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3,59

sur 362 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
A la lecture du premier chapitre de ce livre je me suis dit que j'allais m'ennuyer! Encore un auteur qui a besoin de coucher sur le papier ses souvenirs. Et puis ho! agréable surprise! je me suis laissée happée par l'écriture légère, irrévérencieuse et drôle de Nicolas Delesalle. Pour reprendre certaines critiques, il y a du Philippe Delerme dans cette prose. Chaque chapitre se lit comme une nouvelle. Et l'auteur aurait peut-être dû comme il en a l'habitude écrire un nouveau livre de nouvelles. Car à vouloir faire un roman il s'est parfois perdu dans des longueurs et redites. Les meilleurs chapitres sont les plus courts. Et c'est notamment avec le second chapitre, court et incisif, que je me suis laissée portée par son écriture. En revanche, les longues digressions sur les atermoiements amoureux de l'ado face à Ines sont d'un ennui!!!!
L'ensemble est toutefois agréable à livre. Un excellent livre de vacances car si on ne rit pas toujours, on sourit beaucoup. Et puis un grand merci pour l'hommage fait à ses anciens professeurs! on nous oublie si souvent!
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Très joli roman que ce premier roman, une vraie belle surprise, un vrai coup de coeur.
Avec une très belle plume, une langue très imagée, l'auteur égrène ses souvenirs d'enfance et d'adolescence, au rythme de chapitres plus ou moins longs, c'est selon ! Chaque chapitre évoque une tranche de vie, un souvenir, et c'est un régal de lecture. Les pages qu'il consacre aux profs qu'il a eus (et ceux qu'il n'a pas eus) sont délicieuses et parleront j'en suis sûre à beaucoup d'entre nous, ces profs, et certains plus que d'autres, qui nous donnent beaucoup (pour lui, notamment le goût de la lecture), qui fabriquent un adolescent et parfois façonnent un homme. Il nous raconte l'école comme un spectacle qu'on lui a donné à voir, c'est d'une justesse incroyable, d'une grande finesse mais aussi d'une grande pudeur, et plein d'humour.
Il y a tant de choses, tant de détails, très personnels et très intimes dans ce livre qu'il est difficile de le résumer, mais on ne peut que le recommander vivement, chaudement, car c'est un livre qui nous parle, malgré son côté très personnel, presque journal intime. C'est un livre qui fait du bien, même s'il peut rendre très nostalgique, attention aux coeurs fragiles, certaines pages m'ont presque fait venir les larmes aux yeux. Il y a aussi beaucoup de tendresse et de douceur dans les mots de Nicolas Delesalle et dans cette évocation du temps qui passe. ‘Tout passe, tout casse, tout lasse »
Le chapitre « L'herbe coupée » où deux espaces temps s'entremêlent (un souvenir d'enfance qui lui revient lors d'un trajet dans un taxi à Budapest) avec pour trait d'union une chanson des Bee Gees est sans doute le chapitre qui m'a le plus émue. Même si beaucoup d'autres m'ont touchée. Sa façon de raconter son enfance, sa famille, sa relation avec ses soeurs, son père, sa mère, toutes ses premières fois, ses premiers émois, bref tout ce qui a fait l'homme qu'il est devenu, et surtout le père qu'il est devenu, est très touchante. Ce livre est empreint d'un sentiment universel, la nostalgie. Et c'est un livre qui rend très nostalgique.
Ce livre m'a rappelé un livre lu il y a déjà longtemps, « La première gorgée de bière », de Philippe DELERM.
Merci encore à Babelio, Pierre Krause pour cette découverte et au label Préludes, très prometteur.
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Un homme, le narrateur, se retourne sur son enfance et son adolescence ; il raconte sa jeunesse à Anna, sa future arrière-petite-fille qui bien sûr est loin d'être née. Il a quarante ans et s'imagine mort, ayant laissé à Anna une lettre - assez longue - contenant des " fragments d'enfance ordinaire qui ont transformé un jeune garçon ordinaire de banlieue parisienne en un homme ordinaire du XXIème siècle ... "
Mais elle est tout sauf ordinaire cette lettre : l'écriture est originale, avec un vocabulaire étonnant et des formules surprenantes qui sonnent juste ; on sourit souvent à la description des moments qui ont compté : les vacances d'été, les filles, la première communion, Raspoutine le chien etc ... Il y a de très belles pages sur l'école, les profs, la découverte de la lecture.
Des chapitres courts comme autant de nouvelles, de tranches de vie constituent ce récit, cette histoire d'un homme qui a été plutôt heureux, plutôt aimé et qui a l'oeil - et le mot - à la fois tendre et acéré.
C'est ça le bonheur, non ?
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Nicolas Delesalle décide de se lancer dans l'écriture de son premier roman et propose alors Un parfum d'herbe coupée. Avec une écriture légère et authentique, il nous délivre des souvenirs de son enfance lointain et pourtant si proche.

