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3,59

sur 362 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Avec ce roman , l'auteur touche à l'enfance / adolesence et aux souvenirs.

Kolia nous partage les siens . Tout commence avec le jour de l'enterrement de sa grand-mère. Puis viennent : les filles , le clip "Thriller ", les vacances en famille, les premiers émois amoureux, les heures de colle hebdomadaire grâce à qui le plaisir de la lecture est arrivé, les professeurs qui l'ont marqué, ses deux soeurs en plein changement à l'adolescence, les castagnes au rugby, les délice-choc...

Autant de souvenirs qui tout à tour ravivent les nôtres. Pour moi c'est les cueiilettes de mûres l'été avec ma grand-mère pour en faire de la gelée, les ballades en campagne accompagnée des chiens, le moment où l'on donnait le biberon aux brebis chez mes grands-parents, la décoration de la maison le premier week-end de l'avent avec en fond les chansons de Tino Rossi, la cueillette des champignons, les premiers petits copains, les premières boums.....

Tout ceci fait du bien. C'est comme une caresse qui nous rappelle ce que nous sommes : des enfants ayant grandi mais qui le reste toujours un peu. Et ces souvenirs qui resteront ancrés en nous à jamais.


J'ai aimé cette lecture, j'ai adoré me plonger dans sa vie tout en nostalgie mais aussi avec beaucoup d'humour.
Allongée sur mon transat au soleil,en pleine lecture, j'avais l'impression moi aussi de sentir "ce parfum d'herbe coupée".

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C'est le livre des souvenirs. L'auteur, Nicolas Delesalle, évoque les souvenirs de son enfance et de son adolescence, dans un livre qu'il écrit pour laisser une trace à son arrière petite fille qui n'existe pas encore. Il fait revivre les personnes, les paysages, les livres, les objets, son chien Raspoutine, qui ont compté pour lui : Des petits riens, des moments, de poésie, d'émotion, de rires que l'on n'oublie pas mais qui nous font grandir. Il se souvient des livres qui l'ont marqué comme siddharta de Hermann Hess, des enseignants qui l'ont guidé, des conseils de ses professeurs, en particulier ceux de M. Gayret, professeur de Français,  « Prenez des notes ; si vous lisez sans prendre de notes, vous ne lisez pas ».
Alors, en découvrant ce roman, le lecteur, à son tour, se remémore son propre passé, ses instants d'enfance, ses premières fois.
Nicolas Delesalle porte aussi un regard juste et sensible sur les années 1980. Un premier roman plein de vie et de légèreté mêlant humour et nostalgie.
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J'ai pioché ce livre pour sa couverture d'enfance et de vacances. Et parce que l'auteur porte mon nom de famille. (Pour ceux qui se demanderaient si je suis tombée sur la tête : j'utilise mon nom d'épouse comme nom d'usage).

« le jour où mon père a débarqué avec son sourire conquérant et la GTS, j'ai fait la gueule. Mais j'ai ravalé ma grimace comme on cache à ses parents l'odeur de sa première clope. J'ai dit “ouais”, j'ai dit “super”, la mort dans l'âme, même si j'avais compris que la GTS pour la GTX, c'était déjà le sixième grand renoncement, après la petite souris, les cloches de Pâques, le père Noël, Mathilde, la plus jolie fille de la maternelle, et ma carrière de footballeur professionnel. »

