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J'suis content, content, content.
Normal, je viens de retrouver un vieux pote que je croyais perdu à jamais pour la cause, en tout cas la mienne.
Corto est de retour.
Pas celui égaré sous le soleil de minuit mais bel et bien ce mystérieux voyageur impénitent dévoreur de monde, ce sublime aventurier racé à la répartie cinglante, cet amoureux forcené et respectueux de la gente féminine dont on ne verra jamais le nom associé à #BalanceTonPort. Faut dire que le gars est marin de métier...

En un mot comme en cent, j'ai adoré.
Tout y est à sa juste place, fidèle au souvenir ému que j'éprouvais à la lecture de ses précédents exploits.
Avec ce nouvel opus, Pellejo et Díaz Canalès s'inscrivent en dignes successeurs du génial Pratt.
Grand merci à eux et à très vite !
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Je vais y aller franchement, je n'ai pas aimé. Certains me diront peut-être "c'est normal, tu dois être plus habitué a Hugo Pratt qu'à Juan Dias Canales et Ruben Pellejero!" mais non, parce que j'avais très bien accroché à Sous le soleil de minuit. Je trouve que ça ne ressemble pas aux aventures aux quelles nous a habitué Hugo Pratt.


1911 entre Venise et les jungles équatoriales notre cher aventurier cherche le "miroir du prêtre Jean", objet datant des temps des croisades. Il rencontrera trois femmes : AÏda une journaliste, Afra une esclave muette et Ferida exploratrice recherchant son père disparu.
Ce n'es pas une histoire qu'Hugo Pratt aurait imaginé, à mon avis mais ce n'est que mon avis...

разочарованный = déçu en Russe.
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Je suis guéri ! Rendez vous compte, ce bouquin est sorti mercredi 27 et je ne l'ai acheté que samedi 30, oui je suis bien guéri de ma Corto-manie. En plus j'ai enfin compris que Hugo Pratt ne reviendrai pas ( !?!), je me suis fait une raison, ce sont ces deux loustics espagnols qui le remplacent, d'accord. Bon, ces gars là ont du talent et ils ont tout pigé de l'esprit « Pratt » sauf une chose mais j'y reviens ; tout y est donc : le voyage, Venise, la mythologie, les vieux manuscrits, les femmes (belle découverte : Ida Treat (rebaptisée Aïda) grand-reporter pour le National Géographic), les hommages (Henry de Monfreid est particulièrement réussi), l'Histoire-La fiction&Le rêve, tout ... Les dialogues laconiques, le dessin idem, les ombres, les champs-contrechamps ... Tous les ingrédients y sont, la recette est respectée à l'extrême, trop. Trop de respect tue le respect (sorry Aretha), voilà le seul problème les gars ; Hugo, lui ne respectait pas les 80 pages formatées que lui aurait imposé Casterman, le nombre de vignettes bien cadrées pour plaire à tout-le-monde, rentable quoi. Relisez Mû : de grandes vignettes toutes en rondeur ; La Jeunesse : Vignettes carrées en couleur ; Tango : Format à l'italienne N&B ; La Ballade ... 169 pages, le premier roman dessiné ; Sous le signe du Capricorne, les Celtiques : des épisodes courts ; Les Helvétiques : Une villégiature onirique qui en a déconcerté plus d'un ; Corto en Sibérie : Une épopée - Pas de formatage - Alors, Juan et Ruben, respecter Hugo Pratt c'est peut-être aussi laisser Corto s'évader du cadre et prendre des libertés que ce vieil anar qu'était Pratt vous pardonnera, j'en suis sûr. Vous voyez que je suis guéri, ceci dit 4* quand même. Allez faites de beaux rêves et ciao.
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Nouvelle reprise du héros Corto Maltese, le personnage d'Hugo Pratt, par le duo espagnol, Juan Díaz Canales au scénario et Ruben Pellejero au dessin.
J'ai trouvé cette aventure palpitante, bien construite, cette expédition de Malte à l'Afrique dépaysante, jouant sur l'exotisme et les références historiques, avec des rencontres d'époque, Winston Churchill, jeune, à Alexandrie, Henri de Monfreid dans la Mer Rouge… et une chasse au trésor sous fond de colonialisme britannique, avec des femmes intrigantes, et le héros taciturne, les moments de torpeur nonchalante… Il y a tout ce qui fait la qualité de la série sous l'ère Hugo Pratt, et cette lecture est vraiment sympa.
Pourtant, ça me fait l'effet du Canada Dry, il me manque le petit détail qui fait toute la différence, le côté un peu bancal, les personnages aux contours indécis, au caractère pas toujours très clair, le manichéisme qui dérape, le rythme qui se brise, l'illustration qui semble inachevée... Dans Equatoria, le dérapage est un peu trop propre, trop calculé, et au final, ce qui était une oeuvre hors des carcans du classicisme, s'y engouffre complètement.
Alors oui, j'ai aimé cette histoire, son scénario, son graphisme, mais pas de la même façon que j'aime le Corto Maltese d'Hugo Pratt.
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Corto Maltèse est à la recherche d'un trésor oublié et ses pas vont le mener en Afrique où il saura s'entourer de belles femmes et d'aventure!