A travers de courts paragraphes, l'auteur nous raconte des souvenirs de sa jeunesse où plutôt de Kolia, jeune homme aux multiples racines. Un petit rien évoque un moment comme celui du dernier échange avec son grand-père, le jour de l'enterrement de sa grand-mère. Il n'avait plus déjà toute sa tête, mais dans un sursaut de lucidité ou de folie, il lui dit :"tout passe, tout casse, tout lasse". Une phrase qui a jamais le marquera. Existe t'il alors de belle chose dans la vie? Bien entendu. D'ailleurs, d'autres histoires vont lui revenir en mémoire tels que la construction de fusées avec des sauterelles comme passagères, les descentes secrètes pour regarder le film X de Canal + ou encore la mort de l'animal de famille qui a toujours été là.

Charmant et touchants, les histoires ne peuvent pas laisser totalement indifférents. Des souvenirs plus personnelles nous ramène nous aussi à une époque plus lointaine. La fin du livre avec la mort du chien qui a toujours été dans la maison m'a rappelé la perte de ces animaux qui par leur présence discrète mais véritable ont bercé ma jeunesse. Que de douces réminiscences et un peu de peine d'avoir perdu des choses que l'on aimait et qui nous ont tant apporté. Il est agréable parfois de faire un bon dans le pays de la nostalgie surtout quand la plume est maniée avec talent.

Un livre qui se dévore avec une tendresse enfantine et un petit sourire espiègle. Je ne doute pas que Nicolas Delesalle continue d'écriture et de surprendre les lecteurs pour leur donner un peu d'enchantements et de rêves.
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Souvenirs et promenade du temps « Tout passe, tout casse, tout lasse. »
Les tableaux de son passé sont composés avec justesse et sincérité. Une lecture fluide et captivante, le seul défaut il manque un fil conducteur.
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Quelle belle plongée dans l'enfance !

J'ai passé un agréable moment de lecture avec ces petits bouts d'aventures qui font une vie et des souvenirs.

Mais aussi des petits renoncements à l'enfance, marquant le début de l'âge adulte.

L'image que je retiendrai :

Celle du narrateur découvrant son père pleurer, une nuit.
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Merci aux éditions Préludes et au site Babelio qui m'ont permis de recevoir et de découvrir ce livre. J'ai passé un bon moment de lecture : le texte est empreint de fraîcheur, de tendresse et d'humour. le narrateur, Kolia, balaye ses souvenirs d'enfant en relatant les moments forts qui sont gravés dans sa mémoire. Ces instantanés ressurgissent à la mort de son grand-père, malade d'Alzheimer et qui, avant de mourir , a prononcé la phrase « tout passe, tout casse, tout lasse. ». Cette maxime déclenche l'envie, pour Kolia, d'écrire ce qui lui semble important, pour le transmettre à Anna, l'arrière petite-fille qu'il s'invente.
Se succèdent alors une suite de petits récits sur l'enfance : la première communion et les désillusions de la religion, les premiers émois, les professeurs qui l'ont marqué et l'ont aidé à se construire, les vacances à la campagne, les prises de conscience de l'adolescence, le rugby, la complicité avec son chien Raspoutine..etc
J'ai retrouvé un peu l'esprit de Delerm dans « La première gorgée de bière. ». C'est un livre dont on peut savourer les chapitres indépendamment les uns des autres, où se mêlent émotion et humour, voire dérision. Je trouve qu'il aurait pu prendre le titre d'un des livres d'Amélie Nothomb : « la nostalgie heureuse »...Cette expression correspond parfaitement à l'état d'esprit du livre !
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C'est doux, c'est rendre, c'est nostalgique, c'est beau : le narrateur nous fait revivre aujourd'hui certains (pourquoi ceux-là se demande-t-il lui-même?) de ses souvenirs, notamment de famille. On sourit souvent et on passe un très bon moment.
Superbe titre aussi.
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... et mille petits bonheurs liés au souvenir.
Tendre évocation de ces petits riens dont on se souvient et qui font notre richesse. Un plaisir de lecture.
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"Tout passe tout casse, tout lasse". Voilà une phrase bien énigmatique prononcée par le grand-père de l'auteur quelque temps avant son décès. C'est donc sur cette phrase, que Nicolas Delevalle revient sur ses souvenirs d'enfance avec nostalgie. Il nous parle ainsi de ses erreurs, de ses petits bonheurs, de ses bons souvenirs comme de ses mauvais avec délectation.....

J'ai beaucoup aimé ce roman plein de tendresse, même si les souvenirs ne sont pas dans l'ordre chronologique. J'ai lu que cela avait gêné certains babéliotes mais il n'en a pas été de même pour moi. Nous-mêmes, quand nous racontons nos souvenirs à nos enfants, ne les racontons pas dans un ordre précis mais plutôt en fonction de ce qui revient au fur et à mesure que nous nous livrons.
J'ai trouvé l'écriture agréable, avec quelques envolées lyriques..
Pour moi, un roman qui fait du bien...
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