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4,25

sur 1414 notes
Très bonne BD sur la Corée du Nord.
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Instructif et drôle.
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Un livre assez intéressant pour découvrir ce pays mystérieux. Avec une bonne touche d'humour et de sincérité, Guy Delisle nous fait voir les chemin touristique accompagner de son guide. l'auteur pose quand même son point de vue sur ce pays, et le rend d'autant plus intrigant.
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J'ai voulu lire ce roman graphique de Guy Delisle pour deux raisons :
- d'abord, c'était pour avoir un "complément de lecture" après avoir lu Nouilles froides à Pyongyang ;
- et puis parce que j'avais déjà lu et aimé les Chroniques birmanes de l'auteur et avait aimé sa façon de raconté et mettre en scène (avec humour!) son expérience dans un pays où le touriste est rare.

Je ne regrette absolument cette lecture. Les deux se complètent bien. On retrouve des similitudes dans les deux récits, notamment la référence au 1984 de George Orwell. Toutefois, le séjour de Guy Delisle a eu l'air plus "agréable", du moins son personnage a t'il bénéficié de plus de liberté - bien que le mot soit un peu fort dans le contexte nord-coréen.

Les deux "petits plus" que je retiens sur cet ouvrage sont 2 visites Jean-Luc Coatalem et son acolyte n'ont pas été autorisé à faire : le métro et le grand magasin de Pyongyang !!!
Ces deux anecdotes permettent à Guy Delisle de montrer l'absurdité et les paradoxes du système nord-coréen, même mieux que le pont qu'il faut sans cesse repeindre (avec de la peinture de mauvaise qualité bien sûr!).

A l'inverse du récit de Coatalem, à force de rire ont oublierait presque que la Corée du Nord est un régime totalitaire des plus terrible. Mais l'auteur nous rappelle le système de rationnement de la nourriture en fonction de sa fidélité au régime, et là... y'a pas de quoi rire !
On rit avec Pyongyang, jusqu'à ce qu'on se souvienne que cette terrible absurdité c'est le quotidien de plusieurs millions d'habitants...
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Guy Delisle nous entraîne dans la très mystérieuse cité de Pyongyang où il doit résider deux mois pour une mission professionnelle dans un studio d'animation au début des années 2000.
Il évoque avec un certain sérieux documentaire mais aussi avec beaucoup d'ironie son séjour : Un guide et un interprête qui le surveille de près, les rues, les restaurants, les hôtels vides, l'omniprésence de l'image de Kim Il-sung et fils, l'endocrinement des citoyens...
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J'ai beaucoup apprécié cette oeuvre de Guy Delisle car on y expose la propagande de la Corée du Nord. Ce qui est impressionnant c'est que tous les habitants semblent trouver normal toute cette propagande. Nous avons vraiment l'impression qu'ils vivent dans "1984" d'Orwell.
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Après avoir lu (et avoir été déçue par) Nouilles froides à Pyongyang, je me suis dit qu'il fallait que je lise cette BD, d'autant que je suis fan de ce que fait Guy Delisle en général.
Comme je m'y attendais, je n'ai pas été déçue et même cette lecture apporte un complément indispensable, je trouve, à la lecture de l'ouvrage de Jean-Luc Coatalem. Car si lui a paru désabusé, dépité, agacé par l'ambiance propre à ce régime totalitaire au point qu'il n'y avait finalement plus que cela qui ressortait de son récit, Guy Delisle, comme à son habitude, est curieux de tout ce qui l'entoure, a un oeil aiguisé sur tout et sans a priori. Il manie l'ironie et la critique mais en faisant toujours preuve d'optimisme et d'une objectivité louables et du coup, j'en ai beaucoup plus appris sur la Corée du Nord qu'avec ces fameuses Nouilles froides... Ou alors, peut-être fallait-il cette mise en bouche pour bien apprécier la BD ? En tout cas, une très bonne lecture.
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En 2003 Guy Delisle est envoyé à Pyongyang, capitale de la Corée du nord pour superviser la production de dessins animés. Il va découvrir l'une des pays les plus fermés du monde.
Le dessin minimaliste et le regard de naïf éclairé de ce dessinateur-reporter m'ont tout de suite séduite.
En quelques cases Guy Delisle nous décrit ici chaque instant vécu en Corée avec une très grande précision et beaucoup d'humour. Chacune de ses découvertes font froid dans le dos. Il présente ainsi par petites touches un univers kafkaïen où le bon sens n'a pas sa place. On le suit à travers cette ville de béton aux grands hôtels pour touristes quasi vides, aux monuments pharaoniques à la gloire du Grand leader. Est-ce la soumission de cette population qui nous effraye tant ou le total embrigadement des esprits qui ne semblent pas se rendre compte qu'une autre société est possible ?
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Et je continue ma découverte des bande-dessinée de Delisle avec plaisir!


