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4,15

sur 4113 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je me demande comment ai-je fait pour ne pas lire Despentes avant 2017 ! On prend une claque avec sa plume acérée et qui dérange certains esprits trop conservateurs. Elle dresse un tableau assez juste de la réalité, n'en déplaise...
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je n'ai pas lu ce livre en entier ; mais les 4 premières pages sont un véritable uppercut ; je ne sais pas que penser du style de Despentes dans ces pages, mais je sais que ce texte m'a véritablement scotchée...
qu'en pensent les lecteurs masculins ?
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Un essai réparti en 7 chapitres chacun introduit par une citation d'une auteure américaine et basé sur la lecture d'une trentaine d'ouvrages repris dans une bibliographie.
Autant j'avais détesté "Mordre au travers", un recueil reprenant des nouvelles toutes plus trash les unes que les autres, autant j'ai beaucoup aimé cet essai! Preuve que j'ai bien fait de ne pas renoncer à l'auteure sur base de ce simple recueil.
Despentes n'a cette fois-ci pas confondu "trip" et "tripes". Elle continue de cracher mais elle crache juste!
Loin de se contenter d'un déballage purement agressif, l'auteure puise dans des souvenirs dont elle tire de très justes réflexions exprimées avec verve et dans un style certes "despentesque" mais efficace.
Pas d'étalage dégoulinant de souffrance mais une expérience de vie, certes assez singulière, mais qui, utilisée de manière à dénoncer les contradictions inhérentes à notre société, se voit dotée d'une dimension universelle.
J'ai eu l'occasion de lire certains avis sur le web et j'ai ainsi appris que beaucoup reprochaient à l'auteure la faible longueur de cet essai.
Cet aspect ne m'a pas dérangée dans la mesure où j'ai pris ce livre pour ce qu'il est : un essai et non une thèse.
Je crois que le but de l'auteure, en plus de distiller ses souvenirs, était surtout de lancer des flèches aux lecteurs, de les pousser à la réflexion quitte à ce qu'ils continuent de chercher ailleurs si le sujet les inspire...
Bien que je ne partage pas son vécu (heureusement d'ailleurs!) ni l'entièreté de ses opinions (je ne pense pas que tous les hommes soient des homos refoulés), je conseille cette lecture à toutes les femmes qui, j'en suis sûre, se retrouveront à un moment ou l'autre dans cet essai.
Je dirais même plus : si vous ne deviez lire qu'un seul ouvrage de Despentes, optez pour celui-ci!
Lien : http://contesdefaits.blogspo..
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Quel choc

Un essai mêlant les points de vue de VD sur le sexisme, le porno, la prostitution et le viol.
Magistral. Une oeuvre de référence.
A peine terminé, je l'ai immédiatement relu.
J'ai enlevé une étoile à cause du chapitre sur King Kong auquel je n'ai pas adhéré. C'était trop tiré par les cheveux (ou les poils).
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King Kong Théorie est une collection d'essais écrit par l'écrivaine Virginie Despentes, qui est également une réalisatrice et une militante féministe. Dans cet essai, elle parle de son expérience personnelle, quand elle a subi un viol quand elle avait 17 ans, et aussi la compréhension de la société actuelle sur les sujets autour des femmes, comme le viol, la position des femmes dans les ménages, entreprises et un couple, et comment la politique actuelle aide le patriarcat, qui est au détriment des femmes et même de plusieurs hommes moyens.

Elle a bien écrit ses arguments dans un format très facile à lire, avec la langue courante. Les exemples qu'elle a donne sont également sont très compréhensibles pour le.la lect.eur.ice, quelle que soit son identité sexuelle. J'ai beaucoup aimé ses essais « Coucher avec l'ennemi » et « Porno Sorcières », ou dans le premier, elle raconte son propre expérience quand elle a été une travailleuse de sexe à Lyon et Paris et comment elle a découvert que tant que la transaction était consensuelle, elle était responsabilisante et libératrice – parce qu'ici, c'est la femme qui se prend en charge et alors, la société actuelle ne l'aime pas.

