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4,16

sur 4055 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce petit essai féministe m'a permis de renouer avec Virginie Despentes. Dans cet ouvrage, l'autrice nous fait part de ses réflexions autour de la cause féminine et aborde des sujets durs qu'on a peu l'habitude de rencontrer, tels que la prostitution ou le viol. Ecrit sous la forme d'un témoignage, il lui permet d'illustrer ses propos par des exemples personnels. C'est un texte qui vous remue, qui peut parfois être dérangeant, mais qui apporte beaucoup au débat sur le féminisme. A lire, assurément !
Lien : https://www.maghily.be/2017/..
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Un apport intéressant sur des questions qui divisent de longue date le mouvement féminisme comme la prostitution ou la pornographie. Virginie Despente s'inscrit dans un féminisme "pro-sexe", moins présent médiatiquement que d'autres tendances du féminisme. Les arguments portent et devraient nourrir toute personne s'intéressant un peu aux questions de genre. Il me semble que "King-Kong théorie" est une première approche intéressante qui appelle ensuite à être poursuivie en s'attaquant cette fois à des livres moins synthétiques.
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Je ne connaissais pas Virginie Despentes avant de lire ce petit livre. Attention, ce n'est pas un roman, mais une réflexion de l'auteur sur sa vie, le sexe et la place qu'il occupe dans notre société. Avant de continuer, il faut savoir que l'auteur a eu une vie peu commune, puisque punk dans son jeune âge, elle s'est faite violée, est passé par la case prostitution et est finalement devenue écrivain et plutôt médiatisée. Elle est connue aussi pour avoir réalisé le film Baise-moi qui a été censuré en France.

Les présentations faites, le livre parle de son ressenti et sa façon de voir la vie et les rapports hommes-femmes-sexe. Elle est féministe et a une dent contre les hommes. du coup tout le monde en prends un peu plein la pomme dans ce petit livre mais surtout les hommes. Pour ma part, j'ai été intéressée par ce qu'elle disait concernant la pornographie et la prostitution, avec cette hypocrisie générale qui règne autour de ces deux sujets. Je ne suis pas d'accord avec tout ce qu'elle raconte dans son livre. Certaines idées méritent réflexion d'autres sont au contraire digne d'une conversation de comptoir. C'est assez déroutant à lire, d'autant qu'elle a tendance à écrire comme elle pense! C'est plus un discours qu'un écrit.

Au final, j'ai plutôt appréciée ce livre pour les idées qu'il contient car elles contribuent à une réflexion générale sur la place du sexe dans notre société. Typiquement, l'auteur est pour la réouverture des maisons closes ou d'un équivalent, sur ce point là, je la rejoins. Assurer des conditions décentes aux femmes qui ont décidés d'exercer ce métier, les protéger des macs... tout en aidant les filles qui sont forcées à le faire ... voilà des choses qu'aucun politique n'est prêt à mettre dans son programme.

Un livre intéressant donc, mais qui ne plaira certainement à pas aux hommes car ils sont hélas trop stigmatisés. C'est un peu dommage car l'auteur fait des généralités sur eux. Les gentils-sensibles ne s'y retrouveront donc pas ! Bonne lecture les filles donc !
Lien : http://nekobus.wasabout.net/..
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16 ans après la première parution du livre, j'ai enfin lu cet ouvrage considéré comme un incontournable dans les courants féministes.
Je le trouve toujours d'actualité après toutes ces années que ce soit sur la sexualité des femmes, le fait que les hommes doivent "toujours" être virile, sur l'éducation donnée aux enfants selon leurs genres…

J'aurais du le lire avant et je le recommande pour toutes celles et ceux qui démarrent la route de la pensée féministe.
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Un classique de la littérature féministe française.

Facile à lire. Déroutant.

Contestataire.

Dans la marge.

Obtenir la libération de la femme en capitalisant sur son corps. Est ce vraiment la libérer?ou est ce remplacer une chaine par une autre?

