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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je suis guéri ! Rendez vous compte, ce bouquin est sorti mercredi 27 et je ne l'ai acheté que samedi 30, oui je suis bien guéri de ma Corto-manie. En plus j'ai enfin compris que Hugo Pratt ne reviendrai pas ( !?!), je me suis fait une raison, ce sont ces deux loustics espagnols qui le remplacent, d'accord. Bon, ces gars là ont du talent et ils ont tout pigé de l'esprit « Pratt » sauf une chose mais j'y reviens ; tout y est donc : le voyage, Venise, la mythologie, les vieux manuscrits, les femmes (belle découverte : Ida Treat (rebaptisée Aïda) grand-reporter pour le National Géographic), les hommages (Henry de Monfreid est particulièrement réussi), l'Histoire-La fiction&Le rêve, tout ... Les dialogues laconiques, le dessin idem, les ombres, les champs-contrechamps ... Tous les ingrédients y sont, la recette est respectée à l'extrême, trop. Trop de respect tue le respect (sorry Aretha), voilà le seul problème les gars ; Hugo, lui ne respectait pas les 80 pages formatées que lui aurait imposé Casterman, le nombre de vignettes bien cadrées pour plaire à tout-le-monde, rentable quoi. Relisez Mû : de grandes vignettes toutes en rondeur ; La Jeunesse : Vignettes carrées en couleur ; Tango : Format à l'italienne N&B ; La Ballade ... 169 pages, le premier roman dessiné ; Sous le signe du Capricorne, les Celtiques : des épisodes courts ; Les Helvétiques : Une villégiature onirique qui en a déconcerté plus d'un ; Corto en Sibérie : Une épopée - Pas de formatage - Alors, Juan et Ruben, respecter Hugo Pratt c'est peut-être aussi laisser Corto s'évader du cadre et prendre des libertés que ce vieil anar qu'était Pratt vous pardonnera, j'en suis sûr. Vous voyez que je suis guéri, ceci dit 4* quand même. Allez faites de beaux rêves et ciao.
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Nouvelle reprise du héros Corto Maltese, le personnage d'Hugo Pratt, par le duo espagnol, Juan Díaz Canales au scénario et Ruben Pellejero au dessin.
J'ai trouvé cette aventure palpitante, bien construite, cette expédition de Malte à l'Afrique dépaysante, jouant sur l'exotisme et les références historiques, avec des rencontres d'époque, Winston Churchill, jeune, à Alexandrie, Henri de Monfreid dans la Mer Rouge… et une chasse au trésor sous fond de colonialisme britannique, avec des femmes intrigantes, et le héros taciturne, les moments de torpeur nonchalante… Il y a tout ce qui fait la qualité de la série sous l'ère Hugo Pratt, et cette lecture est vraiment sympa.
Pourtant, ça me fait l'effet du Canada Dry, il me manque le petit détail qui fait toute la différence, le côté un peu bancal, les personnages aux contours indécis, au caractère pas toujours très clair, le manichéisme qui dérape, le rythme qui se brise, l'illustration qui semble inachevée... Dans Equatoria, le dérapage est un peu trop propre, trop calculé, et au final, ce qui était une oeuvre hors des carcans du classicisme, s'y engouffre complètement.
Alors oui, j'ai aimé cette histoire, son scénario, son graphisme, mais pas de la même façon que j'aime le Corto Maltese d'Hugo Pratt.
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Une belle aventure où l'on croise Churchill et Henry de Monfreid et le mausolée du dernier gouverneur de la colonie fantôme allemande d'Equatoria.
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L'esprit d'Hugo Pratt est bien présent dans cet album de Pellejero et Diaz Canales: l'errance, la recherche de l'aventure, la poursuite d'un trésor, les rencontres inattendues (ici Winston Churchill, auquel personne ne prédit un grand avenir, et Henri de Monfreid...), la mer, le respect des peuples...
Le dessin de Ruben Pellejero se confond parfaitement avec celui de Pratt et emporte la même impression de flou poétique.
Reprendre une BD mythique est une gageure. Ces deux là l'ont réussi.
Après, on chicanera sur l'histoire, par vraiment faite d'un bloc, mais plutôt constituée de scènes liées aux lieux visités : Venise, Alexandrie, Zanzibar et un improbable fortin perdu au fond de la jungle.
J'avoue toutefois ne jamais avoir été totalement conquis par les intrigues de Pratt, un des très rares auteurs de BD où la forme et la manière l'emportaient finalement sur ce qu'il racontait.
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Petite entorse au programme : après avoir découvert Corto Maltese avec "Sous le soleil de minuit", j'avais dit que je poursuivrai mes lectures du célèbre marin en me tournant vers les albums signés Hugo Pratt. Sauf qu'on m'a offert dans l'intervalle "Equatoria", second album du duo Diaz Canales / Pellejero...
Corto maltese recherche ici un mystérieux "miroir du prêtre Jean", quête qui va le mener de Venise au continent africain. J'ai à nouveau apprécié ce chouette moment d'évasion, le dépaysement offert par cette aventure. Ou plutôt ces aventures, car les péripéties ne manquent pas. J'ai également apprécié les personnages féminins, la beauté d'Afra notamment, ainsi que l'étonnante conversation de Corto avec la sensuelle île de Malte.
Désormais, c'est sûr, le prochain album de Corto Maltese que je lirai sera bien dû à Hugo Pratt...
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Pré-publié cet été en épisodes dans le Figaro Magazine, ce nouvel album de Corto Maltese est un vrai plaisir.
Sous les plumes de Juan Diaz CANALES au scénario et Rubén PELLEREJO au dessin, comme pour l'album du retour en 2015, on retrouve notre héros plus jeune et plein de rêverie.
1911, à la recherche d'un trésor, une sorte de Graal peut-être, Corto comme à son habitude, va voyager de Venise jusqu'en Afrique équatoriale. Son chemin va croiser ceux de personnages de fiction ou réels, jeunes femmes aux motivations diverses, telle Ferida Schnitzer, ou d'hommes historiques, un certain Winston Churchill ou Henri de Monfreid, au coeur d'un scénario déroutant. Déroutant, oui, mais n'était-ce pas ce qui faisait le charme de ceux écrits par Hugo Pratt, et là le talent des deux auteurs s'exprime comme auparavant celui du maître.
Onirisme, doute, aventure, cynisme parfois, réalisme aussi, même si le caractère rêveur de Corto ne s'y prête guère, tout ce qui compose cet album se mêle en une histoire pleine de séduction, voire envoûtante…
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Corto est la recherche d'un mystérieux objet, le miroir du prêtre jean qui aurait été rapporté lors des croisades.

