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4,17

sur 1318 notes
Après trois livres d'affilée que j'avais abandonné (un record) je me suis délectée de la lecture des Enfants de Venise et me suis rassurée que si j'aimais toujours lire! Ce roman historique qui se déroule dans l'Italie du XVIe siècle a été un magnifique voyage. Les personnages, et en particulier Mercurio, sont attachants, plein de vie, de projets, parfois de naïveté. L'intrigue est bien ficelée et rythmée. Mon premier coup de coeur de 2020 et qui m'a rappelée par certains aspects Les pilliers de la Terre.
Hâte de renouer avec Luca di Fulvio dans un autre de ses romans.
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Le moins que l'on puisse dire est que Luca di Fulvio a un vrai talent de conteur et a le don de créer des personnages charismatiques et attachants ! Je me suis laissée embarquer pendant 92 chapitres (sur près de 1000 pages !) au coté de l'intrépide Mercurio, orphelin et voleur au grand coeur, dans un récit passionnant qui plonge le lecteur dans le Venise du XVIe siècle bien loin du faste que l'on s'imagine. Ici, on côtoie la misère, la violence et l'obscurantisme religieux mais au milieu de toute cette noirceur, la lumière n'est jamais bien loin.
Une belle histoire d'amour, d'amitiés, de liberté et d'espoir.
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Je me suis demandée, à la lecture de ce roman, si l'auteur était vraiment le même que ‘Le gang des rêves'. Venise, année 1515, deux jeunes gens auront du mal à réussir leurs amours sans cesse entrecoupés de vengeances, à mon avis, poussées trop loin. La concurrente principale, au lieu de tenter de séduire Mercurio, échafaudera une machination diabolique pour éliminer la rivale. Un bon compte rendu des ordures et défécations de l'époque dans les villes. Heureusement que les livres ne dégagent pas les odeurs décrites… Trop long (800 pages), personnage principal attachant, pas trop les autres dont les changements d'avis ne m'ont pas trop convaincue, une construction pas à la hauteur du ‘gang'. Une lecture agréable, si on ne fait pas référence à l'autre oeuvre et si les amours à Venise à rebondissements se gondolaient un peu moins.
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C'est mon premier Luca di Fulvio mais je sais déjà que ce ne sera pas le dernier.
J'ai vraiment apprécié ce roman historique qui se passe au 16e siècle en Italie, tout d'abord à Rome puis surtout à Venise et sur le chemin entre ces deux cités. La première impression que j'ai après cette lecture c'est la grande présence des odeurs, surtout nauséabondes. D'une certaine façon cela rappelle le parfum de Suskind.
Deux parcours se croisent celui d'un Juif un peu escroc et de sa fille, natifs de Negroponte, ils se font une nouvelle identité Isacco et Giuditta et s'installent à Venise. L'autre est celle d'un groupe d'enfants orphelins mendiants mais surtout voleurs, mené par Mercurio, contraints de quitter Rome après un meurtre accidentel.
D'autres figures parcourent ce roman, un Juif qui renie sa judaÏté pour ne plus avoir peur, un capitaine, Lanzafame, héros de Marignan qui revenu à Venise s'oublie dans le vin, un prince difforme et dont l'âme est aussi noire que le corps est déformé, un aventurier qui paraît un ancêtre de la Mafia et surtout des prostituées qui n'ont pas eu le choix et meurent du mal français (la syphilis). Nous assistons aussi à la naissance du Ghetto de Venise.

Pas un instant d'ennui dans ces aventures. Seul bémol, je me suis demandé s'il n'y avait pas parfois des anachronismes, les sous vêtements ne me semblent pas avoir existé sous la forme de culotte ou de caleçon à cette époque, et les injures “connard” ou “connasse” par exemple m'interpellent aussi. Erreur de l'auteur, du traducteur ou de moi-même ?
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1515, Italie, de Rome à Venise. Il y a Mercurio, Benedetta, Zolfo, orphelins qui se débrouillent en s'associant pour voler et survivre. Mais leur rencontre avec le juif Shimon Baruch va changer leur destinées.
Il y a Isacco et sa fille Guiditta, juifs venus trouver un autre avenir en Italie. Et tout ce petit monde va se retrouver en route vers Venise, où les attendent bons nombres d'aventures et de rebondissements.
Alors oui, certes on n'est pas dans de la belle écriture, ce qui ne veut pas dire que c'est mal écrit, mais ce n'est Moravia ou Fallaci, mais qu'importe, on se laisse emporter par l'histoire et on partage les aventures de ces personnages avec plaisir.
Et même si parfois les ficelles sont évidentes, on sait que les gentils vont réussir et que les méchants vont être punis, on passe un vrai bon moment sans se prendre la tête.
Un idéal livre de détente.
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Totalement séduite par le Gang des rêves, j'ai été d'emblée refroidie par les premières pages de ce roman. Même si l'action se situe à Venise, au XVIème siècle, j'ai très tôt eu l'impression que l'auteur utilisait les mêmes ficelles : le jeune homme pauvre, débrouillard au grand coeur qui vit un amour contrarié avec une jeune femme juive. Certes, l'histoire ne se résume pas à cela et Luca di Fulvio a un réel talent pour nous plonger dans des univers colorés, dépaysants. La Venise décrite est tout en contrastes : la pire misère côtoie le faste, L'Église et ses représentants telles que dans nos représentations les plus sombres, l'odeur de la lagune tantôt nauséabonde, tantôt libératrice. Il brosse également des personnages pittoresques, hauts en couleur qui rendent captifs le lecteur. Militaires, prostituées, pêcheurs, tailleurs, aubergistes, voleurs, petites gens et grands seigneurs : une société qui exclut les plus pauvres et les juifs. Comme partout en Europe, à toutes les époques, ils sont accusés de tous les maux, ostracisés, ghettoïsés, persécutés. C'est aussi leur histoire que conte Luca du Fulvio et qui donne du corps à l'ensemble.

