Brussailes

Je ressors de ce livre jeunesse un peu mitigé malheureusement 😕

Je vais commencer par le positif : l'histoire dans son ensemble. Au début, je n'étais pas emballé plus que ça, mais assez vite je me suis pris au jeu et ai enchaîné ma lecture, notamment par des rebondissements intéressants. le style est fluide et se lit très bien et les chapitres sont courts.

Un autre point positif est notre trio de personnages et leur évolution respective. Ils sont tous les trois attachants, avec des caractères et des modes de vie bien différents. Si la coopération dans cette enquête semble complexe au début, ils vont réussir au final à trouver des points forts en chacun d'eux pour pallier les points faibles des autres. Ce livre montre que nos différences peuvent se révéler être une force ! 😊

Enfin, le livre en lui-même. Là je l'ai lu en ebook, mais j'ai pu le feuilleter en magasin et il est juste magnifique. A l'intérieur, il y a des illustrations qui sont vraiment très belles. La mise en page est très travaillée !

Malheureusement, ceci n'a pas suffit pour me plaire pleinement. Tout le long du livre, on retrouve pas mal de petites notes annexes. Certaines font sourire, mais j'ai trouvé la plupart pas vraiment utiles et elles m'ont surtout sorti de ma lecture. La majorité des notes sont au début de l'ouvrage, là où j'ai eu le plus de mal à être dedans ; sur la fin elles sont moins présentes et c'était plus appréciable.

Ensuite, je trouve que nous sommes dans un jeunesse sans en être un. L'histoire, au début, faisait presque trop jeunesse à mon goût, surtout avec ces fameuses notes humoristiques. Mais certaines demandent un minimum de culture qui n'est pas adaptée à un public jeunesse à mon sens (en tout cas, je m'imagine mon moi de 8 ans, entre une référence à Hitchcock ou Pear Harbor, je ne suis pas sûr que j'aurais compris). Pour les curieux, on aurait chercher et appris des choses, ce qui est toujours plaisant dans les lectures, mais même parfois le vocabulaire n'est pas toujours adapté selon moi.

Mais surtout, il y a des termes qui, pour moi, ne sont pas à être dans un jeunesse. Peut-être est-ce moi qui suis "trop", je ne sais pas, mais encore une fois je m'imagine mal lire ça à 8 ans. Il y a notamment une phrase qui m'a "choqué" lorsque l'autrice parle de l'état des parcs et mentionne des capsules de bière et des préservatifs usagés. Alors le premier je ne dis pas, pourquoi pas, mais les préservatifs m'ont vraiment dérangés. On dit que les enfants sont de plus en plus précoces mais quand même 🤔 L'intention est bonne pour montrer que l'être humain pollue tout, mais justement, sur un livre jeunesse, autant responsabiliser les enfants qui vont le lire et évoquer des détritus en tout genre comme des canettes de soda au lieu de la bière et papiers de bonbons ou des mouchoirs je ne sais pas. Mais pas des préservatifs usagés ! J'avoue que ce passage m'a vraiment coupé dans la lecture. Pour ceux qui l'ont lu, vous n'avez pas trouvé cela dérangeant ?

Ensuite autre chose qui fait que ce n'est pas trop un jeunesse : la fin ! J'aime bien, mais je ne m'attendais pas à ça. Je n'en dirai pas plus pour ne pas spoiler, mais c'est surprenant 😉

Conclusion : c'est dommage, on a un livre très agréable à lire, une histoire prenante et bien menée et avec des rebondissements auxquels on ne s'attend pas. Malheureusement, j'ai l'impression d'être face à un jeunesse au niveau de l'histoire en soit, mais pas toujours dans le texte. Je trouve que parfois il y a un réel décalage entre le fond et la forme. Alors oui, il faut des jeunesses plus adultes pour la transition des lecteurs entre le jeunesse et le young adult/adulte, mais là je trouve qu'il y a un fossé par moments au sein même du livre.

