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3,94

sur 319 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Connaissez vous bien votre meilleur(e) ami(e) ? Notre autrice joue efficacement avec les apparences et les secrets d'une flic, qui semblait pourtant avoir toute sa tête. Est-elle si "perturbée" d'ailleurs... ou pas ? Et quel rapport avec cette île qui n'apparait sur aucune carte ? Et quel rapport avec les cafés et les origamis ? Ça en fait des questions, et on obtient les réponses après une intrigue qui nous tient franchement en haleine tant la situation de base, normale, est loin de l'être. C'est bien joué. Et j'aime bien quand on perd le "happy ending" en cours de route.
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D'un côté, trois enquêtrices de la PJ lyonnaise soudées « à la vie, à la mort » depuis l'adolescence, mais agitées depuis peu par de fortes turbulences personnelles et professionnelles.
De l'autre, une île du Lac Léman où s'est implantée une mystérieuse entreprise, en quête de personnel aux compétences peu communes, dont le slogan est peu ou prou le suivant : ici, on aide les gens qui ne veulent plus de leur vie à réussir leur mort :-o

La lecture de « Thanatea » m'a fait l'effet d'une entrée en fanfare dans l'univers de cette auteure, dont j'entends beaucoup parler depuis plusieurs années. le rythme est soutenu, page-turner oblige. Les chapitres courts s'enchaînent de façon implacable, en se terminant soit par une révélation, soit par un rebondissement. Les personnages féminins sont fouillés et mis face à des archétypes masculins savoureux. Elles sont charismatiques et pugnaces, comme je les aime.

La 1ère partie du livre est efficace. Elle pose un décor crédible et des personnages intéressants, taraudés par des questions de société dans le feu de l'actualité .

La suite m'a moins passionnée, ayant l'impression à mi-parcours que l'auteure cédait aux sirènes de la facilité, en tirant son intrigue vers quelque chose de plus convenu, déjà lu ailleurs, qui a peiné à me convaincre. La faute à une surenchère de faux-semblants ?

Reste une plume vers laquelle je reviendrais sans l'ombre d'une doute, et un livre de genre qui soulève à sa façon une question cruciale : celle de notre rapport à la maladie et à la mort.

#Thanatéa #NetGalleyFrance #fleuvenoir
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💮 C'est donc une lecture en demi teinte pour moi. J'ai trouvé que l'histoire a été très très longue à démarrer. C'est lent, rien de spécialement intriguant; on est plutôt sur le quotidien de trois amies devenues flics et on se demande bien ce qui va se passer, quels événements vont rendre ce livre unique et inédit.

💮 C'est seulement au bout de 280 pages, sans relâchement et motivée à découvrir la plume de l'autrice que j'ai réellement accroché à l'histoire. En effet, le mystère prend enfin cruellement sa place. Des coïncidences étranges, une anxiété digne de grands polars, une histoire de dingue à vous retourner le cerveau, c'est très trouble et carrément obscur ! Quel dénouement de taré !! Bref, bien pensé, bien réalisé !

💮 Je trouve également dommage le manque de détails sur des scènes attendues, sur des passages à suspens et même sur les personnages. J'aurai aimé les découvrir davantage, ils sont assez difficiles à cerner.

💮 Disparitions inquiétantes, gros rebondissements, intrigue bien ficelée, beaucoup de secrets. Je vous conseille de le lire pour vous faire votre propre avis. Je n'ai pas trouvé que c'était un mauvais thriller mais tout de même long à démarrer...! En attente d'une prochaine lecture de cette autrice pour découvrir davantage son univers. Laquelle me conseillez-vous? ☺

//Esther a oeuvré des années dans la police judiciaire avant de tout plaquer afin de rejoindre un poste dans une entreprise de pompes funèbres situé au coeur du lac Léman. En revanche, elle n'avait pas envisagée de s'y sentir mal à l'aise, observée, suivie. Elle pensait y trouver la paix. Elle y trouvera la mort. Un concept de marketing, pensé et enrobé dans du velours ou du satin.//
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- RENDEZ-VOUS UNE AUTRE FOIS -

Après mon coup de coeur pour « Boréal » et un avis plutôt positif pour « le dernier chant », j'attendais avec impatience le nouveau roman de Sonja Delzongle : Thanatea.

Dès le début du récit, l'autrice happe le lecteur en le plaçant au coeur d'un enterrement dont on ignore l'identité du défunt. Puis, dans une ambiance mystérieuse et quasi mystique, nous partons sur l'île de Thanatea dont les descriptions m'ont fascinées : j'avais l'impression d'y être et très envie d'y rester. Cependant, ma déception a été immense quand j'ai réalisé que la majorité de l'intrigue allait finalement se dérouler ailleurs et qu'il ne s'agirait pas d'un huis clos.

