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3,59

sur 362 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Lorsque j'ai ouvert ce livre je me suis dit que je n'arriverai pas au bout. Tout me laissait croire que ce livre ne m'intéresserait pas d'abord ces tranches de vie même pas ordonnées puis cette écriture très "moderne".
"Tout passe,tout casse, tout lasse" voici les derniers mots que Kolia entendra de son grand père. La suite c'est sa vie ou plutôt des tranches de sa vie dans lesquelles on peu s'identifier.
Ce livre a fait ressortir beaucoup de souvenirs du fond de ma mémoire des bons des moins bons, j'ai rit, j'ai pleuré. Merci Nicolas delesalle pour toutes ce retour en arrière qui me rappelle d'où je viens et qui je suis....
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L'écriture est poétique, drôle, légère et touchante. Elle raconte par une série d'anecdotes le passage de l'enfance à l'âge adulte à travers une série de petites histoires sur l'amour, la religion, la vieillesse, les espoirs, le sexe, les déceptions et la découverte du véritable bonheur ainsi que de son côté éphémère. Chaque chapitre renvoie le lecteur à ses propres souvenirs et émotions.
Certains pourront être perturbés par le rythme de l'histoire qui, suivant les le fil de la pensée du narrateur, est plutôt décousu.
C'est une belle ligne de souvenirs qui permet de suivre la construction de l'enfance et l'adolescence, et et de répondre à cette énigme simple: que reste-t-il de familier de notre passé ?
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"Un parfum d'herbe coupé" est le premier roman de Nicolas Delesalle. Il semblerait pourtant que l'auteur ne débute pas en littérature puisqu'il a déjà écrit mais sous une autre forme : twitter ou textes numériques et articles, car il est grand reporter.

Ce quadragénaire propose un livre très agréable sur la forme et sur le fond ; il relate ses souvenirs d'enfance dans un esprit de témoignage intergénérationnel pour un passage de relais.
Au début du roman, Kolia (drôle de nom au premier abord mais l'origine russe du narrateur le justifie); Kolia donc, va assister à la fin d'une génération, celle qui a traversé le 20ème siècle. A l'enterrement de sa grand-mère, Papito (le grand-père) dont la mémoire à déjà été affectée par la maladie d'Alzheimer, va lui dire une dernière phrase dans un élan de lucidité : "Tout passe, Kolia. Tout passe, tout casse, tout lasse."
De là, une réflexion sur lui-même (qui est-il ?) et l'envie de témoigner de son époque, de laisser une trace à la génération future incarnée par Anna, son arrière petite fille, qui n'est pas encore née et donc totalement fictive.

Les chapitres vont se succéder avec de jolis titres originaux comme "toutes mes billes pour y croire" pour évoquer son rapport à l'église et au catéchisme. L'ordre des chapitres pourrait être modifié car il n'y a pas toujours de lien entre les thèmes abordés. Mais ce qui est important, c'est que l'écriture de Nicolas Delesalle est suffisamment dynamique pour éviter une présentation qui ressemblerait à un inventaire. C'est vrai que c'est la difficulté de ce genre de roman, ne pas tomber dans une succession d'anecdotes.

Nicolas Delesalle réussit ce roman car il sait être drôle, triste ou nostalgique bienveillant alors qu'il a une vie assez ordinaire. Je m'y suis même retrouvée car tous les sujets abordés sont communs au plus grand nombre : les départs en vacances, la découverte des plaisirs du sexe, les événements exceptionnels partagés avec les parents, avec les copains, les profs qui ont marqué, la drague, la musique, la mort, la maison d'enfance, les crises familiales... Et puis, il y a les premières : la première cigarette, le premier boulot, les premiers livres, le premier baiser, la première rupture...
J'ai particulièrement apprécié "la générale" qui m'a rappelé une dérouillé au basket (ce n'était pas au rugby comme dans le roman) que je n'ai jamais oublié. A noter également les lectures qui ont marqué et les références que je partage : Boris Vian et Hermann Hesse entre autres.

Si on compare Nicolas Delesalle à Philippe Delerm ce n'est pas par hasard. Il sait saisir les moments essentiels qui permettent de grandir, ces moments de la vie qui peuvent sembler futiles mais qui ne le sont pas.
Ce n'est pas un roman extraordinaire, mais c'est un livre qui fait du bien. C'est donc une découverte très agréable pour moi; je l'ai faite grâce à Babelio qui m'a permis de rejoindre le Club des Lecteurs Relay à l'occasion de l'édition 2015 du Prix Relay des Lecteurs Voyageurs.


