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3,59

sur 366 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le livre :

Kolia se remémore des petits moments de sa vie : ses créations de fusées spatiales avec des Kinder et des sauterelles, les vacances à la mer avec ses soeurs, la recherche des champignons et l'odeur de l'herbe coupée…

Autour du Livre :

J'ai été tentée de lire ce livre attirée par son titre.
Enfant je rêvais d'avoir quatre parfums : pain d'épices, boulangerie, sapin et piscine ! Ces odeurs étaient inoubliables pour moi. Je comprends tout à fait l'attachement de l'auteur pour l'odeur particulière de l'herbe qui vient d'être coupée…

J'ai été touchée par le style de l'écrivain qui nous brosse avec émotion et justesse des émotions et souvenirs de sa vie.

Ça m'a fait penser à « une gorgée de bière et autres plaisirs minuscules » de Philippe Delerm un peu avec le même esprit : capter des petits instants de vie…

Une bonne découverte du style de cet auteur !

Nicolas Delesalle est un journaliste à Télérama, français, né en 1972

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Une fascination du temps qui passe, c'est ce que DELESALLE semble nous livrer… en révélant avec une telle poésie enrobés d'humour des instants bien particuliers de son enfance, des instants qui changent tout ! il livre tel un leg, une toile, brossé d'impressionnisme, une palette des grands thèmes de la vie.
On s'approprie l'histoire, se remémorant soi-même ses propres instants ; le titre est déjà un souvenir commun qui s'approprie notre odorat et notre mémoire ! on devine un manque chez l'auteur qu'il semble vouloir combler en léguant à une petite fille imaginaire, des instants, une transmission… Une belle idée, une belle écriture et de belles odeurs nous accompagnent au fil des mots.
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Un livre autobiographique plein de nostalgie, de tendresse et de délicatesse.
L'auteur ouvre sa "boite à souvenirs". Il évoque sa découverte de la sexualité, des livres, sa perte de la foi, son premier baiser dans une très jolie description, son chien, ses parents et leurs difficultés... Il décrit avec beaucoup de tendresse et d'humour les profs qui l'ont marqué, qui ont contribué à le façonner en homme. Les événements des dernières décennies défilent au fil des pages : l'arrivée du walkman, l'explosion de la navette challenger, le clip de thriller...
Avec de jolies phrases bien ciselées, par petites touches délicates dans des chapitres courts, l'auteur nous parle de ces petits riens qui ont fait sa vie, notre vie...
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Comme Proust avec sa madeleine, il suffit d'une odeur, d'un bruit ou d'un geste pour que des souvenirs, en apparence insignifiants, en fassent resurgir d'autres des années plus tard. Pourquoi se sont-ils imprimés dans nos mémoires plutôt que d'autres ? C'est la magie de l'enfance.
En mettant bout à bout ses souvenirs, l'auteur reconstitue le puzzle de sa jeunesse. A chaque chapitre correspond un moment retrouvé, ému ou joyeux. L'auteur met en lumière une époque, les années 80, mais tout le monde peut s'y retrouver. Il est question du premier baiser, des professeurs qui ont comptés, des rapports entre frères et soeurs...
J'ai imaginé les lieux de vie de l'auteur, les membres de sa famille, son chien Raspoutine (il m'a fait pleurer, ce chien...). Certains souvenirs de l'auteur ont fait écho à mes propres souvenirs. Une douce nostalgie m'a accompagnée durant cette lecture, me faisant quitter à regret l'ambiance de ce premier roman, aussi attachant que réconfortant.
Une réussite !
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Kolia, le narrateur, nous raconte des moments de l'enfance qui évoquent également chez le lecteur ses propres souvenirs. L'auteur étant né en 1972, il évoque certains souvenirs des années 70 et 80.
Il raconte son dernier échange avec son grand-père, le jour de l'enterrement de sa grand-mère.
Il se souvient de ces professeurs, de celle qui l'a collé tous les mercredi de son année de quatrième pour insolence... mais qui lui a également appris à apprécier les livres et la lecture. de sa professeur de russe qui ne voulait pas le favoriser.
Il nous confie sa jeune vocation d'astronaute et ses expériences de lancer de fusée avec comme "cobayes" vivants, des sauterelles du jardin.
Il évoque aussi son premier baiser, ses premiers émois amoureux et comment il descendait de sa chambre la nuit en cachette pour regarder à la télévision le film du premier samedi du mois sur Canal+
Ce livre m'a fait penser à Philippe Delerm et son livre "La Première Gorgée de bière et autres plaisirs minuscules"...
Les chapitres sont émouvants, plein d'humour, touchants, plein de tendresse ou d'espièglerie...
Une découverte très plaisante au parfum d'enfance.
Lien : http://aproposdelivres.canal..
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L'écriture est poétique, drôle, légère et touchante. Elle raconte par une série d'anecdotes le passage de l'enfance à l'âge adulte à travers une série de petites histoires sur l'amour, la religion, la vieillesse, les espoirs, le sexe, les déceptions et la découverte du véritable bonheur ainsi que de son côté éphémère. Chaque chapitre renvoie le lecteur à ses propres souvenirs et émotions.
Certains pourront être perturbés par le rythme de l'histoire qui, suivant les le fil de la pensée du narrateur, est plutôt décousu.
C'est une belle ligne de souvenirs qui permet de suivre la construction de l'enfance et l'adolescence, et et de répondre à cette énigme simple: que reste-t-il de familier de notre passé ?
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"Un parfum d'herbe coupé" est le premier roman de Nicolas Delesalle. Il semblerait pourtant que l'auteur ne débute pas en littérature puisqu'il a déjà écrit mais sous une autre forme : twitter ou textes numériques et articles, car il est grand reporter.

