Si je devais résumer "
Les prisonniers de la liberté" en un mot, ce serait "l'espoir". Un espoir fou en ligne de mire au bout d'un chemin de vie tortueux et semé d'embuches. Au coeur d'une époque de violence et de pauvreté.
Être une femme au début de ce 20ème siècle est un combat quotidien, ses droits sont bafoués, ne subsistent que ses devoirs fait d'obligations, d'humiliations et de sacrifices.
3 destins: ceux de Raechel, Rosetta et Rocco. 3 vies brisées avant même de connaître l'amour. Car c'est l'amour qui fait tourner le monde, n'est-ce pas?
Raechel, une jeune fille intelligente au caractère bien trempé; Rosetta, une force de la nature survivante de l'extrême; Rocco, un combattant de la fatalité.
Ils embarquent vers le nouveau monde, l'inconnu, la peur au ventre, bercé d'illusions bien vite chassées par une réalité encore plus sombre que leurs pires cauchemars.
Demeure l'espoir.
Les jours se suivent dans un nuage d'incertitude, ils sont acteurs d'une vie qu'ils n'ont pas choisies.
Mais persiste toujours l'espoir.
Même au plus bas, quand les rêves s'évanouissent pour laisser place aux abominations des plus vils et à la terreur, Raechel, Rosetta et Rocco nous montrent que la lumière n'est pas qu'un mirage.
3 destins dont les chemins vont s'entrelacer au nom de la liberté.
Un roman puissant tant par sa noirceur que par sa beauté. En arpentant les rues de Buenos Aires, j'ai croisé 3 âmes vertueuses que je n'oublierai pas de si tôt, tout comme leur créateur
Luca di Fulvio, génie des mots parti trop tôt.