Ses essais sont plutôt l'avis propre de l'auteure sur les sujets divers autour de droits de femmes. Alors, ce n'est pas un travail académique, ni un travail de non-fiction, et il n'y a pas beaucoup de citations qui peuvent soutenir plusieurs affirmations qu'elle avait faites. Peut-être, ça aurait être mieux si il y en aurait ces types de précisions.

D'après mon expérience, je recommande ce livre fortement et je donnerai le livre une note de quatre sur cinq.
Lien : https://lastute.blogspot.com..
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Parfois trop provoquant à mon goût, la lecture est cependant fluide, entre essai et récit autobiographique. Dans ce petit livre, Despentes apporte une réflexion audacieuse, novatrice et troublante sur le sujet explosif que peut être la prostitution.
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« J'écris de chez les moches, pour les moches, les vieilles, les camionneuses, les frigides, les mal baisées, les imbaisables, les hystériques, les tarées, toute les exclues du marché de la bonne meuf. Et je commence par là pour que les choses soient claires : je ne m'excuse de rien, je ne viens pas me plaindre. Je n'échangerais ma place contre aucune autre, parce qu'être Virginie Despentes me semble être une affaire plus intéressante à mener que n'importe quelle autre affaire. » ⁠

Dès les premières phrases, le ton est donné. Ce texte est écrit par une autrice pour toutes les femmes qui ne se retrouvent pas dans la condition de leur sexe. Virginie Despentes brise les tabous en parlant du viol, de la prostitution et du porno, et rend à la femme les droits qui lui ont été confisqués au long de l'histoire. ⁠

Car au final, ça veut dire quoi, être « féminine » ? Personne ne saurait précisément définir ce terme – qui n'a pas de lien avec la maternité – si ce n'est qu'en lançant des clichés sur le soin de la femme : épilation, maquillage, soin dans le choix des vêtements et des sous-vêtements. Être belle et sensuelle, sans faire trop pute. ⁠

Que cela plaise ou non, les femmes ne sont pas toute « féminines », au même titre que les hommes ne sont pas tous « virils ». Ces valeurs arbitrairement attribuées aux deux sexes se sont ancrées dans nos moeurs, mais il est temps de les défaire et de redonner la liberté à chacun de faire et d'être comme bon lui semble. Car c'est cela qui énerve Despentes : être empêchée de penser et d'agir comme elle le veut, de constamment subir une pression sociétale qui limite ses droits et ses possibilités, et qui nous pousse tous vers le « bon » chemin à suivre. ⁠

Journal de l'expérience d'une vie de femme, manifeste féministe, roman, coup de gueule, il est difficile de classifier ce livre. Une chose est sûre : sa lecture est nécessaire – autant pour les femmes que pour les hommes – afin de mettre en lumière des injustices trop longtemps ignorées. Pour ma part, j'ai adoré et je me réjouis de lire le reste de son oeuvre. ⁠
Lien : https://www.instagram.com/la..
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à lire pour réfléchir à la condition féminine. Les réflexions de l'auteur sont pertinentes même si ce n'est pas toujours très clair de savoir ce qu'elle attend / veut / défend
en particulier un point de vue original sur le statut de victime de viol, la prostitution, les actrices de X
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Il y a dans cet essai des idées (des vérités ?) que je lis pour la toute première fois. Despentes est une féministe pro-sexe et expose ici ses avis sur la féminité, le viol, la prostitution ou encore la pornographie. Pour elle, le problème n'est pas les hommes. Bien au contraire, la révolution des genres leur est tout aussi indispensable. Les distinctions de genre sont pour elle un instrument du pouvoir. Au delà d'être un livre féministe c'est un livre sur la condition humaine en général.

Lecture très intéressante, pour tous.
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Je me suis (enfin) décidé à l'acheter. Bien m'en a pris, 150 pages de coups de gueule, d'analyses, de mises en évidence...
L'éditeur aurait pu ajouter en sous-titre: Les mots pour le dire.
Merci Madame Despentes pour cet essai paru en 2006 et toujours d'actualité.
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