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Troisième roman reçu dans le cadre du prix Lecteurs-Voyageurs, je n'avais aucun a priori sur ce roman ne connaissant ni l'auteur, ni même l'éditeur.
Et ce n'est pas sans plaisir que j'ai savouré cette lecture. Et pourtant on ne peut pas dire que l'autofiction soit mon genre de prédilection.
(...)
Ses souvenirs d'enfance, il nous les raconte par le biais de chapitres comme des instantanés. Une suite de polaroids de l'esprit. Une odeur, une sensation, un souvenir qui émerge dans son quotidien comme autant de madeleines de Proust.
Il n'y a pas d'ordre chronologique, car il n'y en n'a pas dans les souvenirs. Ils apparaissent à la surface de notre mémoire comme des bulles et s'écoulent entre nos doigts.
Il ne nous parle pas de ses expériences en temps que grand reporter. Les voyages à l'étranger, la guerre, la misère, tout ça ne fait pas partie du bagage qu'il souhaite léguer. Il ne parle que de son enfance et de son adolescence.
Que reste-t-il de l'enfant que nous avons été? Quels sont les souvenirs qui nous restent en mémoire parmi les milliers de tiroirs que nous avons là-haut?
Les fusées avec lesquelles il tentait d'envoyer des sauterelles dans l'espace l'été. le premier moment de bien être à ne rien faire avec cette odeur d'herbe coupée plein les narines. Des professeurs. Un premier baiser avec la langue. Ses premiers ceps trouvés grâce à Totor. Raspoutine, le chien de la famille, qui partagea son quotidien pendant de si nombreuses années. Les Pépitos en été.

On se laisse porter par son écriture simple et sensible. On se prends à repenser à sa propre enfance, à ses expériences. On se laisse entraîner sur le chemin des souvenirs avec plaisir. C'est un texte facile à lire, dans lequel on se glisse avec plaisir comme sous une couette chaude et douillette. C'est réconfortant et rafraîchissant.
Un texte qui se laisse lire comme on mangerait un bonbon, et qui donne le sourire.

La critique en entier, c'est par là
Lien : http://110livres.blogspot.fr..
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Un parfum d'herbe coupée de Nicolas Delesalle est un voyage dans le temps, dans les souvenirs de petits riens, pleins de grandes significations e : le premier baiser, le premier film X sur Canal, le décès d'un ami à peine sorti de l'adolescence, un dernier message du grand-père atteint d'Alzheimer (« "Tout passe, tout casse, tout lasse »).
Cette succession d'anecdotes désorganisées, comme peuvent l'être les souvenirs, sont des perches tendues à l'hypothétique arrière petite fille de Kolia, Anna, un lien entre deux générations qui ne se connaitront probablement jamais.
Entre rire et larmes, nous nous laissons porter par un style facile à lire, mais dans un rythme soutenu, - certainement lié à la genèse de cet écrit sur Twitter et le blog de Nicolas Delesalle. « La vie est courte comme un flash, mieux vaut penser à sourire pour la photo ».
Les seuls regrets sont le titre et la première de couverture qui positionnent le livre comme un livre ‘terroir', visant des lectrices et lecteurs plus âgés. Quel dommage !, car ce recueil de souvenirs/nouvelles parlent à toutes les générations, même si les quadra se retrouveront aisément dans certaines références de l'auteur !
Un grand merci aux Editions Préludes et à l'équipe de Babelio pour cette découverte littéraire !

Lien : https://boulimielitteraire.w..
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Le premier roman de Nicolas Delesalle, Un parfum d'herbe coupée, m'a été proposé par Babelio et les éditions Préludes dans le cadre d'une masse critique, et, je les remercie vivement pour cette très chouette découverte !

A la suite du décès de sa grand-mère, le narrateur, Kolia, s'adresse dans une lettre à sa future arrière-petite-fille qu'il imagine s'appeler Anna. C'est une phrase qu'a prononcé après l'enterrement son grand-père, atteint d'Alzheimer, qui a été un déclic pour lui : "Tout passe, tout casse, tout lasse"... Il raconte alors à Anna, par bribes décousues, différents évènements de sa vie qui l'ont marqué et qui ont fait de lui l'homme qu'il est devenu. Il s'agit de moments de son enfance, de son adolescence mais aussi de sa vie d'adulte : les vacances d'été dans la maison familiale avec son cousin et ses soeurs, l'école et les professeurs sympathiques ou non, la Renault 25 GTS de son père, son chien Raspoutine, son premier baiser, les expériences scientifiques plus ou moins réussies, sa première communion, son premier film X, etc.

