunes adultes et adulte.
Le tout d'une belle écriture dont on ne se lasse pas

Quatre couples, aux quatre saisons de la vie, se croisent sur les plages du Touquet en juillet 1999. Quatre histoires d'amour qui se répondent sur les accents d'un tube de Cabrel lors du bal du 14 juillet ou dans le hal de l'hôtel Westminster et sont unies par le langage des fleurs, omniprésentes messagères de l'Amour, des amours, de leurs joies et de leurs peines. En cette année redoutée, entre les prédictions de fin du monde de Nostradamus et le bug de l'an 2000, la fin de l'été sonnera-t-elle le glas des amours de Louis et Victoire, les adolescents qui découvrent la force des premiers émois amoureux et les chagrins qui les accompagnent et n'en sont pas moins violents ? D'Isabelle et Jérôme, les trentenaires qui se retrouvent par hasard et qu'une fin d'été avait déjà séparés vingt ans auparavant ? de Luoise et Robert, des quinquagénaires qui recherchent dans une sexualité épanouie, libérée et passionnée le renouveau d'un amour en déliquessence ? Et enfin de Rose et Pierre, les octogénaires qui se sont aimés toute leur vie d'un amour immenseque les vicissitudes et les drames de l'existence n'ont jamais entamé et qui se trouvent au bout du chemin ?

Le "fils de pub" comme il se définit lui-même, explore toutes les facettes de l'amour dans une prose des sentiments qui éveille en chaque lecteur certainement des souvenirs ou des situations vécues. L'envie de l'autre, le désir, la passion, la fougue mais aussi la tendresse, la douceur, la compréhension et la sensibilité se retrouvent dans ces histoires à la fois ordinaires et profondes. Avec délicatesse et bienveillance, dans un style mélodieux et subtil en harmonie avec la chanson de Francis Cabrel, l'auteur de "la liste de mes envies" nous livre la vérité des sentiments, des mots, des gestes et met en exergue l'ambivalence de l'amour : c'est bon ou ça fait mal. Parfois c'est même bon quand ça fait mal. Il nous exorteà dépasser la peur de l'abandon et de l'amour qui s'efface, à ne pas tomber dans une routine ou une monotonie fatale et à réinventer le merveilleux sentiment chaque jour, comme ses personnages dont nous partageons les émotions tendres, nostalgiques, mélancoliques, fragiles, fortes, vraies et éternelles.

Un mot sur la couverture : cette plongeuse en costume de bain vintage est parfaite sur ce fond bleu lumineux et solaire : l'Amour c'est un grand plongeaon, parfois un vrai Saut de l'Ange. On s'y jette avec passion et on y repense avec tendresse et nostalgie... comme lorsqu'on referme ce roman.

Plongez dans ce beau roman comme dans le bleu de sa couverture.
Un même lieu le Touquet, un même été 1999, une chanson "Hors saison" de Francis Cabrel, mais 4 amours aux 4 saisons de la vie.
Comment aime t'on à 15,35,55 ou 75 ans? L'amour n'est 'il pas universel quant il est sincère au point que ces 4 histoires se recoupent et trouvent un fil conducteur.
On retrouve dans "Les 4 saisons de l'été" toute la délicatesse de "La liste des mes envies". Un mélange de fraîcheur et de gravité.

une très belle plume dans un parfum estival avec plusieurs histoires, des couples qui se cherchent, qui s'aiment et qui s'apprennent. C'était une lecture intéressante, j'ai passé un bon moment parfois drôle parfois triste mais dirigé avec beaucoup d'élégance par l'auteur.

Les quatre saisons de l'été.

Quatrième de couverture

« Cet été-là, Cabrel chantait Hors saison et tout le monde chantait Cabrel.
Cet été-là, sur la plage du Touquet, les corps se dévoilaient, les c urs s'emballaient.
Cet été-là, sur les dunes immenses, se jouaient les destinées amoureuses de quatre couples, à l'âge des quatre saisons d'une vie.
L'été est-il toujours fatal aux histoires d'amour ?
Bouleversant et solaire, ce nouveau roman de Grégoire Delacourt retrace la trajectoire de nos blessures et nos élans les plus fous. »

Ce roman est constitué de quatre nouvelles, qui racontent quatre histoires d'amour, à quatre âges différents, à un endroit commun, la plage du Touquet, et toujours à la même date, la 14 juillet 1999. Les différents couples vont s'y croiser …

La première histoire d'amour, PIMPRENELLE, est celle de deux adolescents.

