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4,28

sur 996 notes
Je suis bien obligé de faire le constat que finalement j'aime certains romans historiques. Surtout les romans historiques étrangers.

Ce n'est pas un genre qui m'attire habituellement, et ces derniers temps mon avis se modifie nettement.

J'ai évidement adoré suivre Rocco, Rosetta et Rachel dans leurs aventures. Aussi horrible et triste que sont ces histoires, il y a de la lumière dans la noirceur.

L'histoire est belle, simple et si vrai. Cependant le talent de Luca di Fulvio pour rendre ses personnages profonds et attachants n'a pas d'égale. Et c'est avec tristesse que je me dis qu'une fois que j'aurai lu tout les écrits de cet homme, il n'y en aura plus...

J'ai été happé par cette magnifique lecture
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Si je devais résumer "Les prisonniers de la liberté" en un mot, ce serait "l'espoir". Un espoir fou en ligne de mire au bout d'un chemin de vie tortueux et semé d'embuches. Au coeur d'une époque de violence et de pauvreté.

Être une femme au début de ce 20ème siècle est un combat quotidien, ses droits sont bafoués, ne subsistent que ses devoirs fait d'obligations, d'humiliations et de sacrifices.

3 destins: ceux de Raechel, Rosetta et Rocco. 3 vies brisées avant même de connaître l'amour. Car c'est l'amour qui fait tourner le monde, n'est-ce pas?
Raechel, une jeune fille intelligente au caractère bien trempé; Rosetta, une force de la nature survivante de l'extrême; Rocco, un combattant de la fatalité.
Ils embarquent vers le nouveau monde, l'inconnu, la peur au ventre, bercé d'illusions bien vite chassées par une réalité encore plus sombre que leurs pires cauchemars.
Demeure l'espoir.
Les jours se suivent dans un nuage d'incertitude, ils sont acteurs d'une vie qu'ils n'ont pas choisies.
Mais persiste toujours l'espoir.
Même au plus bas, quand les rêves s'évanouissent pour laisser place aux abominations des plus vils et à la terreur, Raechel, Rosetta et Rocco nous montrent que la lumière n'est pas qu'un mirage.
3 destins dont les chemins vont s'entrelacer au nom de la liberté.

Un roman puissant tant par sa noirceur que par sa beauté. En arpentant les rues de Buenos Aires, j'ai croisé 3 âmes vertueuses que je n'oublierai pas de si tôt, tout comme leur créateur Luca di Fulvio, génie des mots parti trop tôt.
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𧙌oup de/au coeur

🕺Un claque voir même un uppercut !!!
Voilà mon impression en refermant le livre.

💃Même si ce récit est une pure fiction, il est basé sur l'existence réelle de la Zwi Migdal et sa prédécesseur... ça fait froid dans le dos.

🕺Plus qu'être un livre de femmes, ce livre est avant tout un livre sur la dignité. Bien sûr celle des femmes (de l'époque mais toujours d'aujourd'hui), celles des enfants sans oublier celle des "handicapés", ces "condamnés à mort". Et ce simple sentiment peut "transformer un chien en loup" en rajoutant le coeur dans toutes les batailles... ça change tout ... ça fait déplacer les montagnes !!!

�ôté personnages on va côtoyer le pire. Ces vendeurs de chaire qui n'est même plus humaine. Mais aussi le meilleur avec nos 3 héros, les 3 "R". Raquel, Rosetta et Rocco. 3 histoires, 3 passés, 3 rêves mais 1 seule destinée. Pour reprendre le mot préféré de @vuottomarie , ces êtres fracassés, m'ont, à leurs tours, fracassé le coeur.
Mais alors clairement mon coup de coeur va a Tano. Ce bougonneur, ce ronchon de petit bout de bonhomme au coeur gros comme ca. Il m'a ému autant qu'il m'a fait sourire, "même s'il n'est qu'un homme".

🕺Mais d'une manière générale, j'ai eu autant les yeux émbués à cause de l'horreur que devant la beauté. Peut-être même encore plus la beauté. Devant ces mains tendues sans rien attendre en retour, devant cette entraide, devant cette humanité, celle qui reste malgré tout, même (surtout) quand on a rien, devant ces petites choses qui font toute la différence.

