Luca di Fulvio écrit bien et sait raconter une histoire.
Sur ce point la aucune critique a faire.
Je l ai découvert dans"
le soleil des rebelles" qui est un roman plutôt réussi .
Apres je ne suis pas tombé en pamoison non plus et le style et la plume de di Fulvio ne sont pas révolutionnaires non plus.
Mais bon ,ça fait le taf, comme disent les djeuns.
Cette saga sur les immigrés italiens qui ont tout quitté pour rejoindre l' Argentine et ses promesses de nouveau départ me faisait de l' oeil depuis longtemps.
Certainement mes origines ritales qui me rattrapent.
Me voilà donc parti pour Buenos-Aires avec la
Di Fulvio compania maritima.
Et croyez moi j' ai embarqué quand même inquiet...
Car si je sais que notre écrivain romain a du talent, je sais aussi qu'il a un grand défaut,un défaut majeur pour moi, celui de la nunucherie aiguë. Ou la mievrerie débordante si vous préférez.
Et moi le miel et la guimauve,a un moment ça me donne envie de sauter par dessus bord.
Inquiet donc mais en essayant de mettre mes a- priori de côté, j ai continué l' aventure et j' ai débarqué dans la capitale argentine.
Et de fil en aiguille tout s' est mis en place de bien belle manière.
Certes l' auteur nous donne notre quota de guimauve et de bons sentiments mais il va réussir son coup, surtout dans la seconde partie du livre.
Les personnage principaux pourtant si " cliché" au départ s'étoffent et l' arrivée de personnages secondaires apporte une véritable dynamique.
De plus il y a une vraie intrigue avec des rebondissements,des scènes d' action et des coups fourrés et des méchants qui atteignent des sommets de perversion.
Une belle histoire d'amour si prévisible mais bien écrite et des bons sentiments qui font du bien.
Oui parce que ç' est pas parce que je n' aime pas les nunucheries que je n'ai pas un petit coeur mignon qui bat tout plein.
Un final tres émouvant qui abordera tout en restant fluide et agréable les questions de la condition féminine, l' amitié, la solidarité entre les peuples, les souffrances des gens déracinés et la puissance de l'écriture et de la transmission.
Belle réussite d' avoir traité tout ça sans imbiber le récit d'eau de rose.
Mais la plus belle réussite de ce livre n' est pas la.
La plus belle réussite est le personnage de Raquel, une gamine de treize ans qui illumine cette histoire.
Un extraordinaire personnage qui apporte une tres belle émotion et une grande vie à ce livre.
Pour conclure
Luca di Fulvio n'est pas encore
Ken Follett mais un auteur a suivre.
Une belle histoire et un bon moment de lecture assuré, surtout que je ne m'y attendais pas.