AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,28

sur 996 notes
Après avoir été déçue de ma lecture des Enfants de Venise, j'ai tout de même redonné sa chance à Luca di Fulvio avec Les prisonniers de la liberté. Si ce n'est pas un coup de coeur comme l'avait été le gang des rêves, cela a tout de même été une bonne lecture dans l'ensemble, encore une fois portée par la plume de l'auteur et son talent pour raconter.
En 1912, nous suivons le parcours de Rocco et Rosetta, qui quittent l'Italie, et celui de Raechel, qui quitte la Russie, pour le "Nouveau Monde", c'est-à-dire Buenos Aires. En laissant derrière eux les peines et les trahisons, ils espèrent pouvoir vivre une vie meilleure. Pourtant, dès la traversée, et encore plus lorsqu'ils touchent terre, les illusions et les espoirs s'effacent pour laisser place à la misère et la violence, que Luca di Fulvio ne nous épargne d'ailleurs pas dans ses descriptions. Pourtant, nos trois personnages, portés par leur idéal de la liberté, feront tout pour conquérir leur nouveau départ.
Comme je m'y attendais un petit peu, la trame générale de l'histoire reste dans le même esprit que dans mes deux précédentes lectures, mais cela m'a toutefois moins dérangée que dans Les enfants de Venise. L'histoire est très bien menée, je me suis laissée porter dans les rues de Buenos Aires, j'ai été tenue en haleine par les épreuves traversées par Rocco, Rosetta et Raechel et ce roman a finalement parfaitement rempli son rôle de divertissement.
Commenter  J’apprécie          100
Ouah!! Quelle magnifique découverte que ce livre, et cet auteur !
Un roman historique qui nous entraîne dans le monde sordide du début du vingtième siècle. Des personnages que je n'ai pas pu lâcher avant de terminer ma lecture, et dont je me souviendrai longtemps.
Luca di Fulvio m'a fait trembler, de colère, de peur, de douleur, et m'a fait pleurer, de bonheur, même si pour cela il a fallu affronter avec ses personnages des épreuves terribles et semblant ne pas avoir de fin. Un roman difficile mais plein d'humanité. Une lecture qui m'a entraînée comme cela ne m'était pas arrivé depuis un petit moment.
Commenter  J’apprécie          100
Les prisonniers de la liberté de Luca di Fulvio, Éditions Pocket

En 1913, la vie de 3 jeunes européens va basculer.
Tout d'abord, Rachael, jeune juive russe et orpheline, fuit sa belle-mère tyrannique .
Ensuite, Rosetta, jeune femme italienne, rebelle, est poursuivie par la pègre de son village.
Et enfin, Rocco, également italien, refuse de se soumettre à la mafia locale.
Sans se connaître, ils embarquent tous les 3 dans un paquebot pour Buenos Aires. Et comme vous pouvez vous en douter, leurs destins vont s'entremêler...

Troisième roman de Luca di Fulvio que je lis, c'est pour ma part celui que je préfère. Même si j'ai beaucoup aimé les deux autres, j'ai trouvé les prisonniers de la liberté un poil supérieur.
J'ai été happée dès les premières lignes du récit. Il faut dire que la violence subie par ces 3 jeunes est présente dès que nous faisons connaissance avec eux.
Ces trois jeunes sont vraiment très attachants. J'ai eu beaucoup d'empathie pour eux. J'ai eu du mal avec certaines scènes très violentes .
L'histoire est vraiment très prenante. J'ai eu beaucoup de mal à lâcher ma lecture . Ce roman m'a donné envie de visiter Buenos Aires.
Dans chacun de ses romans, l'auteur nous fait voyager dans un pays et nous en apprend un pan de l'histoire . Et à chaque fois c'est une réussite.

Commenter  J’apprécie          90
Luca di Fulvio écrit bien et sait raconter une histoire.
Sur ce point la aucune critique a faire.
Je l ai découvert dans" le soleil des rebelles" qui est un roman plutôt réussi .
Apres je ne suis pas tombé en pamoison non plus et le style et la plume de di Fulvio ne sont pas révolutionnaires non plus.
Mais bon ,ça fait le taf, comme disent les djeuns.

Cette saga sur les immigrés italiens qui ont tout quitté pour rejoindre l' Argentine et ses promesses de nouveau départ me faisait de l' oeil depuis longtemps.
Certainement mes origines ritales qui me rattrapent.

Me voilà donc parti pour Buenos-Aires avec la Di Fulvio compania maritima.
Et croyez moi j' ai embarqué quand même inquiet...
Car si je sais que notre écrivain romain a du talent, je sais aussi qu'il a un grand défaut,un défaut majeur pour moi, celui de la nunucherie aiguë. Ou la mievrerie débordante si vous préférez.

Et moi le miel et la guimauve,a un moment ça me donne envie de sauter par dessus bord.

Inquiet donc mais en essayant de mettre mes a- priori de côté, j ai continué l' aventure et j' ai débarqué dans la capitale argentine.

