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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'avais une certaine appréhension en commençant cette BD. En effet, L'URSS et son histoire me passionnent, j'ai beaucoup étudié cette période et ses acteurs. En revanche, je ne connais pratiquement rien de l'avant URSS, ni l'histoire des autres pays du Caucase.

Le premier succès de cet album, c'est que, dès la première page, on est en immersion totale dans un univers de violence, de haine. C'est froid, il n'y a aucun amour, ni de l'enfant pour ses parents, ni des parents pour cet enfant… Les jeunes années de Staline sont sombres, misérables, mais il est animé par une curiosité immense et une énorme soif d'apprendre !

Tout au long de ce récit, on guette chez Staline l'expression d'un côté humain. Mais rien, personne ne semble compter à ses yeux ! L'amour, l'attachement, l'amitié semblent être pour lui des notions inconnues. Son ascension rapide – et violente – de Staline nous le montre passant du rôle de petit caïd à celui de mafieux, puis de terroriste.

La violence et la noirceur sont oppressantes, renforcées par les planches où les cadres empiètent les uns sur les autres. le dessin, sec, précis et net, d'une qualité exceptionnelle, plonge le lecteur en apnée.

De mon point de vue, il s'agit véritablement d'un excellent album et j'ai extrêmement hâte que le second tome paraisse…

Enfin, je tiens à souligner le remarquable travail de la maison d'édition Les arènes : le résultat est toujours à la hauteur !
Lien : https://ogrimoire.wordpress...
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Les éditions "Les Arènes" ont très dernièrement publié une excellente bande dessinée sur Staline (1878-1953) et, plus spécialement, sur ses années de jeunesse. le scénario est d'Arnaud Delalande et d'Hubert Prolongeau, tandis que les dessins (vraiment de très haute qualité) sont d'Eric Liberge.

Sur quelques 71 pages, la jeunesse de Staline est présentée par l'ancien chef d'Etat soviétique lui-même (à un collaborateur qui prend en note et dont l'avenir n'est de ce fait pas assuré...), et cela depuis sa naissance en Géorgie jusqu'à sa déportation en Sibérie par la police secrète du tsar. L'album donne à (re)découvrir l'empire des tsars de la fin du XIXe siècle, où le servage n'avait pas encore été aboli (quoique Napoléon l'ait supprimé à son arrivée, comme l'observe Tolstoï dans Guerre et paix). La misère régnait, à telle enseigne que les deux premiers enfants des parents de Staline étaient décédés en bas âge. Son enfance n'a pas été confortable, tant s'en faut, son père (cordonnier) ayant fini par sombrer dans l'ivrognerie. L'enfant subissait régulièrement sa violence et ses maltraitances. Mais, grâce à l'extrême bienveillance de sa mère, il a pu s'extirper de ce monde (délétère) et intégrer un séminaire de la capitale (Tiblissi, anciennement Tiflis). Là-bas, la russification est intense. Celui qui allait devenir "Le père des peuples" s'y instruit, en lisant tout ce qu'il pouvait (y compris les ouvrages -français- interdits). Cependant, il se détourne de la voie religieuse, afin de prendre part à la "lutte"!

Cette bande dessinée est une véritable réussite! L'on en attend la suite avec la plus extrême impatience!
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Staline raconté par lui même, il invoque son enfance dans ce tome. Liberge a fait un travail de dingue dans la mise en page, colorisation et dessins des différentes planches. le trait est sûr, et l'ayant vu en dédicace, très rapide, en trois coups de crayon les traits de Staline apparaissent.
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