Deuxième tome de reprise de l'univers d'Hugo Pratt pour le duo espagnol Canalès-Pellejero.
Visuellement j'avoue que c'est une réussite. Un trait fin, épuré qui nous permet de retrouver notre beau marin ténébreux. Les couleurs sont jolies et fraîches, sachant parfaitement utiliser les ombres.
Concernant le scénario j'ai eu plus de mal à accrocher. J'aime bien le voyage, notamment à travers l'Afrique, mais je trouve que les quêtes bifurquent trop souvent sans liens, sans cohésion et c'est dommage car j'ai ressenti une certaine confusion. Les personnages m'ont même paru un peu succinct, j'aurais aimé en savoir plus sur leur personnalité, leur émotion. Il en ressort un effet un peu froid.
La lecture a été agréable, mais il m'a manqué un fil rouge un peu plus suivi.
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Une belle aventure où l'on croise Churchill et Henry de Monfreid et le mausolée du dernier gouverneur de la colonie fantôme allemande d'Equatoria.
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L'esprit d'Hugo Pratt est bien présent dans cet album de Pellejero et Diaz Canales: l'errance, la recherche de l'aventure, la poursuite d'un trésor, les rencontres inattendues (ici Winston Churchill, auquel personne ne prédit un grand avenir, et Henri de Monfreid...), la mer, le respect des peuples...
Le dessin de Ruben Pellejero se confond parfaitement avec celui de Pratt et emporte la même impression de flou poétique.
Reprendre une BD mythique est une gageure. Ces deux là l'ont réussi.
Après, on chicanera sur l'histoire, par vraiment faite d'un bloc, mais plutôt constituée de scènes liées aux lieux visités : Venise, Alexandrie, Zanzibar et un improbable fortin perdu au fond de la jungle.
J'avoue toutefois ne jamais avoir été totalement conquis par les intrigues de Pratt, un des très rares auteurs de BD où la forme et la manière l'emportaient finalement sur ce qu'il racontait.
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Personnellement, je n'ai pas envie de bouder mon plaisir. Diaz Canales et Pellejero font un super boulot pour un deuxième tome consacré à Corto Maltese. D'un côté, j'entends dire, "ce sont des pros, ils ont une check-list et ils la remplissent". J'en suis bien conscient. On retrouve les incontournables des aventures de Corto Maltese, les balises mises en place par Pratt.

Exotisme, aphorismes, femmes mystérieuses, déterminisme, mais aussi libre arbitre, dialogues mouchetés, cases vides de texte, un peu de magie ou d'onirisme, de l'érudition façon National Geographic, des têtes connues, un peu de géo-politique... et le tout dans des proportions idéales, façon Homme de Vitruve... Ainsi Henri de Monfreid, ou Ida Treat, reporter pour Vu. Cela dit, Aïda n'est pas vraiment Ida Treat... Sur elle, de nombreux éléments historiques ne coïncident pas du tout. Alors, inspiration ou erreur historique... Peu importe. L'évocation est belle.