Ce quadragénaire propose un livre très agréable sur la forme et sur le fond ; il relate ses souvenirs d'enfance dans un esprit de témoignage intergénérationnel pour un passage de relais.
Au début du roman, Kolia (drôle de nom au premier abord mais l'origine russe du narrateur le justifie); Kolia donc, va assister à la fin d'une génération, celle qui a traversé le 20ème siècle. A l'enterrement de sa grand-mère, Papito (le grand-père) dont la mémoire à déjà été affectée par la maladie d'Alzheimer, va lui dire une dernière phrase dans un élan de lucidité : "Tout passe, Kolia. Tout passe, tout casse, tout lasse."
De là, une réflexion sur lui-même (qui est-il ?) et l'envie de témoigner de son époque, de laisser une trace à la génération future incarnée par Anna, son arrière petite fille, qui n'est pas encore née et donc totalement fictive.

Les chapitres vont se succéder avec de jolis titres originaux comme "toutes mes billes pour y croire" pour évoquer son rapport à l'église et au catéchisme. L'ordre des chapitres pourrait être modifié car il n'y a pas toujours de lien entre les thèmes abordés. Mais ce qui est important, c'est que l'écriture de Nicolas Delesalle est suffisamment dynamique pour éviter une présentation qui ressemblerait à un inventaire. C'est vrai que c'est la difficulté de ce genre de roman, ne pas tomber dans une succession d'anecdotes.

Nicolas Delesalle réussit ce roman car il sait être drôle, triste ou nostalgique bienveillant alors qu'il a une vie assez ordinaire. Je m'y suis même retrouvée car tous les sujets abordés sont communs au plus grand nombre : les départs en vacances, la découverte des plaisirs du sexe, les événements exceptionnels partagés avec les parents, avec les copains, les profs qui ont marqué, la drague, la musique, la mort, la maison d'enfance, les crises familiales... Et puis, il y a les premières : la première cigarette, le premier boulot, les premiers livres, le premier baiser, la première rupture...
J'ai particulièrement apprécié "la générale" qui m'a rappelé une dérouillé au basket (ce n'était pas au rugby comme dans le roman) que je n'ai jamais oublié. A noter également les lectures qui ont marqué et les références que je partage : Boris Vian et Hermann Hesse entre autres.

Si on compare Nicolas Delesalle à Philippe Delerm ce n'est pas par hasard. Il sait saisir les moments essentiels qui permettent de grandir, ces moments de la vie qui peuvent sembler futiles mais qui ne le sont pas.
Ce n'est pas un roman extraordinaire, mais c'est un livre qui fait du bien. C'est donc une découverte très agréable pour moi; je l'ai faite grâce à Babelio qui m'a permis de rejoindre le Club des Lecteurs Relay à l'occasion de l'édition 2015 du Prix Relay des Lecteurs Voyageurs.


