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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Dire que j'ai toujours préféré les chiens
Ou la critique des 5 premiers tomes de Blacksad

Commençons par ce qui m'a « dérangé » dans les blacksad, ça ira vite : et bien en fait, une seule chose, le format ! 55 pages c'est trop court ! Quel bonheur ça aurait été de suivre une aventure sur 200/300 pages, avec une intrigue prenant son temps, des personnages restant en vie un poil plus longtemps, des relations qui prennent davantage le temps de se construire, et pourquoi pas un peu de contemplation avec des dessins en double page (comme les pages 34/35 de l'Enfer, le silence)

Parce que nom de dieu, même si ça a été dit et redit, c'est tellement beau qu'il ne faut pas craindre de se répéter ! Les dessins/couleurs de Guarnido sont incroyables ! Je suis très loin d'être expert en la matière mais même un néophyte comme moi est impressionné : par le sens du détail, les jeux de lumière, le réalisme des expressions, c'est tout simplement magnifique.

Et quid de l'ambiance, des scénar et intrigues ? Et bien on pourrait croire à la lecture du 1er tome qu'on est dans un mode polar années 40/50 à la Raymond Chandler : un détective, un meurtre, une enquête, des témoins, etc… du classique quoi. J'y ai cru au début, ce qui m'a un peu déçu. Connaissant la réputation des Blacksad je m'attendais à plus.

Le plus je l'ai eu avec les tomes 2, 3 et 4 : des intrigues plus ficelées et qui côtoient quelques maux de la société Américaine : ségrégation, maccarthysme, drogue, armement atomique, corruption. La série prend alors une autre dimension qui atteint son paroxysme dans le 4eme tome, magnifié par une représentation très inspirée de la ville la plus cool des US (du monde ?) : la Nouvelle Orléans ou NOLA pour les intimes.

Pour finir, je pense relire ces BD dans quelques temps, elles méritent une seconde lecture qui permettra de mieux profiter des sublimes dessins.

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Et c'est parti pour un quatrième tome de Blacksad ! Pas grand-chose de nouveau à dire : les illustrations sont toujours aussi parfaites et détaillées et les scénarios bien conçus. Ici, nous plongeons au milieu des trafics de drogue des années 50 au début du développement du jazz américain ! L'ambiance est toujours au rendez-vous, et les personnages bien trouvés. La BD est scénarisée à la manière d'un film et cela rend le support d'autant plus intéressant.
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Et de 4. Nouvelle Orléans. Enquête sur fond de jazz. A lire en écoutant les 2 chansons citées dans l'album. Histoire un peu dense, fouillis : un disparu, des musiciens, de la drogue, une femme enceinte, un bouc malade.... Je m'y suis reprise à 2 fois pour bien comprendre, tout pour prolonger le plaisir des yeux. le graphisme est toujours magnifique, les couleurs aussi, les scènes sous l'ombre des arbres sont sublimes. Tout comme les femmes, sexy en diable. On est dans le monde d'avant, de papa, des pépés bien gaulées. Bref, plus trop dans l'air du temps. N'empêche, bel ouvrage.
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Au rythme jazzy de "Nolinss".

Plongée au coeur de cette Louisiane accueillant une pléthore d'influences musicales, croyances afro-caribéennes, mais aussi nombre de vices en tout genre.

Blacksad est à la recherche du plus doué des pianistes de la ville, Sebastian "little hand" Fletcher.
Devenu junky, il délaisse femme et enfant, étant miné par un terrible secret...

Un très bon opus, on est bercés par cette atmosphère musicale, et l'enquête n'est pas en reste.
Notre bon gros matou pas commode fait encore des merveilles.
(plus d'avis sur PP)
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John Blacksad est enquêteur et se met le museau dans des situations pour le moins périlleuses. Chat noir vivant dans un monde d'humains-animaux, il partage ses pensées avec l'auteur et dénonce des abus de notre propre monde. Un monde tout aussi «bestial», finalement.
*Chaque titre de couverture fait référence à une couleur.

BDs saisissantes de réalisme social, aux êtres anthropomorphes, cette série est l'une de mes préférées. Ses aquarelles sont sublimes, les thèmes abordés nous interpellent et la qualité du dessin est de haut calibre.
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Nous retrouvons notre élégant héros chat noir dans une ambiance "Nouvelle Orléans".

Encore une belle intrigue très original sur le thème "pollution chimique" et dans un univers de musique jazz.

