Citations sur Les livres prennent soin de nous: Pour une bibliothérap.. (189)
Lire est un voyage, une évasion, mais aussi une défense. p19
Les livres ont toujours été accueillants aux exilés.Nous sommes nombreux à avoir usé et abusé de l'hospitalité de la lecture , de son caractère englobant , maternant .Lire est un moyen de résister à l'exclusion , à l 'oppression ;lire est un moyen de reconquérir une position de sujet , au lieu d'être l'objet moqué du discours ds autres
Lire c'est mon pays , rien ne manque quand je lis , le temps disparait et je ne dépend s de personne pour cela .les histoires réparent ; dans un livre , on est toujours chez soi .
J'ai peur de vieillir, quoi lire ? Magnifique réflexe car le bibliothérapeute est un documentaliste spécialisé dans la quête du plus humain en nous, et se doit de donner à un problème, par l'intermédiaire du choix d'un grand livre, les réponses les plus riches humainement. (...)
Le soin soigne la vie, le livre soigne la vie. (p.136)
Combler par l'imagination, l'identification, l'interprétation, un espace psychique laissé vide par le manque, la pauvreté, voilà le rôle du bibliothérapeute.
Lire, c'est mon pays. Rien ne me manque quand je lis, le temps disparaît et je ne dépends de personne pour cela. Les histoires réparent ; dans un livre, on est toujours chez soi.
André Gide affirmait ainsi que certaines phrases "s'incorporent à nous ". La puissance d'une parole lue " vient de ceci qu'elle n'a fait que me révéler quelque partie de moi-même inconnue à moi-même. Elle n'a été pour moi qu'une explication, oui une explication de moi-même. Combien de sommeillantes princesses nous portons en nous, ignorées, attendant qu'un mot les réveille."
Quels sont les livres qui agissent ? Les bons livres sont ceux qui déterminent dans la conscience du lecteur un changement profond, qui aiguisent à tel point sa sensibilité qu'il jette un regard neuf sur les objets les plus familiers comme s'il les observait pour la première fois. Des livres qui galvanisent, qui électrisent, en un mot qui raniment.
En hébreu, maladie se dit mahala,de la racine mahal signifiant "faire un rond, tracer un cercle ".
Pour sortir de la maladie, il faut sortir de l'enfermement , briser le cercle affreux.
p.127 "La lecture n'est pas une dérobade en soi-même ; elle est une évasion nécessaire pour acquérir une vie intérieure à la fois intense et secrète, et surtout hautement réparatrice."
p.29 "Quand la biomédecine a fait de vous un corps-machine qui ne répond plus et vous plonge dans le noir, quand vous êtes réduit à un organisme brutalement exclu du monde par ces expériences intimes que sont le vieillissement ou la solitude, qui vous isolent et vous terrifient, la lecture est là pour vous réinsuffler du souffle, du désir et du sens."