Ce livre est un parfum d'enfance. L'auteur se souvient de moments de son enfance, et les raconte. En modifiant un peu, car dans le roman, le narrateur s'appelle Kolia, sa mère est russe, avec une grande famille russe, est prof de russe, et le père est né en Amérique Latine, et ils vivent à Paris, et ont une maison de vacances en Province. Parce que ce jour-là, au début du roman, il assiste aux funérailles de sa grand-mère du côté paternel, et revenus dans la petite maison de ses grands-parents, il voit son grand-père allongé en train de dormir sur le canapé, bien raide, comme s'il était mort. Il le regarde pendant longtemps, avant qu'il'se réveille. Son grand-père est atteint de la maladie d'Alzheimer. Mais au réveil, il se lève, voit son petit fils et lui dit "Fiston, tout passe, tout lasse, tout casse". Après réflexion, revenu chez lui, il se demande s'il restera des traces de lui, plus tard. Alors il se projette, et écrit ce livre à une hypothétique arrière-petite-fille. Il raconte son enfance, et sa préadolescence, des fragments de vie, des instantanés, des parfums, la route des vacances, les jeux de billes, ses soeurs, le paysan Totor et ses cèpes, la maison de Babou, sa grand-mère, l'étang, les prairies, les jeux avec les cousins...

J'ai beaucoup aimé son style, pur, simple, j'ai savouré chaque chapitre. Parfois, on pourrait même entrevoir le Petit Nicolas. Il parle de ses amis, ses amours, son enfance et les livres, lectures dûes à une de ses profs. Il se souvient de ses professeurs. C'est plein d'humour et de poésie. Il parle de son père, des choses partagées, ses rêves, ses tristesses, ses incompréhensions. C'est magnifique. Mais j'avoue que les 3 derniers chapitres m'on semblés longs voire ennuyeux. Mais c'est vraiment, vraiment un chouette livre. Il est sorti en Livre de Poche.



(Un apparté : il parle tout le temps de son chien Raspoutine, et ce qui m'a agacée, c'est que lorsque le chien a chaud, ou a bien couru et se repose, il dit que son chien "ahane". Au lieu de "halète". Ça m'a agacée, 5 fois dans le livre.)

Un parfum d'herbe coupée - Nicolas Delesalle, ed Préludes 2014, livre de poche 2015, 284 pages.
Lien : https://melieetleslivres.wor..
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Tout passe, tout casse, tout lasse. Ce sont les derniers mots que son grand-père livrera à Kolia juste avant de mourir.
Dès lors, l'auteur, prend conscience que la vie passe à une vitesse que l'on ne contrôle pas et décide alors, afin de laisser une trace de son passage, d'écrire une lettre à son arrière petite fille pas encore née.
Cette lettre est la retransmission de tous les souvenirs essentiels à sa vie.
Des instantanés, des moments de vie, avec ce que sa mémoire en a fait.
Parfois, une simple odeur peut vous transporter, faire ressurgir des souvenirs enfouis.
Un livre empli de nostalgie, tendre, chaleureux.
J'ai beaucoup aimé cette lecture.
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Kolia, le narrateur, va définir l'adulte qu'il est en dépeignant l'enfant et l'adolescent qu'il fut. Il va partager ses premières expériences, ces premiers riens dans une vie, qui pourtant vont conditionner son devenir. le premier baiser, la première rencontre avec la mort, la maison de famille, les vacances, … Des tranches de vie avec les personnages qui ont peuplé sa vie: ses parents, ses soeurs, le berger allemand, les copains, les petites copines, mais aussi des rencontres anodines et pourtant marquantes.

Un récit enjoué, parfois cocasse et drôle, parfois tendre. Etant à peu près de la même génération que le narrateur, je me suis retrouvée dans certaines de ces scénettes. Certains souvenirs se sont rappelés à moi comme le premier walkman (pour ma part reçu pour ma seconde communion), la découverte du clip Thriller de M. Jackson, cette odeur d'herbe coupée quand ma mère tondait notre carré de pelouse, des lectures communes aussi, et ces premières fois…

Un roman chaleureux et résolument gai, qui m'a fait sourire plus d'une fois, mais qui a fait aussi remonter beaucoup d'émotions. Une agréable lecture.

