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Johnny est un père dévoué à ses 2 filles et à sa femme. Pour elles, il a besoin de gagner de l'argent. Même s'il n'a pas fait d'études, il contacte le richissime Sarapis pour lui proposer de construire un empire en haute mer, là où la main d'oeuvre sera sous-payée et où les syndicats n'ont pas le droit d'agir. Sarapis est ravi de cette proposition est bientôt Johnny va devenir son bras droit. 

Johnny et Sarapis vivent sur Terre, mais dans ces temps futurs, les autres planètes ont aussi été colonisées par les hommes. Enterrer un mort est pour eux inacceptable car ils ont découvert un moyen d'entrer en contact avec les cadavres en les plaçant dans des capsules de réfrigération munis d'amplificateurs. Les morts ont quitté la vie pour entrer dans la demie vie où ils peuvent encore communiquer avec leurs proches malgré leur état léthargique.

Johnny attend au funérarium car Sarapis vient de mourir, il va le faire déplacer pour réanimer l'activité cérébrale du défunt. Mais une surprise de taille l'attend : personne n'arrive à le réanimer.

Pourtant, tout porte à croire que Sarapis est encore vivant car on entend sa voix au téléphone, sur toutes les chaînes de télévision et on peut lire des articles de lui dans la presse du jour...

La petite fille de Sarapis arrive sur Terre pour hériter des biens de son grand-père. Elle est jeune, jolie, mais elle se drogue et elle a déjà fait des passages en prison. Sera-t-elle à la hauteur pour reprendre l'empire économique et politique de son père ? Johnny, guidé par la voix de Sarapis, va devoir l'aider dans cette lourde tâche...

Cette nouvelle de 124 pages extraite de Minority Report et autres récits  est un peu fade à mon goût, même si elle déborde d'imagination dans sa description d'un monde futuriste où les morts n'ont plus le malheur d'être enterrés.

L'idée la plus originale, selon moi, celle qui m'a le plus marquée, est que notre temps est un temps barbare où l'on supplicie les cadavres en les mettant sous terre alors que leur activité cérébrale est encore en capacité de communiquer. Et si c'était vrai ? A-t-on une juste appréhension de la mort ? Est-ce une simple inexistence comme nous l'avons tous connu avant de naître ? D'éternelles questions que Philip Dick a su faire resurgir en moi, même si l'histoire m'a un peu ennuyée !
Lien : http://litterature-pour-tous..
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Après bien des années, je reviens vers Philip pour lire cette Novella écrite en 1964.
Nous sommes tout à fait dans son univers: le questionnement de la personnalité et de la réalité face à l'essor de l'électricité et aux balbutiements de l'informatique.
Cette fois-ci il choisit le passage de la vie à la mort comme terrain de jeu, un instant étiré par les progrès technologiques donnant au défunt la possibilité d'interagir encore quelques mois avec le monde réel par le truchement d'un système radio.
L'auteur ne s'arrête pas à cette hypothèse technologique mais en profite pour, forcément, faire une critique acerbe du capitalisme et de ses dérives.
Nous retrouvons donc Philip K. Dick dans son domaine de prédilection et parcourons rapidement ce texte plutôt agréable à lire. Evidemment daté par certains aspects techniques (60 ans quand même), la lecture n'en est pas altérée et le moment reste agréable.
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CE QUE DISENT LES MORTS de PHILIP DICK
Ce n'est pas la vie éternelle mais on peut désormais après la mort « revenir « un an, pas physiquement mais en conscience. Sur ce thème Dick a contacté une histoire bien loufoque tout en questionnant bien sûr la limite entre la vie et la mort. Jubilatoire, thème repris en partie dans Ubik.
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« Ce que disent les morts » est pour moi dans le plus pur style Dickien.

Altération de la réalité, questionnement autour de l'esprit, de la mort, de l'au delà, jeux autour de la paranoïa, de la manipulation mettant en scène des personnages névrosés, mal dans leur peau, suicidaires ou drogués.

Pourtant la fin de la nouvelle m'a quelques peu déçu par son coté très normal et terre-à-terre.

Les toutes dernières pages ont également un goût d'inachevé.