Un voyage qui débute à Venise pour terminer en Afrique Équatoriale en passant par l'Égypte ou Zanzibar.

Il va rencontrer 3 femmes, il y a d'abord Aïda journaliste qui va interviewer Winston Churchill à qui elle prédit une courte carrière politique (si seulement elle avait). Ensuite il y a Ferida qui recherche son père disparu. Et enfin Afran une esclave trouvée en pleine mer. Bien qu'ayant un but différents leurs histoires vont converger vers un même point.

Deuxième album du duo Juan Diaz Canalès (scénario) et  

Rubén Pellejero (dessin) d'après l'oeuvre d'Hugo Pratt. L'univers de ce dernier est à nouveau respecté.

Mythologie, femmes, vieux livres, Venise, les voyages et même un peu de poésie à l'image de l'île qui lui parle.

L'album est bon j'ai apprécié la lecture  mais ne respecte t'il pas trop cet univers ? N'est ce pas trop figé ?  Car pour moi le dessin de Pratt l'était déjà quand il dessinait des personnages entiers et j'ai l'impression que c'est exactement la même chose ici. Par contre la couleur rajoute un plus à la lecture c'est plus vivant.

Lu et commenté sur izneo
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C'est au détour d'une allée d'une bibliothèque parisienne que j'ai rencontré un vieux copain que je n'avais pas vu depuis un certain temps et que je croyais perdu. Cela tombait bien car, en pleine nostalgie, je cherchais à relire un album de Corto Maltese puisque c'est de lui dont il s'agit.
J'avoue que ce fut une bien belle et bonne surprise. Bien entendu je me suis empressé d'emprunter « Equatoria », répertorié comme 14ème album de Corto Maltese.
Comme à son habitude, Corto, court après l'aventure et nous emmène à sa suite en balade dans le monde. Ici direction l'Afrique Equatoriale bien entendu, en passant par Venise, l'île de Malte, importante dans l'imaginaire de Hugo Pratt pour son héros, avec laquelle Corto communique ne pouvant pas y accoster suite à la mise en quarantaine de l'île. Il s'y arrêtera bien un jour après tout maintenant que de braves jeunes gens ont repris le flambeau. Nous suivrons Corto à Alexandie où, fidèle aux habitudes « Prattiennes » il sauvera un personnage important, W. Churchill, pour ensuite voyager en bateau, avec Henry de Monfreid, et poursuivre sa route vers l'Afrique à la recherche du miroir du prêtre.
Corto sans femmes c'est comme James Bond sans revolver, ça n'existe pas. Donc des femmes, oui, jolies, bien sûr, inaccessibles, certainement mais pas définitivement. En plus, cerise sur le gâteau, une nonne aussi imposante que truculente.