"Vouloir être un homme? Je suis mieux que ça. Je m'en fous du pénis. Je m'en fous de la barbe et de la testostérone, j'ai tout ce qu'il me faut en agressivité et en courage. Mais bien sûr que je veux tout, comme un homme, dans un monde d'hommes, je veux défier la loi. Frontalement. Pas de biais, pas en m'excusant. Je veux obtenir plus que ce qui m'était promis au départ. Je ne veux pas qu'on me fasse taire."
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V.Despentes parle de féminisme. Elle le fait bien mais à sa manière : à coup de Doc Martens dans le cul.
Elle parle d'elle-même, de son viol, de son adolescence, de la prostitution (qu'elle a pratiquée), des films pornographiques...
Comme le punk-rock, elle est parfois excessive mais elle appuie là où ça fait mal.
Son livre mélange essai et auto-biographie, il se lit avec grand plaisir, il vous rend plus intelligent (je parle surtout pour les hominidés porteurs de testicules) ; même les arguments les plus discutables apportent quelque chose à cette réflexion sur ce qu'est être une femme dans un monde bâti, à leur image, et dominé par les hommes.
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King Kong théorie... Je n'avais jamais lu Virginie Despentes. Durant mes études, j'avais régulièrement entendu son nom, avec les mots féminisme, émancipation etc. Qu'est-ce que cela apporte?
Quelle claque, mais vraiment quel claque! En voilà une autrice qui tabasse, qui met des beignes à chaque page. ça dérouille, ça dégringole, ça fait mal, mais qu'est-ce que c'est bon!
A travers ce livre, l'autrice expose, par le biais entre autre de sa vie, sa vision de la femme. Loin des clichés de la féminité, Virginie Despentes désire une réhabilitation de la femme, loin des clichés machistes. Et tout cela, avec une langue violente, mais qui est toujours juste.
Pas mal d'éléments qui font réfléchir, surtout quand on est un homme. Cela donne envie de lire d'autres romans: Baise-moi, Les Jolies choses, etc.
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Lorsque j'ai commencé la lecture de ce livre, j'avoue avoir été assez retissante face à cette colère et certains propos. J'ai donc rapidement abandonné la lecture. Puis, quelques mois plus tard, j'ai décidé de m'y remettre, et je ne regrette pas.

Virginie Despentes ne passe pas par 4 chemins pour expliquer son point de vue et ce n'est pas plus mal. Écrit par une femme mais pas seulement pour les femmes, j'ai apprécié son point de vue de la femme dans notre société.

Parlant de la sexualisation de la femme, de son rôle dans notre société, cet essai permet de décomplexer certaines pensées que chacun a ou a eu.

J'ai parfois ressenti beaucoup de colère, d'incompréhension, mais au final c'est criant de vérité, car je suis d'accord avec le fait que la société « formate » les femmes et les hommes d'une certaine manière mais que ces manières ne sont pas forcément les bonnes.

Je ne suis pas absolument fan des essais mais celui ci est vraiment réussi. Ce n'est pas un coup de coeur car j'ai quand même quelques fois décrochés mais ça me donne envie de lire les autres livres de l'auteure.
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Mon premier Despentes.
La vache, je me suis poilée.
Et je me rends compte que si, sur certains sujets, elle est bien mieux renseignée que moi, sur d'autres, on est (peut-être malheureusement, je ne sais pas) très au diapason.
Bon alors, ce n'est pas à mettre entre toutes les mains, mais certaines mains devraient s'y mettre, même en diagonale.
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Je me demande si ce livre est un témoignage, un essai sur le féminisme ou un pamphlet qui remet en cause de nombreuses institutions visibles et obscures de notre société.

Bien que je n'aie pas pris de plaisir lors de la lecture de son roman "Vernon Subutex". Cependant, ce livre était à la fois agréable à dévorer et enrichissant.

Je tiens à souligner en particulier les chapitre sur la prostitution et le viol, qui exposent un constat des plus interpellant. Je n'ai jamais rien lu qui détaille aussi bien les causes, les risques, l'acte et les conséquences du viol. Cela donne envie de découvrir les différentes références citées par l'auteure.

J'avoue que j'ai trouvé la fin quelque peu redondante, mais d'un côté on y voit toutes les émotions de l'auteure. On a l'impression que Virginie Despentes nous parle directement. Elle nous livre ses impressions sur le monde à coeur ouvert.

Je conseille fortement cette lecture, que vous soyez coutumier des ouvrages sur le féminisme ou non.
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