𧙎n conclusion, un livre coup de coeur qui m'a mis un (énorme) coup au coeur. Ces êtres fracassés m'ont fracassé le coeur. Car le pire, c'est que ces êtres fracassés existent toujours, dans tous les pays. Cette traite, cet esclavagisme, cette commercialisation de chaire est toujours ... légale !!! Et nous continuons de fermer les yeux ...
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Empire russe 1912
Rachel vit avec son père en Russie,il lui inculque l'importance de l'instruction par le biais des livres, cette instruction mal vue aux yeux des autres va devenir son exutoire à sa survie.
Celui-ci décèdant tragiquement,elle décide de fuir avec Amos un homme qui promet une vie meilleure aux filles du village et ainsi échapper aux mains de sa belle mère tiranique.
Alcamo,Sicile 1912
Rosetta espère tenir sa ferme avec ses chèvres sont père lui a légué une parcelle de terre malheureusement celle est convoitée par le baron Rivalta di Néroli et cherche par tous les moyens possibles.
Les champs brûlent,les animaux ont été égorgé, violée par trois inconnus.Humiliée, bafouée elle est contrainte de vendre à perte sa ferme.
Palerme, Sicile 1912
Rocco rêve de devenir mécanicien mais dans son village la mafia fait partie de son quotidien,son père vient d'être tué suite à un règlement de compte qui tourne mal.Son parrain prend le relais pour parfaire son éducation mafieuse mais lui décide de poursuivre son rêve en quittant le pays.
Sans le savoir les trois se retrouvent sur le bateau qui les mènent vers leur nouvelle vie en Argentine à Buenos Aires.
Mais leurs rêves risquent d'être contrariés, l'extrême pauvreté,la mafia et la prostitution sont le quotidien des habitants de cette ville où tous les rêves étaient permis.
🍂 L'auteur nous plonge dans le quotidien terrifiant de trois jeunes adolescents qui rêvent d'un ailleurs, d'une autre vie celle qu'ils ont choisie .
Que dire à part que la plume,la description des lieux,des personnages m'ont permis une immersion comme jamais dans ce décor lugubre.
Comment ne pas s'attacher à eux trois, trois battants,trois combattants refusant un avenir qui leur était tout tracé.
Comment ne pas détester les autres,hommes et femmes violents ignobles puants de leur être et de leur faits, profitant de l'ignorance des autres afin de parfaire à leur vie,survie.
Car tout compte fait chacun exerce ses pouvoirs sur autrui afin de subsister à l'autre.
Les trois nous prouvent que l'union fait la force,fait leur force.

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Trois destinées qui vont se croiser et s'appuyer les unes sur les autres.
1912.
Italie.
Rosette n'a connu que la violence des hommes : son grand-père frappait sa grand-mère, son père frappait sa mère et elle aussi, son dos en porte toujours la trace. Pourtant, quand elle se retrouve seule, à 20 ans, pour gérer la petite ferme, elle ne baisse pas les bras et s'accroche à son lopin de terre. Comment pouvait-elle imaginer que le baron ne lâcherait pas prise et ferait tout pour lui extorquer son petit terrain ? La fuite en Argentine est son unique salut.
Rococo est le fils d'un homme d'honneur réputé et admiré (et mort...). Lui refuse de se laisser embrigader par cette mafia qu'il abhorre mais sa voie est toute tracée... Il est envoyé en Argentine, sans en avoir le choix.
Russie. Raechel a la chance d'avoir un père qui l'aime plus que tout et lui a appris à lire, à écrire, à se poser des questions et à chercher des réponses. Mais ce n'est pas du goût du reste du pauvre village juif où elle habite. Lorsque son père est tué lors d'une énième attaque antisémite, elle se sauve et rejoint un groupe de jeunes filles juives qui partent pour l'Argentine, faire de beaux mariages avec la bénédiction de leurs familles.

Un roman extraordinaire, avec un rythme effréné. On est emmené dans les histoires de ces trois personnages principaux, dans l'injustice de leur vie qui les conduisent à quitter leur pays. On découvre avec eux l'arrivée à Buenos Aires, et la forte désillusion par rapport à leurs espoirs. Ils auraient pu se résigner à leur sort mais chacun à leur niveau et avec les moyens qui sont les leurs, ils construisent, ils avancent.
Un tantinet manichéen peut-être, mais ça fait du bien des fois les fins heureuses...

C'est le deuxième roman que je lis de cet.auteur et j'aime vraiment beaucoup !!!
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Une histoire prenante, écrit un peu comme un scénario d'une série, mais des fois, le tournant du sujet est prévisible et les descriptions sont un peu longues qui freinent la dynamique du sujet. le langage de l'écriture est simple, sans trop de recherche.
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1913,
Raechel, jeune Russe de 13ans, voit sa famille et une partie de son village massacrée, elle s'enfuit, mais Amos, cet odieux personnage la prend sous son aile, et l'embarque avec lui sur un navire… c'est un proxénète…

Rosetta, jeune sicilienne, hérite de la ferme de son père, mais elle est humiliée, bafouée par les villageois et violée par 3 hommes, elle fuit son pays …