Si l'on imagine que l'issue sera heureuse, on passe par bien des péripéties avant de refermer ce roman de plus de 900 pages. Dans le style picaresque, c'est vrai que l'auteur a plutôt du talent.

Toutefois, je n'arrive pas à me départir du sentiment qu'il ne renouvelle pas les ficelles et cette impression de déjà lu m'a gâché le plaisir.
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Si le Gang des rêves avait été un véritable coup de coeur, mon ressenti ici est plus mitigé.
Je ne reproche rien à l'écriture de l'auteur, qui se lit parfaitement bien : les presque 1000 pages défilent sans qu'on ne les voit passer (même si la première partie m'a semblé un peu longue). J'ai cependant moins accroché au contexte de cette nouvelle histoire (Venise au XVIe siècle) et surtout, j'ai finalement eu l'impression de lire sensiblement la même histoire que dans le Gang des rêves... . C'est certainement pour ça au fond que j'ai pris moins de plaisir à lire ce roman, car j'avais ce sentiment de "déjà lu".
Encore une fois Luca di Fulvio prouve qu'il est un très bon conteur, même si je ressens personnellement une petite déception à la fin de cette lecture.
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J'ai retrouvé la plume de di Fluvio avec grand plaisir. Il a l'art de conter, et de construire des ambiances qui rendent la lecture agréable. Ici, nous sommes dans une Venise du début du XVIème siècle, bien loin du New York de le gang des rêves. Sorcellerie, anti-sémitisme, maladie, larcins et j'en passe... Une ambiance fournie et très intéressante. Et des personnages dont on suit avec grand intérêt le développement... J'ai beaucoup aimé Mercurio, et encore plus Giuditta... Les pages défilent pour notre plus grand bonheur, jusqu'à la dernière, où nous nous disons, non pas déjà... et c'est un p'tit pavé, c'est peu dire !!! Bref, une très bonne et belle lecture.
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Avec les enfants de Venise, Luca di Fulvio nous régale d'un pavé de presque 1 000 pages au format poche qui s'inscrit dans la continuité temporelle d'un roman précédent : le soleil des rebelles. Si les périodes sont proches, les deux récits restent indépendants et peuvent être lus indépendamment.

Sur le fond, les deux romans, malgré de fortes similitudes, sont également différents. Au démarrage, nous avons l'impression d'être aux prises avec un roman qui peine à se faire une identité entre roman historique, d'aventure, d'apprentissage ou d'amour.

Hélas, plus les pages succèdent aux pages, plus l'auteur nous enchaîne dans une histoire d'amour qui se déroule dans la Venise du XVIème siècle. Il s'agit en fait d'un triangle amoureux, d'un amour impossible, bref d'une romance contrariée qui va être au centre de l'intrigue.

L'approche historique va rapidement être laissée de côté. Il est certes question de la création du ghetto de Venise, puis du traitement du mal français et enfin de l'inquisition, mais tout cela reste secondaire. D'ailleurs de nombreuses approximations peuvent être notées. Fort heureusement l'immersion dans la communauté juive nous permet (presque) de passer sur tout cela.

L'ambiance est prenante, grâce aux personnages qui font ici le sel de l'intrigue. Il a déjà tellement été écrit sur Venise que la concurrence est rude… et pas en faveur de ce roman.

En somme s'il n'y avait les personnages, chacun attachant à sa manière, il aurait été quasiment impossible d'envisager d'aller au bout de ce récit, qui va se révéler beaucoup trop long et peu inspiré avec des passages attendus, prévisibles ou tout simplement trop gros pour être vrais. C'est tout juste si nous avons eu droit à la séquence du balcon…

Assurément ce n'est pas le meilleur roman de l'auteur et même sa conclusion laisse entendre que si l'un des personnages principaux avait pris une décision plus sensée au début du roman, celui-ci n'aurait pu exister… tout est dit !
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988 pages d'aventures, de plaisir et d'évasion dans une Venise de 1515. On entre dans cette ville unique où l'on respire la vie d'alors, on s'immerge totalement dans ses dédales et canaux à travers l'histoire mouvementée de ses protagonistes jeunes et impétueux, Mercurio, Zolfo, Benedetta, trois compères aux chemins bien différents. On la traverse à travers les différentes strates sociales, l'aristocratie totalitaire, les artisans, les coupe-gorge, les religieux, le petit peuple….
La place de la religion à l'époque, quand les juifs étaient parqués, et utilisés comme bouc émissaires pour tous les malheurs de la société est bien détaillé.
Après le gang des rêves, j'ai tout de suite accroché avec cet auteur qui mélange avec finesse la partie historique bien documentée avec le roman fictif. Une union très réussie.
Besoin d'évasion, d'aventures, de suspens, alors ce livre est pour vous
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