Une agréable surprise !
Quand j'ai commencé ce roman je m'attendais à un jeunesse banal, une histoire simple et pas exceptionnelle. Je n'ai pas accroché dès le début, trouvant les personnages bateau et les petites notes de l'autrice ne me plaisaient pas trop.
Mais au fil des pages je me suis complètement laissée emporter par cette petite équipe d'ailes cassées, leur mission et leurs aventures pour l'atteindre. Je me suis prise d'affection pour les personnalités si originales de ces oiseaux et j'ai vraiment apprécié les suivre de la sorte.
De plus, au-delà du roman jeunesse, on trouve justement entre autres dans les notes de l'autrice des références pour les plus grands. On retrouve une satyre de notre société actuelle à travers la vie à Brussailes et c'est très intéressant.
J'ai finalement adoré ma lecture et une fois que j'ai refermé le bouquin, j'étais triste de quitter cet univers. J'attends vivement une adaptation à l'écran par 20th Century qui rivaliserait fortement avec Rio !

Quand j'ai lu le résumé de Brussailes, J'ai tout de suite été très intriguée par ce livre ayant pour héros des oiseaux. Je remercie donc chaudement les éditions Hachette Romans pour l'envoi de ce livre. A Brussailes, des oeufs d'oiseaux disparaissent mystérieusement depuis quelques semaines. le parlement des oiseaux décide de mener l'enquête par l'intermédiaire de Jaboterne, un pigeon pataud, Sept, une corneille grincheuse et Chantperdu, un rouge-gorge bagarreur. Ce trio détonnant n'est pas au bout de ses surprises.

Brussailes est un livre original qui met en avant des oiseaux dans une histoire anthropomorphe. Ils ont leur parlement, leurs lois si bien qu'on a l'impression d'être dans l'Union Européenne. En effet, chaque espèce d'oiseau forme un groupe qui sera représenté au parlement des oiseaux, un peu comme nos pays d'Europe qui envoient des représentants au siège de l'UE. Les oiseaux évoluent à Brussailes, la version oiseau de notre Bruxelles (j'ai adoré le jeu de mot). J'ai beaucoup aimé les notes de l'autrice qui mettent en avant le point de vue des oiseaux ainsi que leurs habitudes. C'est original et ça permet d'en savoir plus sur les oiseaux. Sans compter que dans le texte, il y a du jargon aviaire qui rend l'histoire plus immersive (ne vous inquiétez pas, il y a un lexique à la fin du livre 😉). En plus de cela, l'objet livre est magnifique ! C'est un hard back ponctué de jolies illustrations donc non seulement ce livre est beau, mais il se lit vite.

Les oiseaux de ce livre ont une vraie histoire. Au fil des pages, nous suivons leur ressenti, nous découvrons leur caractère, leurs intentions si bien que nous apprenons à connaitre ces oiseaux puisqu'ils sont attachants, différents et que chaque espèce a son petit caractère. Jaboterne, un pigeon maladroit et un perdu est l'un des héros de cette histoire. Il permet de redorer l'image des pigeons qui ont mauvaise presse et sont moqués au fil des pages. Jaboterne prend la mission en main afin de devenir un héros. Sept, la corneille est un peu froide et hautaine. Elle se croit plus maline que tout le monde même si au fur et à mesure, elle se révèle plus touchante. le dernier membre du trio héroïque est Chantperdu, un rouge-gorge petit par la taille, mais grand par le courage. Il se révèle touchant et altruiste mais aussi bagarreur, ce qui m'a bien fait rire. Même chez les oiseaux, il y a du racisme puisqu'ici, les perruches sont mal vues. Elles sont accusées des problèmes survenant à Brussailes tout ça parce qu'elles sont étrangères et tenues en marge de la société. Cette situation fait particulièrement écho à la situation dans notre monde d'humains.