Les anecdotes qu'il lui raconte sont plus ou moins longues, ne se suivent pas chronologiquement, mais cela ne gêne en rien la lecture de ce roman qui est très agréable. C'est fluide, juste, bien écrit et plutôt original malgré la simplicité de l'histoire.

J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce roman qui m'a souvent fait sourire. En lisant les anecdotes, racontées avec beaucoup d'humour et de nostalgie, je me suis souvenue à mon tour de moments marquants de mon enfance et de mon adolescence. J'ai été touchée, émue, par ce livre.
Lien : http://desflaneriesetdesmots..
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Le livre de Poche nous propose une nouvelle collection Préludes qui a pour vocation de nous proposer des premiers romans d'auteurs français et étrangers, ce à raison de dix titres par an.
Une belle initiative à saluer.
Un grand merci à eux à et Masse critique pour cette belle découverte.

Pour les découvrir c'est ici Préludes.

Un parfum d'herbe coupée avait été salué par le prix de lecteurs du livre numérique 2013, il nous arrive ici dans une version qui a presque triplé de volume. ♥

Tout commence par l'enterrement de sa grand-mère. Son grand-père, victime d'Alzheimer a cette phrase dans un moment de lucidité qui est très forte : "Tout passe, tout casse, tout lasse". Cette phrase résonne dans la tête de Kolia notre narrateur quadra.

Commence alors un courrier à Anna, sa petite fille imaginaire. Kolia se projette et écrit ce livre en se livrant à son tour. Que reste-t-il d'une vie ? Des souvenirs, lesquels, pourquoi ? La mémoire est sélective et par de courts chapitres sans réelle chronologie, Kolia lui adresse ses souvenirs.

Oh nostalgie, souvenirs d'enfance, d'adolescence jusqu'à l'âge adulte, tout défile...

La voiture de papa, une Renault 25 GTS, mais pourquoi pas une GTX ?
La première communion, Dieu existe-t-il ?
Le premier baiser, tout un programme, le premier amour, la première rupture.
Mais aussi la découverte de Vian, de la lecture, la première cigarette.
Les rêves : devenir astronaute, l'insouciance de l'enfance, la maison des vacances, Totor, les cèpes...

Mais aussi peu à peu la découverte de ce monde, la peur, la tristesse que l'on côtoie, la vie mais aussi la mort. L'importance de la famille et le chien Raspoutine.

J'ai adoré le chapitre consacré aux deux M, les moments télé du dimanche avec Michel Drucker et la découverte du clip "Thriller" de Michael Jackson.

Un livre dont la force est l'écriture, fluide et belle. Une écriture agile qui fait du bien. Une plume touchante, sensible, douce.

Un livre à lire sans se poser de questions, une initiation au cycle de la vie. Un petit bol d'air bien agréable dans ce monde de brutes.


Ma note : 8.5/10

Lien : http://nathavh49.blogspot.be..
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Tout commence à un enterrement, à l'enterrement de sa grand-mère, Kolia est seul dans le salon avec son grand-père, grand-père qu'il ne connaît que dans cette fonction, un grand-père qui perd un peu la tête. Un grand-père qui le temps de quelques secondes de lucidité lui lâche une phrase qui le chamboulera.

Puis Kolia pense à ses petits-enfants, à sa future petite fille qui ne le connaîtra que comme son grand-père, qui ne connaîtra que très peu sa vie, ce qu'il a vécu. Les personnes oublient, on ne se souvient que de fragments de scènes, la mémoire est sélective, elle ne retient pas tout et c'est cela qui fait de chaque instant quelque chose de précieux.

Kolia décide alors de retranscrire des bribes de souvenirs, des instants fugaces de sa vie passée afin de les transmettre à cette future petite fille, qu'elle apprenne à connaître son grand-père lorsqu'il était jeune, les instants qui l'on fait grandir, où il était gamin, où il a évolué, fait ses premières expériences.

Ce roman c'est ça. de multiples souvenirs sans ordre chronologique spécifique, ce sont des petites histoires de la vie, des scènes qui marquent. Chacune a son intérêt, comme la future petite-fille de Kolia on le découvre, c'est amusant, triste, tendu, idiot. Cela nous prouve que même si on ne vit pas des aventures extraordinaires, on a vécu des choses, avec plus ou moins d'intérêt, c'est une aventure de tous les jours qu'on nous transcrit ici.

C'est un roman sympathique qu'on a entre les mains car il nous fait réfléchir à nos propres souvenirs, nos aventures, les péripéties de nos propres vies. C'est le genre de livre qui nous rend nostalgique mais qui par les fragments de vie qu'il nous présente, nous rend heureux.
Lien : http://www.onirik.net/Un-par..
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N°842 – Décembre 2014.