Les personnages sont attachant (surtout Sébastian qui fait vraiment penser à ces vieux jazzmans noirs...) et criant de réalisme au travers de leurs caricatures animales.

Une intrigue bien ficelée même si par moment j'ai perdu le fil de l'enquête.

Un dessin toujours aussi merveilleux, épuré et des couleurs égayantes malgré les drames révélés par l'enquête.

Une dessin toujours aussi merveilleux, épuré et des couleurs égayantes malgré le drame révélé par l'enquête.
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Un sublissime quatriéme opus de Blacksad imprégné de l'univers jazzy de la Nouvelle-Orléans.Superbe qualité de graphisme.
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Cette fois-ci, Blacksad, accompagné de Weekly, part sur les traces de jazzmen dans ce qui ressemble à la Nouvelle-Orléans (?). Un certain Faust, producteur qui a découvert des artistes talentueux, lui demande de retrouver Sebastian Fletcher, pianiste de génie, mais également héroïnomane. Blacksad frôle la mort et met le nez dans une sombre histoire là encore. le passé qui lie certains des musiciens du label de Faust, dont l'un est en prison et un autre a trouvé la mort dans des circonstances louches, le met sur une piste...
Lien : http://toutzazimuth.eklablog..
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Extrait de la dédicace :"Et finalement, puisse être ce livre un hommage à la ville magique de la Nouvelle-Orléans. Sa musique et son âme imprègnent chaque recoin de cette histoire..."

La fouine Weekly a mis Blacksad en cheville avec Faust Lachapelle, patron d'une maison de disques à la Nouvelle-Orléans. le beau matou doit retrouver Sebastian Fletcher, pianiste réputé et héroïnomane notoire. Sur le point de mourir, Faust veut revoir celui qu'il considère comme un fils. Mais Thomas Lachapelle, le fils de Faust, ne l'entend pas de cette oreille. Une sombre histoire d'empoisonnement remonte du passé et détruit plus que des fortunes. Des innocences sont fauchées et, pour certains, il n'y a plus d'espoir de retour.

De clubs de jazz en antres vaudous, Blacksad affronte les démons inquiétant de la plus belle ville de la Louisiane. Une étrange silhouette dissimulée sous une cape rouge et un crâne de bélier incarne les cauchemars de la Nouvelle-Orléans. le mal rôde, sournois et patient. Sous les traits d'une vieille chèvre ou d'un hippopotame brutal, la violence a plusieurs visages. Mais c'est sous le masque du remède qu'elle frappe le plus fort.


L'exubérance colorée et chaude de la Nouvelle-Orléans crève la page. La ville offre son carnaval et ses beautés alanguies sur des pleines pages dignes des meilleures cornes d'abondance. le jazz rythme le récit et l'album est musical, endiablé et expressif comme un big band. Et pourtant, il semble que le silence peut tout envahir et chacun le redoute. « Pour moi, l'Enfer c'est le néant, un endroit sans mes amis, sans musique, sans paroles qui stimulent l'imagination, sans beauté qui exalte les sens. » (p.4)


Blacksad a toujours autant de charisme quand il sort les griffes. La Nouvelle-Orléans lui va comme un gant. Cet album est de loin le plus réussi de tous. Les couleurs et les jeux d'ombre traduisent une atmosphère parfaitement maîtrisée. L'intrigue est également plus aboutie que celle du second ou du troisième tome. Les indices sont égrenés avec intelligence et c'est avec plaisir que l'on suit l'enquête de Blacksad, menée avec une finesse toute féline.

Lien : http://lililectrice.canalblo..
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Enfin la suite des aventures de John Blacksad

En bande dessinée, le chat occupe une place particulière et récurrente. Plusieurs éditeurs en ont fait un héros. Casterman publie le Chat de Philippe Geluck qui prépare le T.16 pour le 13 octobre 2010. Dupuis a lancé le chaton Miss Annie de Frank le Gall et Flore Balthazar. Dargaud édite en France le paresseux et gourmand Garfield créé par Jim Davis, mais aussi le Chat du Rabbin de Joann Sfar dans la collection Poisson Pilote et bien sûr le détective privé Blacksad de Juan Diaz Canalès et Juanjo Guarnido. Leur point commun est d'offrir un regard souvent sarcastique, au moins ironique et même philosophique sur les travers des êtres humains. Avec cette série Blacksad, les deux auteurs espagnols renouvellent le genre du polar noir des années 50.

Lien : http://bd75011.blogspot.com/..
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