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3,95

sur 330 notes
Un pure turn over ou l histoire se déchaîne à une vitesse grand V avec une fin surprenante et à la hauteur de mes attentes.
Bravo je recommande ce thriller et j ai beaucoup aimé la profondeur des personnages.
Les chapitres sont courts donc très rythmés et ça j adore
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Je quitte avec regret cette île sur le lac Léman...

Thanatea, l'enfer ou le paradis... et cette odeur douce-amère de ses fleurs du mal...
Esther, Layla, Hélène, l'amitié à l'amour à la mort... Des amies, des secrets, des douleurs..
Un moment de lecture palpitant et émouvant..
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Sonja Delzongle nous raconte l'histoire de trois femmes, trois amies d'enfance confrontées à la violence, le deuil, la maladie, les discriminations. Toutes trois souffrent de blessures pas franchement cicatrisées et qui ne demandent qu'à réapparaître, d'autant que leurs vies sentimentales sont plutôt déplorables. L'amitié qui restait, en toute circonstance, la pierre angulaire de leur parcours va se fissurer avec le départ de l'une d'elles vers un nouveau destin.
L'auteure alterne, avec des chapitres courts, le point de vue des trois policières, développant un récit intime et efficace qui permet de cerner pleinement les aspirations d'Esther, Layla et Hélène. Ces deux dernières vont, au fil des jours, faire des découvertes de plus en plus inquiétantes au sujet d'Esther, les troublant sérieusement et les poussant à découvrir ce qui a vraiment pu entraîner le départ de leur amie. Une longue mise en place, plus centré sur la psychologie et les problèmes de société que sur l'action et les investigations émaillée de nombreux épisodes sans intérêt. Progressivement le récit bascule vers une dimension énigmatique et oppressante empreinte de mystère et de questionnement beaucoup plus palpitante.
Dans une ambiance qui évoque sous certains aspects Shutter island on découvre, au fil des chapitres, que les trois amies cachent nombre de secrets et sont en un sens presque de parfaites inconnues les unes pour les autres. le climat adopté est anxiogène, on a du mal à démêler le vrai du faux, la réalité des chimères d'autant qu'une nouvelle intrigue saisissante s'invite de surcroît dans le récit. Si il est de bon aloi de mettre en avant des thèmes comme le harcèlement, la xénophobie ou la violence conjugale, faire de tous les personnages féminins des victimes et dans le même temps diaboliser tous les acteurs masculins confine au stéréotype et en définitive décrédibilise le propos. En outre, que les trois amies soit comme par hasard de trois confessions religieuses différentes fait un peu trop cliché en faveur du vivre ensemble et quelque peu hors sujet dans un thriller. Il faut attendre le final, relativement théâtral, pour appréhender la globalité de l'histoire et démêler l'imbroglio des situations.
Une conclusion qui cède en un sens à la facilité, en clôturant l'intrigue d'une manière très morale, avec des révélations aussi infâmes qu'improbables et une complexification illusoire ponctuée de rebondissements en cascade. Sonja Delzongle peine parfois à parachever ses histoires, l'épilogue marqué d'un ultime rebondissement tragique qui ne s'imposait nullement en est l'exemple type. Malgré ces réserves, le talent d'écriture de l'auteure demeure indéniable et, en dépit d'un rythme un peu lent, quelques invraisemblances et des contradictions, l'histoire est bien élaborée et plutôt imaginative. Thanatea reste quoi qu'il en soit un ouvrage intéressant et dès plus convenable.
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On commence le roman en s'attendant à un polar classique. Mais Sonja Delzongle sait jouer avec les faux-semblants et multiplier les strates dans ses récits.
Thanatea c'est une histoire d'amitié entre femmes flics. Un duo Esther-Layla, la quarantaine, amies d'enfance "à la vie à la mort". Hélène s'est greffée à l'équipe, professionnelle et amicale.
Elles n'ont pas été épargnées par les hommes, ni par la vie ces trois là, c'est peut-être aussi ce qui les soude et leur permet de s'obstiner parfois, contre l'évidence, au nom de la sororité des femmes bafouées et brisées. Emprise masculine (caricaturée), violences conjugales, ou conjoint minable, elles ont donné - et donnent encore. La perte d'un enfant, un divorce toxique, un cancer qui récidive, décidément...
Toutes ces réalités humaines sur lesquelles l'accent est d'abord mis, et en longueur, retardent un peu, regretterons-nous, l'entrée dans l'intrigue véritable. Qui voit en parallèle deux enquêtes - au départ. Layla et Hélène empêtrées dans leurs quotidiens qui au détour d'une page s'intéressent enfin à une affaire de disparition de cadavres à l'IML de Lyon, tout de même. Et Esther, qui a tout plaqué pour devenir barista sur l'île de Thanatea, en Suisse, "l'île aux morts", aussi le nom d'une multinationale dédiée aux pompes funèbres. On peine à y croire, et justement, Esther sur cette île sans Wifi commence à basculer dans le surnaturel: elle trouve des origamis que seule sa fille morte aurait pu réaliser, des statuette à son effigie, croise un certain Dante (sic), et se voit sollicitée pour résoudre des "disparitions". Flic un jour... Puis on hésite, devant cette accumulation. Délire ou mensonge ? A-t-elle simplement "changé de vie" ou mis en scène sa réclusion ?
De leur côté, à Lyon, les deux copines restées orphelines d'Esther vont de découvertes en révélations, impliquant des collègues, des proches... et Esther. Elles remontent le fil de son existence, adoption, filiation, compagnons. L'intrigue se complexifie, se densifie, jusqu'à friser l'incohérence et l'invraisemblance. Trop de coïncidences !
Arrive encore une autre intrigue qui mêle ces trois héroïnes, une affaire de "Dahlia noir" avec un esthète du crime, dirons-nous pour ne pas trop en révéler. Après Esther, Layla est en danger. Et la sororité, éternelle, inaltérable, réactivée - une thématique récurrente chez Delzongle.
La fin nous ramène au polar classique qu'on attendait au début, et qui sera passé par bien des détours - le combat des femmes, la masculinité toxique, le syndrome post-traumatique, la filiation, le désir d'enfant... et on en passe. Un "débrief" un peu long, sur l'histoire réellement vécue par Esther, un affrontement bizarrement très "western" et une chute qui peut décontenancer.
Pas de doute en revanche, malgré l'intrigue alambiquée, la plume est bien là, addictive, la preuve on ne s'est pas égaré en chemin.
merci à NetGalley
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Elles sont trois… Esther, Layla et Hélène… l'une est décédée et on l'enterre, mais laquelle est-ce?
Pour l'instant revenons un peu avant cet événement.
Après le décès de sa fille, Esther a décidé de changer de vie. Elle quitte son emploi dans la police pour intégrer une entreprise de pompes funèbres sur Thanatea, l'île aux morts.
Ambiance glauque et sournoise qui ne rassure guère. Layla et Hélène, ses amies et collègues de travail vivent également des moments de vie compliqués.
Et voila que quelqu'un disparaît…

J'aime la plume un peu décalée de cette autrice. Froide, cynique mais paradoxalement poétique. Elle intègre une symbolique à ses oeuvres.
J'ai trouvé le rythme un peu lent parfois, quelques invraisemblances mais l'histoire est bien ficelée et plutôt originale.
J'ai beaucoup aimé la description du lien filial et cette brume de mystère qui entoure cette île.
Merci à #netgalleyfrance et #fleuvenoireditions pour cette jolie découverte.
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