Gravé dans le sable (BD)

♫Le jour est long
Le jour est long
Et la peur est tout au long
Et l'espoir est tout au fond
Et les cris sont des millions

Nous irons vers la victoire
Par le sang des compagnons
Qui ont fait marcher l'histoire
En courant pour le jour le plus long♫
Dalida- 1962 -

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Contrat ou pas, seul compte la victoire
Mieux vaut un écrit chez le notaire
qu'un tracé dans le sable, effet mer
Ci-joint 1944, gravé dans nos mémoires...

Bien aimé lire un Michel Bussi
en un seul après-midi
Son premier Roman
Omaha Crimes
plages du débarquement
Grain de sable du Gulf Stream !?

Ça se laisse lire, mais ça manque de finesse, on n'y croit pas vraiment. Parfois on a l'impression que les adaptations traînent un boulet, que l'oeuvre originale, ici le roman de Michel Bussi, est plus une entrave à la créativité qu'un tremplin. Les dessins ont beau être plutôt sympas, les personnages ne prennent pas vie, ne sont pas attachants. Peut-être la belle Alice est-elle trop parfaite, mais je n'ai guère été émue par l'histoire de cette veuve dont le mari est mort en acceptant, contre 1,44 million de dollars, de prendre la place d'un autre dans une opération quasi-suicide, lors du débarquement de Normandie. Il y a plein de rebondissements, de révélations, on ne s'ennuie pas vraiment, mais ça ne décolle pas.

Comme d'hab', Bussi se voit décliné en BD.
Au programme, Gravé dans le sable tiré de...Gravé dans le sable.
Étonnant, non ?

Autant j'avais trouvé le roman tiré par le peu de cheveux qu'il me restait alors, autant, à l'heure où j'écris ces quelques lignes, ce joli crâne désormais aussi imberbe qu'un oeuf, calibre L, plaide peu pour son pendant graphique.

Trop de rebondissements, trop de personnages, une crédibilité aussi marquée qu'un Balkany en campagne et surtout 127 planches ( jolies, par ailleurs) qui en ont paru le double, jamais bon signe pour évoquer un ressenti à chaud.
À froid, non plus, puisqu'il ne me reste qu'un sentiment d'ennui tenace des mois après avoir foulé cette plage emblématique où petite et grande histoire se seront télescopées sans avoir jamais vraiment provoqué d'étincelles.

Dommage.

J'ai lu cette Bande Dessinée en parallèle avec le roman, avec un chapitre de retard pour ne pas déflorer l'histoire.
Elle “colle” au roman dans le déroulé de son histoire, peut-être est-ce pour cela que la lecture, sans surprise, fut décevante.

La B.D. montre les limites de l'exercice d'adaptation : l'écart entre ce que pense et ce que dit le détective est plein d'humour dans le roman et ne peut être rendu en 11 cases!
Plusieurs idées auraient pu être exploitées graphiquement comme la comparaison des écritures.

On a l'impression que les auteurs ne se sont pas autorisés à dévier du scénario du roman.
Cette absence d'initiative pondère à la baisse mon appréciation d'autant que le dessin m'est apparu faible.

Je n'avais pas éprouvé ce sentiment en lisant la B.D. d'”Au revoir là-haut” après le roman de Lemaître car celle-ci s'enrichissait d'images colorées comme celles représentant les masques.

Alors, peut-être eut-il fallu se limiter à une version illustrée comme pour “Mourir sur Seine" ou associer l'auteur pour réécrire l'histoire (ce n'aurait été que sa quatrième version!).

Le débarquement s'apprête à avoir lieu en Normandie et Lucky accepte une mission suicide à la place d'un de ses camarades contre 1,44 million de dollars. 20 ans après sa femme apprend l'existence de ce contrat.

Voici une nouvelle adaptation d'un roman de Bussi qui se passe dans l'après guerre. Nick Hornett, détective privé, va mener l'enquête pour retrouver les preuves de ce contrat passé entre deux camarades pendant le débarquement de juin 44.
Pas mal de mystère, de rebondissements et de suspicion. On reconnaît la patte de Bussi meme si je trouve que le doute sur les personnages n'est pas toujours bien cultivé.
Nick est un personnage sympathique mais on connaît peu de chose de personnel sur lui. Il garde donc ce petit côté impersonnel.
Le dessin est sympathique, expressif et coloré. le bémol c'est que le temps qui passe n'est pas du tout rendu. Qu'elle est 20, 40 ou 50 ans Alice a exactement le même visage.