Les prisonniers de la liberté

❤️ Coup de coeur ❤️

1913 - Ils sont 3 à avoir pris le Transatlantique Palerme/Buenos Aires. Tous 3 ont fui quelque chose.
Rosetta est une jeune paysanne sicilienne dont le seul tort est d'être belle et de marcher la tête haute dans les rues d'Almaco. Et surtout, sa terre est convoitée par un noble.
Rocco est un jeune mécanicien sicilien courageux qui refuse de coopérer avec la mafia. Partir ou mourir, on ne lui laisse pas le choix.
Raechel est une ado juive qui aime son père et les livres. Mais son père est victime des pogroms. Sans soutien de sa communauté, une seule solution la fuite.
Ils ne se connaissent pas, et pourtant leurs chemins vont se croiser. Mais leur arrivée à Buenos Aires, est une douche froide. Ce nouveau monde n'a rien de nouveau et leur combat pour en sortir ne fait que re-commencer.

Que de noirceur et de violence, mais que de beauté et de courage dans leur combat ! J'ai complètement craqué pour ces 3 héros, ces 3 combattants de la liberté, dont le courage, l'audace et l'intelligence forcent l'admiration. Face à l'ignominie et la perversité d'un baron revanchard, face à la cruauté et la violence de proxénètes, et face à la puissance des clans mafieux dont la violence et la cruauté se mesure en nombre de morts, nos 3 héros vont descendre aux enfers. Leur détermination pour en sortir et les belles rencontres qu'ils feront ne seront pas leurs seules armes. Nos 3 héros ont de belles âmes, et dans ce monde de misère et de violence, la solidarité des plus démunis est une arme aussi redoutable qu'une histoire d'amour.

J'ai aimé la façon dont l'auteur aborde le sujet de la condition féminine. Car dans un monde d'hommes, les femmes n'ont parfois d'autre choix que vendre leur corps pour survivre. Nous sommes en 1913 !

Cet écrivain est un conteur hors pair. Que j'aime sa plume ! Il m'a captivée dès la première page, et même si la dernière partie m'a semblé un peu longue, je n'ai pas eu l'impression de lire un roman aussi épais. L'histoire, les personnages, le rythme, tout était là. Merci.

Et bien très déçue. J'avais adoré le Gand des rêves et les enfants de Venise mais ici, je trouve l'histoire trop simple, souvent mal écrite ( ou mal traduite ), conventionnelle et à la limite du mielleux des romans à l'eau de rose. Si le sujet est intéressant, le traitement , l'histoire et l'écriture est mièvre à mon goût. Un raté pour moi. Peut-être qu'avec le succès, Luca di Fluvio écrit un peu trop vite pour contenter ses éditeurs mais pas tous ses lecteurs. Dommage !!

Encore une fois je n'ai pas été déçu. Ce roman est incroyable.

Luca di Fulvio propose une histoire très riche et parfaitement maîtrisée . Une histoire passionnante. Sombre et violente. Avec toujours, en fond, l'espoir de s'en sortir pour une vie meilleure.

Des personnages forts. Charismatiques. Attachants. Mais aussi des personnages détestables au plus au point.

L'intrigue est extrêmement prenante. L'auteur propose un récit qui prend aux tripes. C'est dur. Très dur. On passe par toutes les émotions.
Dans la noirceur, il y a aussi de belles éclaircies et des moments tendres.

Bref, j'ai adoré lire ce nouveau livre de l'auteur. Il est un formidable conteur d'histoire !

Je ne suis jamais allé à Buenos Aires, pas plus qu'à Venise (lieu de l'intrigue des "Enfants de Venise), mais lire Luca di Fulvio c'est voyager. Voyager sur notre bonne vieille terre, mais aussi voyager dans le temps, mais peu importe où nous allons, ses talents de conteur nous font vibrer.

Tout quitter, sa terre, ses racines, pour s'installer ailleurs. Un ailleurs qui fait peur, qui fait rêver. Partir quand on n'a pas le choix, car vivre est trop difficile même impossible.

Que l'on fuit la misère, la mafia ou l'oppression, les chemins de la liberté sont difficiles à parcourir.

En 1913, trois jeunes gens embarquent pour l'Argentine, ils fuient la misère, l'oppression.

Rosetta fuit son village italien, Rocco, qui refuse de se soumettre à la Mafia locale quitte la Sicile et Raechel, petite juive russe, fuit l'oppression.