Et de fil en aiguille tout s' est mis en place de bien belle manière.
Certes l' auteur nous donne notre quota de guimauve et de bons sentiments mais il va réussir son coup, surtout dans la seconde partie du livre.

Les personnage principaux pourtant si " cliché" au départ s'étoffent et l' arrivée de personnages secondaires apporte une véritable dynamique.
De plus il y a une vraie intrigue avec des rebondissements,des scènes d' action et des coups fourrés et des méchants qui atteignent des sommets de perversion.
Une belle histoire d'amour si prévisible mais bien écrite et des bons sentiments qui font du bien.
Oui parce que ç' est pas parce que je n' aime pas les nunucheries que je n'ai pas un petit coeur mignon qui bat tout plein.
Un final tres émouvant qui abordera tout en restant fluide et agréable les questions de la condition féminine, l' amitié, la solidarité entre les peuples, les souffrances des gens déracinés et la puissance de l'écriture et de la transmission.

Belle réussite d' avoir traité tout ça sans imbiber le récit d'eau de rose.

Mais la plus belle réussite de ce livre n' est pas la.
La plus belle réussite est le personnage de Raquel, une gamine de treize ans qui illumine cette histoire.
Un extraordinaire personnage qui apporte une tres belle émotion et une grande vie à ce livre.

Pour conclure Luca di Fulvio n'est pas encore Ken Follett mais un auteur a suivre.
Une belle histoire et un bon moment de lecture assuré, surtout que je ne m'y attendais pas.







Commenter  J’apprécie          90
Les prisonniers de la liberté nous plonge en 1912, de l'Europe à Buenos Aires. Luca di Fulvio nous narre trois chemins, trois destins. Avec Rosetta qui subit les pires atrocités qu'une femme puisse avoir dans son intimité. Elle encaisse la tyrannie de son bourreau avec volonté et acharnement. Son caractère rebelle fusionne avec sa beauté et sa détermination de vaincre le mauvais sort que la vie lui joue.
Raechel, toute petite mais déjà éblouissante, attachante. Elle échappe de justesse à la prostitution mais pas à la cruauté qui règne autour de ce monde de débauche, elle fera face à la drogue, etc... au combat perpétuel pour s'en sortir.
Rocco quand à lui, est un homme comme on les aime. Il a du charisme, on l'admire pour son honnêteté, sa fragilité, sa douceur, sa patience pour sa quête d'amour. Il se bat pour ce qu'il croit juste, quitte à désobéir pour obtenir justice.
Ces trois protagonistes nous époustouflent dans leur poursuite de liberté, d'une vie meilleure.
Luca di Fulvio signe un très beau roman, où il a la facilité de nous décrire aussi bien la délicatesse des sentiments que la dure bestialité de l'homme. Ses personnages ont une force d'âme que l'on admire au fil des pages.
Je suis conquise, je me suis tellement laissée glisser que j'aurai pu me croire dans un bon Sergio Léone.
Pour moi, c'est un coup de coeur. Un auteur à suivre, à lire ou à découvrir.
Lien : https://labiblidevilene.wixs..
Commenter  J’apprécie          90
Après avoir eu un véritable coup de coeur pour "Le Gang des rêves", il fallait que je lise les autres livres de cet auteur. "Les prisonniers de la liberté" apparut rapidement entre mes mains. Bon sang, qu'est-ce que j'aime cet écrivain !

Dans ce roman, nous suivons la vie de Rocco, Rosetta et Raquel. Trois pauvres âmes que rien ne pouvait rassembler mais le destin en à décider autrement. Nous suivons ces trois immigrés, dans la chaleur de Bueno Aires, durant les années 1912-1913. Trois personnages qui vont reprendre leur vie en main et découvrir ce que leur offre le Nouveau Monde. Un monde violent où l'amour n'a pas sa place. Mais avec Di Fulvio, l'amour apparaît et devient une arme puissante.

Ce qui me marque avec Di Fulvio s'est :
Premièrement l'atmosphère de ces livres. Il arrive très bien à nous plonger dans une époque différente de la nôtre, par les descriptions des décors, de la mouvance de cette capitale.

Deuxièmement, la véracité de ses romans. Il ne nous montre pas un Bueno Aires idéalisé où tout est facile. NON ! Di Fulvio, nous décrit la cruauté et la difficulté de la vie dans le Nouveau Monde. Et pour cela il n'y va pas par quatre chemins.

Troisièmement, l'espoir. C'est peut-être très nunuche, mais l'espoir dans ce roman c'est quelque chose qui vous prend aux tripes. Cet espoir qui n'est autre que la liberté parle. On se reconnaît à travers les personnages.