La suivante, EUGENIE GUINOISSEAU,
celle de deux anciens adolescents, mi trentenaires , mi quadras qui se retrouvent 20 ans après…

Viens ensuite JACINTHE, une femme de cinquante-cinq ans … qui éprouve le besoin de vivre encore une vraie vie de femme.

ROSE, la dernière partie, celle qui raconte l'histoire d'un vieux couple, soixante-quinze ans, cinquante-cinq ans passé ensemble…

« Les quatre saisons de l'été » est ma première lecture de Grégoire Delacourt et j'avoue avoir eu hâte de le découvrir ! Je suis rentré très lentement dans ce livre. Mon intéret s'est accentué, crescendo et j'ai trouvé que la dernière nouvelle était un peu comme le bouquet final d'un feu d'artifice.

J'ai été transportée par l'écriture délicate de l'auteur, à travers laquelle transparaît toute la tendresse qu'il a pour ses personnages. Des personnages d'une grande fragilité, en besoin d'affection et d'amour, naïfs dans leur vision de l'amour absolu mais tellement attachants.

Chacun des quatre personnages fait l'objet d'un chapitre, comme une nouvelle. Et si ces petites histoires peuvent paraître indépendantes l'une de l'autre au premier abord, on constate finalement qu'elles se rejoignent au Touquet.

Il est question d'amitié adolescente, des premiers émois amoureux, de ces phrases que l'on n'a pas dites et que l'on regrettera toute sa vie... dans un roman que Grégoire Delacourt a voulu dynamique et surprenant par moments.
Lien : http://carnetdelecture.skyne..

Les quatre saisons de l'été est un joli roman, composé de quatre histoires d'amour.
Quatre histoires se déroulant au Touquet lors de l'été 1999.
Des personnages dont les histoires se croisent, s'entrelacent, avant que les derniers chapitres nous dévoilent le fin mot de l'histoire :)
J'ai bien aimé les personnages, les quatre histoires, très réussies. Et la fin est pas mal du tout.
Ce n'est pas un coup de coeur, c'est pourquoi je mets quatre étoiles (et pas cinq) mais j'ai bien aimé ce roman, qui est charmant :)

Les quatre saisons de l'été pour quatre histoires d'amour, quatre personnages à 4 âges différents, pour quatre chapitres d'une vie, avec pour chacune un épilogue, plus ou moins heureux. Ces quatre nouvelles se répondent les unes les autres, par les lieux notamment et les différents personnages que l'on retrouve dans chacune des nouvelles, par petites touches et sous un regard différent. Ce livre est admirablement construit, une véritable partition autour du 14 juillet 1999 et du Touquet. Il y a une véritable poésie dans ce roman, avec ce langage des fleurs, et surtout des roses… et Cabrel qui nous accompagne également tout au long du récit.
On retrouve le Grégoire Delacourt de la liste de mes envies, plus que de son précédent livre On ne voyait que le bonheur, plus grave. Dans celui-ci, on retrouve son regard que je trouve assez triste et désabusé sur l'amour, mais aussi très juste et très beau. On retrouve aussi le thème du temps qui passe, des blessures d'enfance. La 3e nouvelle (je n'en dirais pas plus, au risque d'en dire trop), est particulièrement émouvante, même si toutes les autres sont tout aussi belles. Une belle réussite, un très beau roman.

Beaucoup de plaisir à lire cet entrelacs d'histoires d'amour qui se déroulent au Touquet à différents âges. Très bien écrit, entrainant et de jolis moments de poésie et de réflexion sur les chagrins d'amour. Belles leçons de vie. de plus, chaque chapitre porte un nom de fleur et nous sommes entre autres initiés au langage des fleurs.