Avec une lenteur que je ne connaissais pas à la plume de l'autrice, l'intrigue se met en place sur plus de la moitié du roman avant qu'un virage complet opère et chamboule mes premières spéculations. Bien que j'ai trouvé la mise en place plutôt longue, je revenais à mon roman dès que possible : il y avait un véritable goût de "reviens-y" qui me poussait à tourner inlassablement les pages.

Toutefois, la magie n'a pas fonctionné cette fois-ci. Malgré le coup d'accélérateur ressenti à 120 pages de la fin, je suis ressortie frustrée de cette lecture et j'ai trouvé les éléments du dénouement peu crédibles et un peu "expéditifs". Heureusement, un élément permet de ne pas tomber dans un "happy ending" complet et redonne un peu de "réalité" à l'histoire.

Je retiens de ce thriller que les autres demeureront toujours un océan de secrets, même quand on se pense suffisamment proche pour les connaître. Comme les fois précédentes, j'ai adoré la plume de l'autrice, fluide et sans artifice, et la façon dont elle travaille avec minutie et profondeur ses personnages. Malgré un ressenti mitigé, je continuerai sans conteste de lire Sonja Delzongle !
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📙 La préface nous met d'emblée en immersion avec un enterrement sans connaître la personne décédée.
La première partie est consacrée à bla présentation de 3 femmes écorchées : Layla, Esther et Hélène.
Trois portraits de femmes actuelles liées par une amitié d'enfance. Leur point commun est de travailler dans la police.
Esther souhaite prendre un nouveau départ et postulerai à Thanatea en Suisse pour être mieux rémunérée à servir des cafés.

📘 Vous découvrirez Thanatea et le commerce autour de la mort qui se pratique sur cette île. L'atmosphère y est oppressante, hallucinations et réalité se confondent.
Seul un magnifique jardin dénote de cette ambiance et nous livre une explosion de couleurs.

📗 Des cadavres de magnifiques jeunes femmes disparaissent, des rebondissements.
Les personnages sont liés les uns aux autres.
Un bon cocktail, des enquêtes officielles et officieuses, des non dits, des secrets de famille.
Une écriture fluide.