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Prix des lecteurs du livre numérique 2013, Un parfum d'herbe coupée est paru en début 2015 dans une version papier, en semi-poche, inaugurant ainsi une nouvelle collection (Préludes) chez le livre de Poche.

A travers les réminiscences de Kolia, un personnage russe masculin élevé en France, l'auteur livre une sorte d'inventataire des souvenirs les plus marquants qui ont construit ce personnage et se raconte en vignettes, de l'enfance à l'âge adulte.

Un parfum d'herbe coupée possède donc le charme de ces romans générationnels dans lequel le lecteur ne pourra que se retrouver tant il réussit à toucher à l'universel avec des souenirs personnels.

Porté par une écriture simple ,épurée mais toujours juste, Nicolas Delessale parvient à rendre la situation suffisamment crédible afin que tout un chacun puisse se reconnaitre.

Le résultat rappellera forcément un peu Philippe Delerm, devenu un peu LA référence de ces petits bonheur du quotidien et de ces moments simples, mais Delessale arrive mieux à transcender la simple anecdote pour en faire un roman nous plonge au coeur des souvenirs d'un quadragénaire pour se souvenir des petites joies simples, a priori anodines, que l'on croyait oubliées à jamais…

En nous dévoilant ces clichés de vie qu' on pensait oubliés à jamais, Nicolas Delessale nous offre un bien beau voyage à travers sa mémoire, et également à travers la notre.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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A la lecture du premier chapitre de ce livre je me suis dit que j'allais m'ennuyer! Encore un auteur qui a besoin de coucher sur le papier ses souvenirs. Et puis ho! agréable surprise! je me suis laissée happée par l'écriture légère, irrévérencieuse et drôle de Nicolas Delesalle. Pour reprendre certaines critiques, il y a du Philippe Delerme dans cette prose. Chaque chapitre se lit comme une nouvelle. Et l'auteur aurait peut-être dû comme il en a l'habitude écrire un nouveau livre de nouvelles. Car à vouloir faire un roman il s'est parfois perdu dans des longueurs et redites. Les meilleurs chapitres sont les plus courts. Et c'est notamment avec le second chapitre, court et incisif, que je me suis laissée portée par son écriture. En revanche, les longues digressions sur les atermoiements amoureux de l'ado face à Ines sont d'un ennui!!!!
L'ensemble est toutefois agréable à livre. Un excellent livre de vacances car si on ne rit pas toujours, on sourit beaucoup. Et puis un grand merci pour l'hommage fait à ses anciens professeurs! on nous oublie si souvent!
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Un parfum d'herbe coupée, un livre parfait pour les vacances de Pâques ensoleillées ! Nicolas Delesalle m'a offert ici de jolis moments de lecture, à déguster sur un banc au soleil au milieu des jeux des enfants de mon quartier.
Kolia, va plonger dans ses souvenirs suite à une discussion avec son grand-père qui lui laissera comme dernière phrase "tout passe, tout casse, tout lasse". Il va dérouler le fil fragile de ses souvenirs de l'enfance à l'âge adulte en passant par toutes sortes de rencontres, de découvertes, d'étapes. Des tas de première fois qui m'ont plongé moi aussi dans les miennes. Lorsqu'il raconte sa première communion, sa découverte de la lecture avec Boris Vian et "L'automne à Pékin"...J'ai vu défiler ses souvenirs autant que les miens. Ma découverte de la littérature par L'écume des jours, mes profs de collège et lycée, mon père prof qui sortait des conseils de classe lorsqu'on parlait de moi, mes premières années de fac, la coloc...
Tous ses souvenirs défilent comme autant de petites perles, ordinaires et particulières à la fois, toutes aussi jolies les unes que les autres.

Nicolas Delesalle nous livre avec douceur les souvenirs de son personnage, des petits moments de vie, similaires aux nôtres qui nous construisent petit à petit. C'est une lecture pleine de saveurs !
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