J'ai eu un peu de mal à entrer dans la BD. Corto cherche un artefact, mais on ne sait pas pourquoi. Toujours aussi peu disert, le beau marin se laisse porter au gré des interdictions (qu'il brave) et des rencontres (qu'il suscite). On va donc longer Malte (avec une très belle évocation de l'île en profil féminin allongé), faire escale à Constantinople, carguer les voiles vers la Mer Rouge, faire escale à Zanzibar, s'enfoncer dans la jungle en lorgnant vers Equatoria, que l'on peut situer au Sud Soudan, à la recherche de la tombe d'Emin Pasha (né Isaak Schnitzer), personnage ayant réellement existé. Les auteurs évoquent alors la révolte du Mahdi de 1881. La tombe (et le reste de territoire) d'Emin Pasha se situe au Congo. Cette surabondance de connexions historiques est peut-être un peu too much, cela dit. Comme s'il s'agissait de se montrer trop bons élèves...

Cela dit, ne pas savoir ce qui anime Corto, c'est très cohérent avec l'habitude de Pratt, qui en disait assez peu sur ce qui faisait avancer son héros. Là encore, je trouve l'hommage à Pratt assez correct. Chez Pratt, et c'est respecté ici, le voyage est plus important que la destination. D'ailleurs, au terme du voyage, Corto revient bredouille sans son artefact, mais le reçoit d'une tierce personne croisée plus tôt dans le récit. Il a appris à ne pas brusquer les aléas de l'existence. Et il ne s'en porte que mieux.

La question n'est donc plus de savoir si Pratt aurait, ou pas, pu écrire un tel tome. On ne le saura jamais. Pratt aimait surprendre le lecteur avec de l'inattendu. Et si l'inattendu était justement qu'il n'y ait rien d'inattendu... La question principale est de savoir si j'ai pris du plaisir aux aventures de Corto. Et la réponse est évidente.
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Petite entorse au programme : après avoir découvert Corto Maltese avec "Sous le soleil de minuit", j'avais dit que je poursuivrai mes lectures du célèbre marin en me tournant vers les albums signés Hugo Pratt. Sauf qu'on m'a offert dans l'intervalle "Equatoria", second album du duo Diaz Canales / Pellejero...
Corto maltese recherche ici un mystérieux "miroir du prêtre Jean", quête qui va le mener de Venise au continent africain. J'ai à nouveau apprécié ce chouette moment d'évasion, le dépaysement offert par cette aventure. Ou plutôt ces aventures, car les péripéties ne manquent pas. J'ai également apprécié les personnages féminins, la beauté d'Afra notamment, ainsi que l'étonnante conversation de Corto avec la sensuelle île de Malte.
Désormais, c'est sûr, le prochain album de Corto Maltese que je lirai sera bien dû à Hugo Pratt...
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Pré-publié cet été en épisodes dans le Figaro Magazine, ce nouvel album de Corto Maltese est un vrai plaisir.
Sous les plumes de Juan Diaz CANALES au scénario et Rubén PELLEREJO au dessin, comme pour l'album du retour en 2015, on retrouve notre héros plus jeune et plein de rêverie.
1911, à la recherche d'un trésor, une sorte de Graal peut-être, Corto comme à son habitude, va voyager de Venise jusqu'en Afrique équatoriale. Son chemin va croiser ceux de personnages de fiction ou réels, jeunes femmes aux motivations diverses, telle Ferida Schnitzer, ou d'hommes historiques, un certain Winston Churchill ou Henri de Monfreid, au coeur d'un scénario déroutant. Déroutant, oui, mais n'était-ce pas ce qui faisait le charme de ceux écrits par Hugo Pratt, et là le talent des deux auteurs s'exprime comme auparavant celui du maître.
Onirisme, doute, aventure, cynisme parfois, réalisme aussi, même si le caractère rêveur de Corto ne s'y prête guère, tout ce qui compose cet album se mêle en une histoire pleine de séduction, voire envoûtante…
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