Rocco, quitte son pays natal, la Sicile, car il ne supporte pas cet univers mafieux…

Ces 3 jeunes gens en partance pour Buenos Aires, verront leur destin se croiser.
Ils ont soif de liberté et d'une vie meilleure, mais tout ne va pas être rose, loin de là…

On vibre pour et avec ces 3 personnages, j'ai les poils qui se hérissent, la peur est bien bien présente et s'intensifie…

Les superlatifs ne sont plus assez nombreux pour exprimer ce que je ressens pour l'écriture de Luca di Fulvio. 4eme livre que je lis et je me laisse complètement embarquer par la somptuosité de sa plume si délicate, qui nous fait passer des messages tous plus humbles les uns que les autres …

Quel écrivain majestueux, les émotions, il nous en donne en abondance…

Ce livre est empli de gentillesse, d'entraide et d'amour, d'amour pour son prochain…

Ce titre présomptueux prend tout son sens au fil des pages, ces jeunes adultes prisonniers d'un passé douloureux se battent corps et âme pour conquérir cette liberté…

Merci Monsieur Luca di Fulvio, ce livre est tout simplement beau…

Ne baissons jamais les bras, levons la tête et avançons, il y a de l'espoir pour tout le monde et c'est ce qui nous fait vivre…
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Je continue ma découverte des oeuvres de l'auteur et ça va crescendo.
Après Les enfants de Venise et le gang des rêves, voici Les prisonniers de la liberté.
Je n'avais pas vraiment accroché aux deux premiers mais là c'est différent.
J'ai vraiment le style, la plume, l'ambiance, le contexte et surtout les personnages.
En 1913, Rosetta, Rocco et Rachel quittent l'Europe, chacun de leur coté, pour partir vivre en Amérique du Sud.
Rachel quitte sa Russie et sa belle mère après le décès de son père.
Rosetta, italienne, fuit son village après avoir subi un viol.
Rocco, sicilien, n'a pas d'autre choix que de partir s'il veut éviter d'intégrer la mafia.
Ils arrivent à Buenos Aires mais déchantent très vite…
Pour les femmes, c'est soit la misère soit la prostitution.
Pour les hommes, c'est un peu marche ou crève.
Les trois personnages vont de drame en drame.
Si vous souhaitez une lecture joyeuse, passez votre tour.
Ces trois personnages sont attachants.
Tout au long de la lecture, on se demande s'ils s'en sortiront et quel est le lien entre eux.
J'ai vraiment beaucoup aimé ce livre.
J'ai découvert le contexte de l'immigration européenne en Amérique du Sud, c'est le premier livre que je lis sur ce thème, je l'ai trouvé très intéressant.
Surtout, ce livre m'a permis d'apprécier l'auteur. Je comprends mieux l'engouement qu'il suscite.

Lien : https://www.instagram.com/al..
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Les prisonniers de la liberté de Luca di Fulvio, Éditions Pocket

En 1913, la vie de 3 jeunes européens va basculer.
Tout d'abord, Rachael, jeune juive russe et orpheline, fuit sa belle-mère tyrannique .
Ensuite, Rosetta, jeune femme italienne, rebelle, est poursuivie par la pègre de son village.
Et enfin, Rocco, également italien, refuse de se soumettre à la mafia locale.
Sans se connaître, ils embarquent tous les 3 dans un paquebot pour Buenos Aires. Et comme vous pouvez vous en douter, leurs destins vont s'entremêler...

Troisième roman de Luca di Fulvio que je lis, c'est pour ma part celui que je préfère. Même si j'ai beaucoup aimé les deux autres, j'ai trouvé les prisonniers de la liberté un poil supérieur.
J'ai été happée dès les premières lignes du récit. Il faut dire que la violence subie par ces 3 jeunes est présente dès que nous faisons connaissance avec eux.
Ces trois jeunes sont vraiment très attachants. J'ai eu beaucoup d'empathie pour eux. J'ai eu du mal avec certaines scènes très violentes .
L'histoire est vraiment très prenante. J'ai eu beaucoup de mal à lâcher ma lecture . Ce roman m'a donné envie de visiter Buenos Aires.
Dans chacun de ses romans, l'auteur nous fait voyager dans un pays et nous en apprend un pan de l'histoire . Et à chaque fois c'est une réussite.

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Bon bon bon … Première découverte de cet auteur et sentiment mitigé.
Un roman avec des thèmes forts mais globalement beaucoup, beaucoup de violence, parfois trop, pourtant j'ai les tripes bien accrochées. Les méchants sont très méchants, les gentils sont très gentils et ça en devient un peu chiant.
On s'attache aux personnages principaux, ça se lit bien mais pour moi ça manque un peu de nuance.
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