Pour conclure, Brussailes est une très belle découverte tant pour la qualité du travail éditorial que pour son contenu. Eléonore Devillepoix retranscrit avec justesse, la réalité de notre monde à travers l'histoire des oiseaux de Brussailes. J'ai beaucoup aimé la quête que mènent Chantperdu, Jaboterne et Sept. Ils vont se découvrir et en apprendre plus sur eux-même. Si vous avez peur de lire ce livre parce que des animaux sont les héros, pas d'inquiétudes, tout est fait pour faciliter l'immersion du lecteur grâce aux notes de l'autrice qui apportent un réel plus à cette histoire.
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Cette fable animalière autour des oiseaux était très poétique ! J'ai encore un peu de mal à dire ce que j'en retiens mais il y a beaucoup de beaux messages et j'ai trouvé l'intrigue très prenante ✨

La plume de l'autrice est vraiment fluide, agréable et entraînante. Pleine d'humour aussi. Les personnages très attachants sont géniaux, j'ai adoré 🥰

Je vous conseille vraiment cette histoire, d'autant plus que l'objet livre est absolument magnifique 🤩

J'avais très envie de lire Brussailes, ayant adoré les précédents romans de l'autrice : la Ville sans vent. Pour cet ouvrage, l'auteur s'adresse plus à un public jeunesse, mais le plaisir n'en est pas moindre. L'édition est magnifique, les illustrations donnent de la richesse au texte. C'est parti pour cette magnifique aventure d'oiseaux, entre fable animalière et roman de fantasy. Dans la ville de Brussailes, rien ne va plus, les oiseaux se sont fait voler leurs oeufs. le conseil des oiseaux se réunit et décide de trouver qui aurait fait le coup. Se retrouvent bien malgré eux mandatés pour la mission d'espionnage un pauvre jeune pigeon, une jeune corneille et un rouge-gorge belliqueux.
J'ai aimé bien sûr en premier lieu l'humour de l'auteur, les jeux de mots et les références. L'inspiration "politique" de l'histoire, donc ce qui rend ce livre accessible, disons à partir de 12 ans et très agréable pour les adultes!.
Tous les jours en arrivant au travail, je suis accueillie par les cris perçants des perruches, les pigeons campent sur le toit du bâtiment, je ne les verrais plus jamais comme avant !!!

J'ai un peu de mal à savoir si j'ai aimé ou pas ce roman.

Pour commencer, la plume de l'autrice est très agréable mais le roman étant classé en jeunesse, je l'ai trouvé un peu trop soutenue pour de jeunes lecteurs.

Le scénario, je ne l'ai pas trouvé très original et assez simpliste. Peut être simplement que le fait de lire une histoire d'oiseaux humanisés ne m'a pas emportée.

Les points forts de ce roman se trouvent dans les sujets cachés. On nous parle de différence entre les peuples (ici les races d'oiseaux) et d'amalgames, de généralisation de la haine envers tout un peuple du fait de quelques uns, de manipulation et de mensonge.
On trouve aussi beaucoup de référence à notre système de gouvernance, de notre politique et de la façon dont fonctionne notre société sociologiquement.
Mais encore une fois, un trop jeune lectorat passera complètement à côté de tout cela et pourtant, c'est là tout l'intérêt de ce livre.

Le deuxième point fort, c'est évidement l'humour, c'est très drôle et l'autrice manie le sarcasme avec talent.

Je reste donc sur un avis mitigé avec un roman qui manque un peu de profondeur dans son scenario mais qui a tout de même beaucoup de qualité dans son analyse sociologique et culturelle.

J'ai tout d'abord été super séduite par cet objet livre qui, il faut le dire est juste d'une beauté exceptionnelle. Cette couverture est superbe, et le travail éditorial est extraordinaire. Les illustrations d'une beauté et d'une délicatesse !!!! Et puis j'ai aussi été séduite par cette histoire très originale, comme on en voit rarement. Les personnages sont très touchants, leur personnalité très bien développée et en adéquation avec l'espèce d'oiseau représentée. J'ai même appris des choses et développé mon vocabulaire aviaire ! le vocabulaire tiens, parlons-en. Eléonore Devillepoix a inventé tout un vocabulaire et une façon de parler pour les oiseaux qui est géniale et qui donne très envie dès le début de poursuivre la lecture, couplé au vocabulaire belge que j'ai découvert j'ai trouvé ça très enrichissant.
Une très belle découverte que cette autrice, et ça me donne envie de me plonger dans ses autres titres, qu'il va falloir que je me procure incessamment.

