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Citations sur Les livres prennent soin de nous: Pour une bibliothérap.. (189)

Recopier, c'est lire de tout son corps ; recopier quelques vers d'une poésie vaut le coloriage d'un mandala.
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Et Victor Hugo dans ses -Proses philosophiques- de 1860 : " Un livre est un engrenage. Prenez garde à ces lignes noires sur du papier blanc; ce sont des forces; elles se combinent, se composent, se décomposent, entrent l'une dans l'autre, pivotent l'une sur l'autre, se dévident, se nouent, s'accouplent, travaillent. Telle ligne mord, telle ligne serre et presse, telle ligne entraîne, telle ligne subjugue. Les idées sont un rouage. Vous vous sentez tiré par le livre. Il ne vous lâchera qu'après avoir donné une façon à votre esprit. Quelque fois les lecteurs sortent du livre tout à fait transformés." (p.103)
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Tout comme la tragédie, la lecture donne accès aux mêmes émotions que "la vraie vie". Mais comme cette expérience se vit à travers le prisme d'une représentation esthétique, elle est dépourvue de violence et de douleur.
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Jusqu'au bout, en tout cas tant que la douleur peut être tenue en respect, la littérature vous relie à la communauté des très grands vivants.
Certaines lectures raniment. Certains écrits raniment. De la détresse physique, le handicap ou la grande vieillesse, le livre permet d'élaborer ou de restaurer un espace à soi. (p.27-28)
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La lecture enclenche un processus d'affirmation de soi qui est essentiel pour tous.Chez l'enfant pour développer la construction de son identité,de sa personnalité.Chez le sujet âgé pour préserver son autonomie sa dignité.....La lecture n'est pas une dérobade en soi-même;elle est une évasion nécessaire pour acquérir une vie intérieure à la fois intense et secrète,et surtout hautement réparatrice.p.126-128
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Bien après l'enfance, certains êtres continuent de s'écorcher partout, aux angles du monde et aux rugosités des hommes. Ce sont les écorchés vifs, ils comptent parmi eux un grand nombre d'écrivains. Comment l'écriture alors les protège-t-elle ? Comment peut-elle revêtir d'une peau celui qui se présente nu dans la vie, soit qu'il n'a pas été aimé, caressé suffisamment, soit que sa sensibilité excessive l'expose, inconsolable, à toutes les arêtes ? (p.94)
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"La Naissance du jour s'ouvre sur cette lettre très connue de Sido, annonçant à Henry de Jouvenel, le second mari de Colette, qu'elle ne viendra pas séjourner auprès de sa chère fille car l'éclosion exceptionnelle d'un cactus la retient chez elle :" Monsieur, vous me demandez de venir passer une huitaine de jours chez vous , c'est-à-dire auprès de ma fille que j'adore (...) Pourtant, je n'accepterai pas votre aimable invitation, du moins pas maintenant. Voici pourquoi : mon cactus rose va probablement fleurir. C'est une plante très rare, que l'on m'a donnée, et qui, m'a-t-on dit, ne fleurit sous nos climats que tous les quatre ans. Or, je suis déjà une très vieille femme, et, si je m'absentais pendant que mon cactus rose va fleurir, je suis certaine de ne pas le voir refleurir une autre fois...
Veuillez donc accepter, Monsieur, avec mon remerciement sincère, l'expression distinguée de mon regret. "
Colette s'appuiera désormais sur la force que lui a donnée cette publication.
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ma définition de la littérature : la littérature est ce qui fermente. Les textes littéraires sont des mères, comme on dit la mère du vinaigre. Cela fermente donc. Un fragment de phrase recopiée d’Ovide ou d’Henri Vernes ou de Faulkner agit comme une levure ou comme un fond de tonneau, il fait tourner ce qui n’était que liquide. Ça prend. La littérature est ce ferment, elle est celle qui apporte “la vie fermentante” dans l’univers de chacun, trop souvent pasteurisé.
(Mes aventures de Bob Morane, p 155)
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Lire une texte, c'est se lire soi-même. (p.105)
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Le rythme de la poésie est l'accord parfait de tous les rythmes humains. Il est la pulsation absolue. Il est pourvu d'une énergie motrice. Il bouleverse profondément l'être.
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