Il m'a manqué quelque chose pour être convaincue, un final un peu rocambolesque, une enquête assez convenue mais je suis persuadée que ce thriller a trouvé son public.
Lien : https://tapageautourdespages..
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Que dire de cette dernière lecture du dernier roman de S Delzongle.
Cette auteure a un écriture que j'aime beaucoup. Je la trouve incisive et j'aime le rythme qu'elle met dans son texte.
Le postulat de départ est très intéressant mais j'avoue qu'à un moment je me suis un peu perdue dans les meandres du livre.
J'ai refermé ce livre donc avec un avis un peu mitigé mais je suis sûre que le prochain qui sort bientôt me plaira.
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Un début de roman intriguant certes mais difficile à accrocher, une suite prometteuse mais embrouillée puis une accumulation d'invraisemblances m'ont fait réfermer le livre (Une fois fini, quand-même !) avec l'impression d'une surabondance de retournements qui ont fini par fatiguer le lecteur que je suis.
Trop c'est trop !
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Sonja Delzongle nous raconte l'histoire de trois femmes, trois amies d'enfance confrontées à la violence, le deuil, la maladie, les discriminations. Toutes trois souffrent de blessures pas franchement cicatrisées et qui ne demandent qu'à réapparaître, d'autant que leurs vies sentimentales sont plutôt déplorables. L'amitié qui restait, en toute circonstance, la pierre angulaire de leur parcours va se fissurer avec le départ de l'une d'elles vers un nouveau destin.
L'auteure alterne, avec des chapitres courts, le point de vue des trois policières, développant un récit intime et efficace qui permet de cerner pleinement les aspirations d'Esther, Layla et Hélène. Ces deux dernières vont, au fil des jours, faire des découvertes de plus en plus inquiétantes au sujet d'Esther, les troublant sérieusement et les poussant à découvrir ce qui a vraiment pu entraîner le départ de leur amie. Une longue mise en place, plus centré sur la psychologie et les problèmes de société que sur l'action et les investigations émaillée de nombreux épisodes sans intérêt. Progressivement le récit bascule vers une dimension énigmatique et oppressante empreinte de mystère et de questionnement beaucoup plus palpitante.
Dans une ambiance qui évoque sous certains aspects Shutter island on découvre, au fil des chapitres, que les trois amies cachent nombre de secrets et sont en un sens presque de parfaites inconnues les unes pour les autres. le climat adopté est anxiogène, on a du mal à démêler le vrai du faux, la réalité des chimères d'autant qu'une nouvelle intrigue saisissante s'invite de surcroît dans le récit. Si il est de bon aloi de mettre en avant des thèmes comme le harcèlement, la xénophobie ou la violence conjugale, faire de tous les personnages féminins des victimes et dans le même temps diaboliser tous les acteurs masculins confine au stéréotype et en définitive décrédibilise le propos. En outre, que les trois amies soit comme par hasard de trois confessions religieuses différentes fait un peu trop cliché en faveur du vivre ensemble et quelque peu hors sujet dans un thriller. Il faut attendre le final, relativement théâtral, pour appréhender la globalité de l'histoire et démêler l'imbroglio des situations.
Une conclusion qui cède en un sens à la facilité, en clôturant l'intrigue d'une manière très morale, avec des révélations aussi infâmes qu'improbables et une complexification illusoire ponctuée de rebondissements en cascade. Sonja Delzongle peine parfois à parachever ses histoires, l'épilogue marqué d'un ultime rebondissement tragique qui ne s'imposait nullement en est l'exemple type. Malgré ces réserves, le talent d'écriture de l'auteure demeure indéniable et, en dépit d'un rythme un peu lent, quelques invraisemblances et des contradictions, l'histoire est bien élaborée et plutôt imaginative. Thanatea reste quoi qu'il en soit un ouvrage intéressant et dès plus convenable.
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On commence le roman en s'attendant à un polar classique. Mais Sonja Delzongle sait jouer avec les faux-semblants et multiplier les strates dans ses récits.
Thanatea c'est une histoire d'amitié entre femmes flics. Un duo Esther-Layla, la quarantaine, amies d'enfance "à la vie à la mort". Hélène s'est greffée à l'équipe, professionnelle et amicale.
Elles n'ont pas été épargnées par les hommes, ni par la vie ces trois là, c'est peut-être aussi ce qui les soude et leur permet de s'obstiner parfois, contre l'évidence, au nom de la sororité des femmes bafouées et brisées. Emprise masculine (caricaturée), violences conjugales, ou conjoint minable, elles ont donné - et donnent encore. La perte d'un enfant, un divorce toxique, un cancer qui récidive, décidément...
Toutes ces réalités humaines sur lesquelles l'accent est d'abord mis, et en longueur, retardent un peu, regretterons-nous, l'entrée dans l'intrigue véritable. Qui voit en parallèle deux enquêtes - au départ. Layla et Hélène empêtrées dans leurs quotidiens qui au détour d'une page s'intéressent enfin à une affaire de disparition de cadavres à l'IML de Lyon, tout de même. Et Esther, qui a tout plaqué pour devenir barista sur l'île de Thanatea, en Suisse, "l'île aux morts", aussi le nom d'une multinationale dédiée aux pompes funèbres. On peine à y croire, et justement, Esther sur cette île sans Wifi commence à basculer dans le surnaturel: elle trouve des origamis que seule sa fille morte aurait pu réaliser, des statuette à son effigie, croise un certain Dante (sic), et se voit sollicitée pour résoudre des "disparitions". Flic un jour... Puis on hésite, devant cette accumulation. Délire ou mensonge ? A-t-elle simplement "changé de vie" ou mis en scène sa réclusion ?
De leur côté, à Lyon, les deux copines restées orphelines d'Esther vont de découvertes en révélations, impliquant des collègues, des proches... et Esther. Elles remontent le fil de son existence, adoption, filiation, compagnons. L'intrigue se complexifie, se densifie, jusqu'à friser l'incohérence et l'invraisemblance. Trop de coïncidences !
Arrive encore une autre intrigue qui mêle ces trois héroïnes, une affaire de "Dahlia noir" avec un esthète du crime, dirons-nous pour ne pas trop en révéler. Après Esther, Layla est en danger. Et la sororité, éternelle, inaltérable, réactivée - une thématique récurrente chez Delzongle.
La fin nous ramène au polar classique qu'on attendait au début, et qui sera passé par bien des détours - le combat des femmes, la masculinité toxique, le syndrome post-traumatique, la filiation, le désir d'enfant... et on en passe. Un "débrief" un peu long, sur l'histoire réellement vécue par Esther, un affrontement bizarrement très "western" et une chute qui peut décontenancer.
Pas de doute en revanche, malgré l'intrigue alambiquée, la plume est bien là, addictive, la preuve on ne s'est pas égaré en chemin.
merci à NetGalley
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