En conclusion, c'est un excellent roman même si ma préférence va pour "Le Gang des Rêves". En tout cas, ce n'est pas mon dernier Luca di Fulvio !
Commenter  J’apprécie          90
LES MYSTÈRES DE BAIRES
Buenos Aires 1912 : trois destins se rencontrent : trois orphelins, l'une sicilienne voulant échapper à un noble sadique, le deuxième également sicilien voulant échapper à la maffia, la troisième juive polonaise qui est raflée par un réseau de traite de prostituées. L'espoir du Nouveau-Monde est vite douché par le milieu qu'ils y trouvent : drogue, prostitution et crime. La liberté tant espérée devient un carcan dont ils auront du mal à échapper.
Dans un style et une intrique addictifs l'auteur nous immerge dans les « barrio de BAIRES », la vie du port, les bordels, les tentacules de la pieuvre sicilienne et la misère noire des nouveaux immigrés. Autant la première partie est poignante, autant j'ai été gêné dans la seconde avec des longueurs un peu convenues et un côté mièvre qui tranchent avec l'âpreté du début ; ainsi, l'héroïne m'est apparue personnellement un peu gnangnan dans son rôle de Mère Theresa des quartiers. Livre passionnant quand même, ne serait-ce qu'à titre documentaire historique.
Commenter  J’apprécie          90
Rosetta, 16 ans, doit fuir Alcamo en Sicile. Sa grande beauté éveille bien trop la concupiscence du Baron et des hommes de son village.
Raechel, 13 ans, doit elle aussi quitter Sorochyintsi, Poltava (Russie) car elle est juive et persécutée, aussi bien par les russes que par sa belle-mère, jalouse de son intelligence.
Enfin, Rocco 20 ans, doit également s'éloigner au plus vite de Boccadifalco, Palerme (Sicile) et la Cosa Nostra pour qui il ne veut plus travailler.
Sans se connaitre, ils vont embarquer pour Buenos Aires. Sur le bateau, Rosetta et Rocco vont se rencontrer puis se perdre de vue.
Raechel, rebaptisée Raquel, est vendue par Amos, à peine arrivée à destination. Il l'a conduite en Argentine avec d'autres jeunes filles juives, pour y vendre leurs charmes dans des maisons closes. Trop laide pour les clients, elle sera bonne à tout faire au Chorizo.
Rosetta, de son côté est recueillie par un couple de braves cordonniers.
Quant à Rocco, venu demander la protection de Tony Zappacosta, il devra aider la mafia avant de devenir mécanicien comme il le souhaitait.
Raechel/Raquel, s'est rasée la tête et transformée en un jeune adolescent (Angel), afin d'être moins vulnérable et obtenir un poste d'apprenti libraire, refusé aux femmes.
Chacun va devoir affronter son lot de misère, y faire face avec courage, avant de se rencontrer ou de se retrouver.
Une fois de plus, Luca di Fulvio met en scène de nombreux personnages haut en couleur, plus ou moins méchants, plus ou moins attachants … L'histoire est rythmée, on n'a pas vraiment le temps de s'ennuyer, l'écriture fluide et agréable.
Quatrième lecture de cet auteur exubérant, et c'est à nouveau - pour ma part - une aventure littéraire plutôt réjouissante ! Que du plaisir donc !
Commenter  J’apprécie          90
Quel magnifique roman ! Il faut s'accrocher car la violence est présente tout au fil des pages et nous fait frémir plus d'une fois, mais l'histoire de Rachel, Rosetta et Rocco, entre autres, est fascinante. Ce sont des personnages forts, ils nous font vivre beaucoup d'émotions, ça nous secoue du début à la fin et qu'est ce que c'est bien écrit... Bref, j'ai adoré !
Commenter  J’apprécie          80
Après un coup de coeur certain pour le gang des rêves, je poursuis ma découverte de l'auteur avec Les prisonniers de la liberté. Rosetta, Raechel et Rocco fuient tous quelque chose et tentent leur chance à Buenos Aires, en embarquant à bord du Transatlantique. le Nouveau Monde est plein de belles promesses, mais le débarquement annonce de suite une toute autre couleur… Luca di Fulvio est un conteur-né. Dès les premières lignes, il nous embarque et on ne voit pas défiler les pages de ce pavé de près de 800 pages. J'ai adoré les personnages, tellement développés qu'on a le sentiment de les connaître depuis toujours. le récit est très dur, de nombreuses scènes sont insoutenables et pourraient heurter la sensibilité de certains lecteurs. Si la cruauté de l'Homme est très présente, il y a toujours de la lumière au bout du tunnel. Pour conclure, j'ai été très émue par ce roman et par la détermination de nos personnages principaux. Il me tarde de lire d'autres romans de Luca di Fulvio.
Lien : http://romansurcanape.fr/les..
Commenter  J’apprécie          80




Lecteurs (2206) Voir plus



Quiz Voir plus

Grandes oeuvres littéraires italiennes

Ce roman de Dino Buzzati traite de façon suggestive et poignante de la fuite vaine du temps, de l'attente et de l'échec, sur fond d'un vieux fort militaire isolé à la frontière du « Royaume » et de « l'État du Nord ».

Si c'est un homme
Le mépris
Le désert des Tartares
Six personnages en quête d'auteur
La peau
Le prince
Gomorra
La divine comédie
Décaméron
Le Nom de la rose

10 questions
832 lecteurs ont répondu
Thèmes : italie , littérature italienneCréer un quiz sur ce livre

{* *}