Philip Delerm a été ma révélation du prix du jury du point avec «
Elle marchait sur un fil ». Dans ce roman j'ai adoré le style de l'auteur qui nous parle des petits moments de la vie. Mon père nous racontait de nombreuses fois sa première gorgée de bière, celle qui désaltère, celle qui fait fantasmer !
Mais Philip Delerm était un auteur que je ne connaissais pas et je dois reconnaître que malgré de nombreuses critiques négatives trouvées sur le net, c'est un véritable coup de coeur.
Philip Delerm est un auteur qui parle de la vie. Ces romans sont de vraies bouffées d'air frais car ils sont vrais, ils ne s'encombrent pas de faux semblants. Ici, l'histoire n'est pas plus que ce qu'elle est : des chapitres de vie, des moments que l'on connait tous, dans lesquels on va pouvoir tous se retrouver. Des moments qui nous touchent.
Avec « Les eaux troubles du mojito » on passe des bons moments comme en compagnie d'un ami. Ces temps de vies m'ont touchés, m'ont émus. J'avais envie qu'elle n'en finisse pas.
Alors oui ce n'est pas un grand roman. Mais un livre doit il être primé par les grands prix pour devoir nous toucher en plein coeur ? Celui-ci m'a bouleversé car il nous montré la vie, celle que l'on vit tous les jours, celle qui nous fait rêver et pleurer. Ecrit sous forme de petits poèmes, cela fait chaud au coeur de voir que dans ce monde de destruction, on vit tous les mêmes événements. On apprécie, on rit, on partage, on se sent seul. Chacun à son tour ou tous ensembles. L'important c'est de vivre !
Ce petit recueil de bonne humeur, je vous le conseille sur un coin de la table de chevet à ouvrir de temps en temps ou à lire d'une traite. Les histoires sont courtes, il y en a pour tous les goûts, on les ressent comme on le veut, mais surtout on réalise que le monde est encore un peu solidaire, et ça rassure !