Pour ces raisons je ne classerais pas ce livre dans les oeuvres majeures de Dick.
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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On se laisse facilement emporté dans cette nouvelle, avec un univers à part entière : les morts ne le sont pas complètement.
Cette vision de notre futur à cette époque est étonnante, cela dit la nouvelle en elle même m'a laissé sur ma faim, notamment la fin de celle-ci.
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Premier roman de ce très grand auteur que je lis, j'ai apprécié ce livre, même si il fait partie d'un genre que je ne lis pas beaucoup. Nous sommes dans le futur, et on ne meurt plus vraiment, puisque l'on peut être plongé dans une semi-vie, qui nous permet de rester en contact avec nos proches. Louis Sarapis, riche et puissant, meurt, malheureusement les membres du funérarium n'arrive pas à le réanimer, mais étrangement, il continue, à travers le téléphone, la radio ou la télévision à diriger son monde, à conseiller ses collaborateurs pour la gestion de son entreprise et une partie de la politique nationale.
Etrange, surtout que cela créé des distensions entre tout son entourage, ses conseillers vont chercher la source de ces messages, et le mystère va être percé. A vous de lire cette courte nouvelle pour connaître le dénouement de cette histoire.
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Datée de 1967, cette longue nouvelle se base sur un postulat original très ingénieux (et typiquement Dickien) : la semi-vie. Autrement dit la prolongation de l'existence par une sorte d'hibernation permettant de ramener, pour un court moment, les défunts à la vie pendant des années. Enfin, tant que les héritiers paient les frais de cet « entretien ». le riche Louis Sarapis, ancien businessman, vit ainsi une pseudo existence et continue à influencer son entourage qui aurait bien aimé en être débarrassé. Surtout que Louis prend des décisions surprenantes, souhaitent que sa fille droguée lui succède et que son ami Gam soit élu président. Or, de manière incompréhensible, Louis peut à présent utiliser tous les canaux de communication pour imposer ses vues : à la télé, au téléphone, partout, tout le temps, le monde entend sa voix. Mais doit-on toujours écouter ce que disent les morts ?
Si l'évolution politique et technologique peut sembler datée (télégramme, Union soviétique,…), les thématiques restent intéressantes et pertinentes. Dick les développera d'ailleurs peu après dans son chef d'oeuvre, UBIK, dont cette novella apparait comme un brouillon plutôt réussi. L'écriture se montre efficace, l'univers (excepté les notes surannées déjà mentionnées) crédible et les personnages originaux. On aurait toutefois aimé que l'auteur creuse davantage leur personnalité mais, dans les limites d'un texte relativement court (une centaine de pages), l'ensemble tient la route. Finalement, le principal regret réside dans un final un peu trop explicatif et rationaliste qui revisite l'intrigue sous l'angle d'un complot certes en phase avec les théories conspirationnistes chères à Dick mais ici moins convaincant que les hypothèses précédemment évoquées dans le récit.
Malgré ce bémol, une très plaisante manière d'occuper une heure de son temps et de découvrir un auteur majeur de la science-fiction.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Bien qu'il ne soit pas le seul, Philip K.Dick a développé l'idée, dès les années 50 dans "Nouveau modèle", que des robots prendraient l'ascendant sur leurs créateurs et mettrait l'humanité en péril. Soixante ans plus tard, nous n'en sommes pas encore là mais qui sait? Toujours est-il que Philip K. Dick continue de nous enchanter par ses visions.
Dans cette nouvelle de 1967, il est question du concept de demie-vie qu'il développera plus tard de façon magistrale dans "Ubik". Quoi de plus intime que la mort et de plus éloigné mais avec la demie-vie tout est chamboulé.
Imaginez que vous mourez mais que cela ne soit pas une fin en soi puisqu'après cryogénèse vous serez réveillé selon les besoins de vos proches. Pour les adeptes du grand sommeil, il sera impossible de dormir tranquille pour l'éternité.
Mais si le demi-mort est un emmerdeur de première et s'il trouve les canaux de communication idoine alors ce sont les vivants qui n'auront plus de vie.
C'est ainsi qu'un ancien patron d'industrie, Louis Sarapis, continue de pourir la vie de ses collaborateurs. En dépit du bon sens, il rappelle même sa petite fille dépressive et droguée pour lui succéder et souhaite faire élire son pote Gam , aussi charismatique que Bernard Menez et sa "Jolie poupée", à la tête du pays
Cela ne fait pas les affaires de tout le monde et le suspense grandit pour savoir, dans tous les sens du terme, comment débrancher Louis Sarapis .
Cette nouvelle mêlant anticipation, humour et suspense a beaucoup d'atouts.
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C'est une nouvelle de Philip K. Dick, c'est une nouvelle qui date de 1964. On y trouve le concept de semi-vie, un statut se situant entre la vie et la mort où le corps est maintenu pour être réveillé à l'occasion d'événement particulier. Mais, le corps de Louis Sarapis ne semble pas pouvoir être placé dans cet état. Pourtant, la voix de cet influent homme d'affaires se trace un chemin à travers le quotidien des êtres qu'il a connus. Et cette voix s'amplifie, devient envahissante au point d'accaparer toutes les ondes.

Cela donne une nouvelle, soit, mais une nouvelle de science-fiction un peu décalée.
Lien : http://rivesderives.blogspot..
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Il n'y a pas à dire seul Philip k. Dick avait la capacité d'écrire ce genre histoire. Comme on dit : souvent imité jamais égalé. Même si cette histoire est légère, puisque c'est une nouvelle courte, elle reste pourtant très bien construite. On y retrouve tous les ingrédients d'un bon Philip K. Dick, univers futuristes sur fond d'intrigue et de paranoïa. Dans tous les livres de l'auteur on ressent son mal être par rapport à la société de l'époque, l'auteur voyait des complots partout, époque de la guerre froide oblige. Dans ce livre où on croit s'ennuyer sur une histoire linéaire on est vite surpris avec des personnages très bien développés sur les critères qu'appréciais tant l'auteur. En faite pour Philip K. Dick le mal est tout autour de lui. Une réalité qui reste encore d'actualité avec notre société. Un final dans cette nouvelle qui nous fait pensé à un long prologue digne d'une sorte de Blade Runner. L'auteur nous prouve dans cette courte histoire qu'il restera pour toujours le maître du genre.
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