Ils embarquent pour une terre lointaine ou tout parait possible.

Après New York et Venise, Luca di Fulvio nous emmène à Buenos Aires. Un parcours semé d'embûches, où amitié, amour et trahisons s'entremêlent...A lire.

Après New-York, c'est à Buenos Aires que j'embarque avec Luca di Fulvio dont j'ai découvert les talents de conteurs il y a quelques années déjà. L'envie d'une lecture prenante, sans grands enjeux, de lecture de vacances avant les vacances tout simplement, m'a naturellement dirigée vers ce gros volume.

Ils sont trois adolescents à qui la vie n‘a pas fait de cadeaux. Rosetta, battue, volée puis violée, Rocco qui refuse le destin que lui destine la mafia, et Raquel ; la russe, dont les parents seront massacrés devant elle.

Tous les trois, fuient en Argentine une vie de chien, avec l'espoir d'une vie meilleure.
Le paradis tant attendu se révèle être un enfer encore pire que celui qu'ils ont quitté.

Ces trois-là ne devaient jamais se rencontrer, et pourtant….

Ce dernier opus de l'auteur est d'une noirceur extrême. Rares sont les flashs lumineux pour les guider vers la liberté qui semble s'échapper au fur et à mesure qu'ils tentent d'échapper à tout ce que Buenos Aires compte de plus sordide.

J'ai aimé la force des trois protagonistes, et en particulier ses deux personnages féminins ; j'ai un peu moins goûté à la violence trop crument étalée.

Il faut bien reconnaitre à Luca di Fulvio un réel talent de conteur et la facilité avec laquelle il embarque son lecteur dans ce voyage aux confins de la cruauté humaine (il s'inspire d'ailleurs de faits réels), de la misère des migrants et de leurs capacités de résilience.

On lit Luca di Fulvio avec un réel plaisir parce qu'il maîtrise l'art du rebondissement, du rythme et d'une certaine théâtralité. Son écriture est assez cinématographique. Je ne serais pas étonnée qu'un jour ce roman soit adapté au cinéma.

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Une fois de plus, Luca di Fulvio m'a époustouflée. Après le remarquable le gang des rêves, ce nouveau roman de l'auteur italien m'a encore une fois transportée avec cette histoire palpitante aux multiples rebondissements.

Coté intrigue, on retrouve les mêmes ingrédients, toujours aussi savamment dosés qui happent le lecteur avec des personnages principaux pour lesquels on ne peut qu'éprouver de l'empathie. 

C'est dans les rues de Buenos Aires que se déroule la majeure partie de ce récit avec trois protagonistes que la vie est loin d'avoir épargné et dont les destins vont se retrouver liés.

N'ayez pas peur de sa taille imposante, ce livre se dévore et j'ai été suspendue aux mots de Luca di Fulvio jusqu'à la dernière ligne.

On découvre l'Argentine au début du XXème siècle, pays alors dominé par la mafia ainsi que par un vaste réseau de prostitution et peuplé d'un grand nombre d'immigrés qui arrivent dans ce Nouveau Monde dans l'espoir d'une vie meilleure.

Misère, corruption, violence et drogue noircissent ce récit mais c'est également une histoire pleine d'amour, de solidarité avec des personnages forts qui se battent avec acharnement pour leur liberté.

Un roman à la fois dur et lumineux. Une lecture riche en émotions et terriblement addictive.
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𧙌oup de/au coeur

🕺Un claque voir même un uppercut !!!
Voilà mon impression en refermant le livre.

💃Même si ce récit est une pure fiction, il est basé sur l'existence réelle de la Zwi Migdal et sa prédécesseur... ça fait froid dans le dos.

🕺Plus qu'être un livre de femmes, ce livre est avant tout un livre sur la dignité. Bien sûr celle des femmes (de l'époque mais toujours d'aujourd'hui), celles des enfants sans oublier celle des "handicapés", ces "condamnés à mort". Et ce simple sentiment peut "transformer un chien en loup" en rajoutant le coeur dans toutes les batailles... ça change tout ... ça fait déplacer les montagnes !!!

�ôté personnages on va côtoyer le pire. Ces vendeurs de chaire qui n'est même plus humaine. Mais aussi le meilleur avec nos 3 héros, les 3 "R". Raquel, Rosetta et Rocco. 3 histoires, 3 passés, 3 rêves mais 1 seule destinée. Pour reprendre le mot préféré de @vuottomarie , ces êtres fracassés, m'ont, à leurs tours, fracassé le coeur.
Mais alors clairement mon coup de coeur va a Tano. Ce bougonneur, ce ronchon de petit bout de bonhomme au coeur gros comme ca. Il m'a ému autant qu'il m'a fait sourire, "même s'il n'est qu'un homme".