Lien : https://lyseelivres.wordpres..
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C'est un peu mes souvenirs d'enfance de quadragénaire que j'ai retrouvés au fil des pages.
Un homme écrit, pour sa future arrière petite fille Anna imaginaire, ces petites bribes de vie de l'enfance à l'âge adulte.
La fin est touchante.
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Un parfum d'herbe coupée c'est autant d'instantanés de vie de l'enfance de Kolia, ces petits riens qui forment un tout. Ces petits riens que l'on a tous vécus et qui résonneront tout particulièrement aux quadras qui ne manqueront pas de se retrouver sur ces clichés un peu jaunis par le temps mais qui font un bien fou.
La grand-mère de Kolia vient de mourir de vieillesse, comme on dit, son grand-père est très affecté et Kolia ne doute pas que très vite son tout viendra. Alors entamant sa trentième longueur à la piscine entre les gros et les petits culs, Kolia voudrait que son arrière-petite-fille qu'il appelle Anna dont les atomes qui composeront son corps, son cerveau et ses yeux se cachent à la surface de la planète, dans les nuages, les océans, les forêts, dans les molécules d'un saint-nectaire en train d'être affiné en Auvergne, dans l'écaille d'un saumon qui vient de sauter au-dessus d'une petite cascade en Alaska... se souvienne des fragments d'enfance ordinaire qui ont transformé un jeune garçon ordinaire de banlieue parisienne en un homme ordinaire du XXIème siècle.

Et c'est parti ! Envoyez les violons, laissez les mouchoirs dans leur boîte, mais entraînez vos zygomatiques, vous allez vous surprendre à rire de situations que l'on a tous vécues.
Un parfum d'herbe coupée nous embarque à bord d'une Renault 25 GTS bleu perroquet, avec le chat, le chien, les trois enfants, le père qui fume au volant et la prévention routière qui ne savait pas encore qu'il était vital d'attacher ses ceintures de sécurité ; à la découverte des premiers émois en regardant en crypté le premier samedi du mois le film X sur Canal Plus ; en passant par la découverte des mots et de l'écriture grâce à Boris Vian, puis de la littérature en général, à celle du clip de Thriller en regardant Champs-Élysées sur Antenne 2 ; en partant vivre les aventures de Bob Morane via le walkman Sony que votre mère menaçait de vous confisquer si vous ne débarrassiez pas le lave-vaisselle ; en passant par la découverte des filles, le tout accompagné du chien de la famille, Raspoutine.

Un parfum d'herbe coupée est rempli de ces petits détails de l'existence qui braquent les projecteurs sur les âges de la vie. Ce roman c'est un peu comme quand on évoque avec nos frères et soeurs nos souvenirs d'enfance avec légèreté et que l'on rit de situations vécues. Un livre universel en somme. Très bien écrit mêlant émotion et humour, ce livre se déguste, se savoure telle une madeleine de Proust. Outre le fait que j'ai l'impression que Nicolas Delesalle a écrit mes souvenirs d'enfance, Un parfum d'herbe coupée m'a évoqué à la fois La Première Gorgée de bière et autres plaisirs minuscules de Philippe Delerm et Une vie française de Jean-Paul Dubois. Un livre délicieux à découvrir !
Lien : http://the-fab-blog.blogspot..
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Un concentré de poésie. Pas vraiment un roman, plutôt un recueil de souvenirs qui pourraient être les miens, les tiens. Il se dévore le sourire aux lèvres.
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Une bonne lecture qui me rappelle un peu Philippe Delerm par ses descriptions sur des moments simples de la vie
Lien : http://lolobouquine.canalblo..
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Une fascination du temps qui passe, c'est ce que DELESALLE semble nous livrer… en révélant avec une telle poésie enrobés d'humour des instants bien particuliers de son enfance, des instants qui changent tout ! il livre tel un leg, une toile, brossé d'impressionnisme, une palette des grands thèmes de la vie.
On s'approprie l'histoire, se remémorant soi-même ses propres instants ; le titre est déjà un souvenir commun qui s'approprie notre odorat et notre mémoire ! on devine un manque chez l'auteur qu'il semble vouloir combler en léguant à une petite fille imaginaire, des instants, une transmission… Une belle idée, une belle écriture et de belles odeurs nous accompagnent au fil des mots.
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