Un parfum d'herbe coupéeNicolas DELESALLE – Préludes.

J'ai l'habitude, avant de commencer un roman, d'en lire l'exergue. Ici, j'ai eu plaisir à retrouver une citation de Boris Vian tirée de « l'écume des jours » qui parle de la fiction.
Le livre s'ouvre sur les obsèques d'une grand-mère, celle du narrateur, Kolia, la quarantaine, journaliste, marié, père de famille. Est-ce l'émotion suscité par cet événement ou l'inextinguible envie de se constituer une descendance, l'auteur s'invente une arrière-petite-fille qui n'existe pas encore, Anna, et il se met à lui écrire. Nous sommes bien dans une fiction, n'est-il pas ? Il lui raconte sa propre vie en commençant par son enfance, ses billes, ses héros de bandes dessinées, ses fantasmes. Il redessine pour elle cette période bénie où on s'invente des panoplies de grands, des métiers qu'on n'exercera jamais, des merveilleuses folies qu'on n'aura plus et un compagnonnage avec un chien. Suit l'adolescence, ses questionnements, ses espoirs pour l'avenir, ses moments d'inconscience, d'incompréhension parfois, ses pitreries, ses plaisirs solitaires. Puis, c'est le collège, ses devoirs bâclés, ses incontournables heures de colle pour des potaches boutonneux, cossards et insolents. Il n'oublie pas non plus la longue liste des profs qui ont sévi dans sa scolarité. Ils ne sont souvent plus qu'un nom, parfois une image, souvent un fantôme, certains lui ont donné le goût des disciplines intellectuelles mais d'autres, plus nombreux, l'en ont carrément dégoûté. Il y a quand même la découverte des livres, et de la musique, les vacances sur la plage, les expériences avortées et éphémères, le sport et ses supposées valeurs, les relents de la première cigarette fumée dans les chiottes ; c'est mauvais mais c'est tellement bon de braver l'interdit, surtout devant les copains ! Et puis il y a ses regards appuyés portés sur les filles et souvent sous leurs jupes, pleins de timidité et de gaucherie, la voix qui mue, le corps qui se transforme... Puis c'est la première boom, la première cuite, le premier baiser, le premier chagrin d'amour qui sera suivi de nombreux autres, mais cela ce sera pour plus tard, on a le temps ! Puis viendront les souffrances, les vraies, celles qui ne s'effacent pas, qui creusent l'âme et bouleversent la vie, et avec elles la mort et les deuils surtout quand ils inversent le cours normal des choses. Ils font aussi partie de ce parcours, de cette existence qui n'est pas un long fleuve tranquille. Il aura bien le temps pour la paternité, la famille mais aussi pour les trahisons, la solitude, le mensonge, toutes ces choses qui font si intimement partie de l'espèce humaine qui n'est pas aussi bonne qu'on le dit. Et puis ce sera a vieillesse et l'ombre de la camarde, comme pour nous tous !
Nicolas Delesalle signe ici ce premier roman émouvant, poétique et humoristique dont j'ai apprécié les pages où je me suis parfois retrouvé. J'y ai découvert, malgré la différence de génération, un garçon avec qui j'aurais pu être copain ou peut-être concurrent, la vie est tellement mal faite ! J'ai aimé ce récit proustien fait de petites touches comme un tableau de Seurat qu'on apprécie surtout quand on le regarde avec un certain recul. C'est un lieu commun si souvent usé, nostalgique à souhait mais j'ai retrouvé avec plaisir cette jeunesse qui passe en laissant derrière elle ce « parfum d'herbe coupée » comme un souvenir heureux qu'on gardera longtemps parce qu'il porte en lui notre vie en devenir, l'angoisse d'une page blanche encore non écrite, l'inconnu qu'on voudrait bien anticiper. le temps passe, oui et après, c'est la marque de cette condition humaine qui est notre point commun à tous et il n'y a surtout pas lieu de le déplorer. Nous ne sommes que de passage et pas forcément obligés de marquer notre époque. C'est comme cela et c'est très bien !
©Hervé GAUTIER – Décembre 2014 - http://hervegautier.e-monsite.com
Lien : http://hervegautier.e-monsit..
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Très beau récit, plein de mélancolie, mais très joliment écrit. J'ai vraiment aimé le style de l'auteur qui image très bien toute cette période de l'enfance. le texte est court, avec des petits chapitres dont certains viennent chatouiller des souvenirs pour ceux qui ont vécu leur jeunesse dans cette période 1985-1990. L'auteur nous livre un roman très nostalgique, mais c'est un choix.
Une lecture facile, rapide et agréable.
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