🕺Mais d'une manière générale, j'ai eu autant les yeux émbués à cause de l'horreur que devant la beauté. Peut-être même encore plus la beauté. Devant ces mains tendues sans rien attendre en retour, devant cette entraide, devant cette humanité, celle qui reste malgré tout, même (surtout) quand on a rien, devant ces petites choses qui font toute la différence.

𧙎n conclusion, un livre coup de coeur qui m'a mis un (énorme) coup au coeur. Ces êtres fracassés m'ont fracassé le coeur. Car le pire, c'est que ces êtres fracassés existent toujours, dans tous les pays. Cette traite, cet esclavagisme, cette commercialisation de chaire est toujours ... légale !!! Et nous continuons de fermer les yeux ...

Je continue ma découverte des oeuvres de l'auteur et ça va crescendo.
Après Les enfants de Venise et le gang des rêves, voici Les prisonniers de la liberté.
Je n'avais pas vraiment accroché aux deux premiers mais là c'est différent.
J'ai vraiment le style, la plume, l'ambiance, le contexte et surtout les personnages.
En 1913, Rosetta, Rocco et Rachel quittent l'Europe, chacun de leur coté, pour partir vivre en Amérique du Sud.
Rachel quitte sa Russie et sa belle mère après le décès de son père.
Rosetta, italienne, fuit son village après avoir subi un viol.
Rocco, sicilien, n'a pas d'autre choix que de partir s'il veut éviter d'intégrer la mafia.
Ils arrivent à Buenos Aires mais déchantent très vite…
Pour les femmes, c'est soit la misère soit la prostitution.
Pour les hommes, c'est un peu marche ou crève.
Les trois personnages vont de drame en drame.
Si vous souhaitez une lecture joyeuse, passez votre tour.
Ces trois personnages sont attachants.
Tout au long de la lecture, on se demande s'ils s'en sortiront et quel est le lien entre eux.
J'ai vraiment beaucoup aimé ce livre.
J'ai découvert le contexte de l'immigration européenne en Amérique du Sud, c'est le premier livre que je lis sur ce thème, je l'ai trouvé très intéressant.
Surtout, ce livre m'a permis d'apprécier l'auteur. Je comprends mieux l'engouement qu'il suscite.

Lien : https://www.instagram.com/al..

Comme chaque année depuis 4 ans, je me suis plongée dans l'aventure Luca di Fulvio. Et comme à chaque fois, j'ai pris une claque !

L'auteur nous emmène à nouveau dans une folle épopée, mais cette fois-ci d'Europe en Argentine aux côtés de trois personnages : Rocco, Rosetta et Raquel. J'ai apprécié que pour une fois on suive trois personnages principaux, et non pas un seul héros et/ou son amour à retrouver. Ils ont chacun leur propre histoire, leurs problèmes et démons à affronter, et j'ai trouvé que ça donnait un autre rythme à l'histoire.

Sans surprise, la thématique au coeur de ce roman chorale est la liberté. La liberté de vivre, d'être soi, de disposer de son corps, de faire ses propres choix. Récemment, j'ai entendu l'artiste contemporaine Carrie Mae Weems dire « Freedom is the ability to take risks » et je crois qu'il n'y a pas meilleure définition pour ce roman. Pour survivre et gagner cette liberté tant rêvée, nos héros vont prendre des risques, tous plus fous les uns que les autres, pour le meilleur comme pour le pire.

Mon seul bémol serait la trop grande présence des violences sexuelles. Il y en avait déjà dans ses précédents romans, mais ici elles sont omniprésentes, et personnellement c'est un sujet que j'ai beaucoup de mal à encaisser. Donc si vous souhaitez vous lancer dans l'aventure, assurez-vous d'avoir le coeur bien accroché.

C'est encore une fois un chef d'oeuvre que nous offre Luca di Fulvio avec ce roman, un petit bijou d'humanité et d'espoir. Même si, comme toujours avec l'auteur, les personnages que l'on suit traversent des souffrances innommables, et que ce texte s'inspire bien malheureusement de faits réels dont j'ignorais tout, il n'en demeure pas moins que c'est un ode au respect, à l'amour et à l'amitié.