Gros coup de coeur pour les personnages qui sont des oiseaux. Chaque espèce représente des caractéristiques bien spécifiques dont certaines avec des stéréotypes qui m'ont fait rire !
 
Les 3 personnages principaux sont très attachants et good job à l'auteure ! Je ne pensais pas que j'allais autant m'attacher à des oiseaux. Mais tu m'avais prévenue ! 
 
J'ai adoré les petites notes inscrites tout au long de l'histoire. On sent à travers ces notes le travail de recherches qui a été effectué par l'auteure.
 
Au fil des pages, notre ami Jaboterne, le pigeon, va nous montrer que chaque espèce ne définit pas ce qu'est un oiseau et que chaque être vivant est un être à part entière.
 
Je ne peux que vous conseiller ce livre qui vous fera sourire plus d'une fois (et peut-être même qu'il vous fera verser quelques larmes...). Gros coup de coeur pour Chantperdu ♥
 
PS : Ce livre m'a appris à aimer les oiseaux différemment et en particulier les pigeons qui sont des êtres très intéressants. Je ne les vois plus de la même façon quand j'en croise. 

Encore merci à Babelio pour cet envoi.

Pour commencer, l'objet-livre est très beau, j'ai depuis, longtemps, un coup de coeur pour les livres reliés et celui-ci est très qualitatif; les pages sont agréables au touché, pas trop fines, aucune trace "d'impression" (bavure ou autre) et des livres de qualités, eh beh, ça fait du bien! Je tiens vraiment à préciser le point de la qualité du livre!
La première de couverte est un plaisir à regarder. le mélange de couleur, le le gris, le noir, le blanc et certains tons rouges tapent à l'oeil... la pépitass, ce sont les "dorures" que contiennent le livre sur la première et la quatrième de couverture.
Nous découvrons nos trois protagonistes principaux + une carte, des élèments qui nous donnent (en plus du titre) la puce à l'oreille vis-à-vis de l'histoire, sans lire le résumé.

Pour l'histoire, nous voilà à Bruxelles (Brussailes pour les oiseaux) et nous découvrons la vie des oiseaux qui vivent à la capitale Belge. Cependant, tout n'est pas rose à Brussailes. Depuis quelques temps, les oeufs de tous les oiseaux disparaissent et personne ne sait où ni par qui! Tout porte à croire que les perruches sont les coupables.
Suite à un rassemblement, trois oiseaux sont sélectionnés pour enquêter : Sept la corneille, Chantperdu le rouge-gorge et Jaboterne le pigeon. Comment vous dire que le mélange inter-espèce va être compliqué pour nos aventuriers!
Les voilà donc parcourant Brussailes à la recherche des oeufs, ce n'est pas sans compte quelques petites péripéties dangereuses (et parfois drôles) des rencontres avec d'autres oiseaux trèèèès sympatoche!

La plume d'Eléonore Devillepoix est agréable à lire, fluide et les touches d'humour qu'elle insère dans le récit rendent l'ouvrage plus facile à lire (j'avais réellement l'envie d'approfondir ma lecture, tourner encore et encore les pages pour vivre quelques émotions et des touches d'humour). Il y a pas mal de notes de bas de page... j'ai beaucoup apprécié l'emplacement de ces notes de bas de page (placées à gauche où à droite, mais pas en bas), ce qui m'a permis de ne pas couper ma lecture.

En résumé: une très bonne histoire, bien pensée, une écriture fluide et un objet de très bonne qualité.

Fluidité, clarté et simplicité font parties de cette oeuvre. Je vous la conseille, si vous hésitiez sur cette lecture, testez.

De très jolis thèmes et une dimension fable qui fait du bien et apporte une touche de fraîcheur bienvenue m'ont vraiment plus une bonne partie du livre. Mais j'ai trouvé que l'exécution elle-même ne parvenait pas à se défaire de certaines maladresses et j'ai donc décroché peu à peu alors que c'est quand même un récit assez court.
Je ne regrette pas ma lecture pour autant mais j'en espérais un peu plus et je reste donc sur ma faim. Mais je ne regarderai plus les oiseaux de ma rue comme avant !