Je ne connais ni l‘auteur, ni le dessinateur et je dois dire que, premièrement, le scénario tient la route et que, secondement, le crayonné n'aurait pas déplu à Pratt. Tout y est, l'encrage avec ses ombres, la sobriété, le dénuement à la Pratt. Les couleurs donnent du relief au dessin. Je n'ai pas été déstabilisé du tout, même si, effectivement, un peu plus de liberté dans le dessin ou dans l'histoire aurait certainement apporté de la nouveauté dans la continuité, si je peux m'exprimer ainsi.

Pour les amateurs, cette histoire existe également en noir et blanc.

J'ai passé un bon moment, trop court, avec Corto. Les aficionados n'auront pas besoin de moi pour le découvrir, pour les autres ce sera une belle découverte.

Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Second tome de cette reprise de Corto Maltese par Pellejero et Canales.
Je me suis laissé tenté par la version N&B parce que, pour moi, Corto se décline préférentiellement en N&B.
Au premier regard, je ne suis pas dépaysé. le Corto de Pellejero est proche de celui de Pratt. Reste évidemment cette interrogation sur la nécessité de forcer à ce point le mimétisme avec le trait de Pratt à ce point. Je dois reconnaître que j'éprouve des sensations contradictoires. Corto reste indissociable de Pratt mais doit-on rester dans une fidélité aussi raide au style graphique comme on le fait systématiquement en bande dessinée ? Il y a quelque chose d'aberrant à imaginer qu'il existe plus de B&M dessiné par des "mercenaires de luxes" que par Jacobs, et on en reste à un décalqué plus ou moins réussi de Jacobs, ce qui évoque plus l'exercice de style un peu vain que la création. le sommet est atteint par les repreneurs successifs de Nestor Burma qui singent Tardi, alors qu'il n'est pas le créateur du personnage et n'en a livré qu'une interprétation parmi d'autres.
Toujours est-il que Pellejero rend une copie propre, fidèle à l'esprit de Pratt. Pourtant, si les protagonistes principaux restent très "prattien", j'ai l'impression que dans les seconds rôles, ces personnages qui n'apparaissent que quelques cases, il y a parfois des fausses notes. Des personnages qui semblent déplacés. Un peu trop outrés ou ridicules.
En tout cas, à moins d'être très attentif, l'illusion fonctionne au point de vue visuel.
Le scénario de Canales est aussi très fidèle à ceux de Pratt. J'ai toujours eux une préférence pour les récits courts. L'équipe actuelle privilégie les longs récits, tout en conservant le côté vagabond de Corto. Il n'y a pas de grande quête évidente qui s'annonce à la page 2 et se conclut à la dernière page, sans qu'aucune digression n'intervienne. L'intrigue prend son temps, bifurque... on retrouve ce côté vagabond typique de Pratt. On retrouve aussi les références littéraires, une pointe d'ésotérisme... tout ce qui fait Pratt. J'ai presque l'impression que le scénario a été validé avec une check list. Tout y est, plutôt bien agencé, mais avec une impression de vouloir trop bien faire, de trop faire comme "la maître". le résultat est appliqué et respectueux, comme une bonne fan fiction. Mais sans véritable originalité.
C'est dommage. Mais peut-on attendre plus de ce genre d'exercice ?
Le public principal de ce genre de livre est constitué de fans fidèles qui n'accepteraient que difficilement des difficultés avec le "canon" prattien. canon réel ou fantasmé, là est la question...
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Pourquoi un tel engouement pour ce personnage qu'est Corto Maltese ? Il une figure emblématique de la bande dessinée. Il ne fallait donc pas qu'ils se ratent : Juan Diaz Canales à la plume et Rubén Pellerejo au crayon.
Corto se lance dans la quête d'un trésor qui ira de Venise jusqu'en Afrique équatorial. Sur son chemin des personnages, Ferida Schnitzer, Winston Churchill, Henri de Monfreid dont le cv ne nous aide pas à reconnaître.
Les albums du marin nous transportent à travers le monde, à des époques qui sont nichées dans le passé de nos grands-parents dans des mondes qui flottent entre le réel et l'imaginaire. Alors, ainsi, on se laisse aisément transporter.
Un excellent album
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