Cette BD m'intéressait particulièrement quand j'ai vu qu'elle avait lieu en Corée du Nord, le pays réputé pour être le plus difficile à pénétrer.


Guy Delisle va donc y rester trois mois. Trois longs mois, où il va être incapable de faire quoi que ce soit seul, ou il sera presque toujours accompagné d'un guide et d'un traducteur, ou on va lui démontrer la suprématie du partie/ de la dictature qui règne là-bas. Trois mois sans réellement avoir de discussions franches, de véritables échanges.

Et bien évidemment, on se pose la question, comme l'auteur : est-ce que les habitants y croient vraiment? A tout ce qu'on leur raconte, sur leur pays, leur président, sur le monde et les américains et l'Europe. Croient-ils vraiment à tout ça?


Le jour ou le pays va s'ouvrir au reste du monde, il va avoir mal. Comme le dit Guy Delisle, la Corée du Sud n'a pas réellement envie de devoir prendre en charge un pays 54 fois plus pauvre que lui. Que va-t-il se passer? Quand on voit comment ils sont endoctrinés, comment ils y croient et qu'ils vénèrent leur président/dieu, je me dis qu'ils ne vont pas réussir à se libérer. Pas la génération actuelle en tout cas.


Il suffit de se souvenir du musée, où sont entreposés tous les « cadeaux » que toutes les nations du monde ont offert à la Corée du Nord et à leur leader, montrant leur profond respect et amour pour leur doctrine, c'est à la fois très drôle et effrayant. Ou encore le fait que chaque étranger doit se faire suivre tout le temps et qu'il doit à son arrivé montrer son respect au leader, en déposant un bouquet de fleur que l'interprète lui tend au moment où il atterrit au pied d'une immense statue représentant le président. J'aimerais voir leurs têtes, si on les obligeait à aller déposer des fleurs devant l'Elysée, ou la Bastille quand ils arrivent!

Il a du se sentir seul pendant ces quelques semaines…ne serait-ce que parce que les européens ne vivent absolument pas comme les asiatiques. Ce sont deux modes de vie complètement différent et la rencontre est difficile, d'autant plus difficile quand on se retrouve sous une dictature. D'ailleurs plus le temps passait, moins il arrivait à garder son calme et ses commentaires pour soi. Ses seules possibilités de montrer son désaccord est finalement de boire du coca, ou de désirer rentrer à l'hôtel en marchant plutôt qu'en taxi. Il n'aura parlé que très peu aux habitants. Ils se comptent sur le doigt de la main!


Et pourtant ils ne sont jamais seuls. il y a toujours Big Brother Kim Il-Sung qui suit tous les habitants tout le temps. Des photos sont partout (ils ont même des pins avec l'effigie des leaders à mettre sur leurs habits), ou des slogans, ou par la radio, ou par leurs patrons ou même dans la nature (un slogan peint à la main sur une falaise). Ils vivent constamment avec la propagande.


Le ton de l'auteur est parfois un peu désabusé : Il est obligé de se laisser porter, de faire finalement ce qu'on lui dit de faire.
Il le dit, il n'y a qu'un seul moment de sérénité réelle, alors qu'ils finissaient un pique-nique. Toute les tensions se sont relâchées et pendant quelques minutes, ils n'étaient que des hommes qui prenaient le soleil et se reposaient. Mais très vite, chacun a repris son identité de guide, de traducteur et d'étranger.

Il a dû être ravi de rentrer.


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Une belle bande-dessinée, très intéressante qui nous fait découvrir un pays en dictature qui n'en a pas fini de souffrir. On est content à ce moment là d'être né en Europe. Je la conseille!

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très drôle, cynique. Vraiment le meilleur de cette série pour moi
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