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3,89

sur 2320 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un bon classique mais qui ne m'a pas envoutée plus que ça.

Je ne sais pas si c'est dû au fait d'avor vu le film avant, me dévoilant ainsi déjà l'histoire ou le fait d'avoir acheté par mégarde la version abrégée, mais en tout cas je n'ai pas plus accroché que ça.

Le style est fluide et agréable avec même de petites pointes d'humour très appréciables cependant je n'ai pas trouvé le déroulement de l'histoire si palpitant.

Et qu'on se le dise, Oliver a une chance de cocu ! Il y a des centaines et des centaines d'habitants à Londres et dans sa banlieue et le 1er gentleman qu'il rencontre le prend sous son aile et, ô miracle, se trouve être un proche de sa famille... bof pas crédible. Je sais que ce "hasard" est nécessaire pour la morale, mais j'ai toujours du mal avec les livres qui manquent de crédibilité et donnent une chance honteuse à leur héros...

La morale, parlons en.
Au 1er abord on pourrait la penser assez mauvaise : seuls les gens de bonnes ascendances peuvent avoir une âme noble. En tout cas c'est comme ça que je l'ai ressenti au premier abord : si Oliver se comporte de manière toujours respecteurse, c'est parce qu'il est en fait un fils de la haute. Les autres, nés pauvres gens sont focément les pires des raclures toutes leur vie... c'est dans leurs gènes.
Cependant je pense que ce n'est pas ce qu'à voulu signifier l'auteur.

L'autre interprétation est que que si on se comporte comme quelqu'un de bien, on "mérite" finalement de l'être et c'est pourquoi le livre fini en dévoilant la vraie naissance d'Oliver. Je me plais à croire que c'est ce que l'auteur à voulu signifier.

Bref, malgré une morale à son avantage et une plume agréable, ce classique en restera pas parmi mes préférés, de part son scénario qui ne m'a pas trop alléchée.
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Oliver Twist, ce nom si récurrent dans le monde de la littérature, de la jeunesse, du cinéma. Il fallait donc le lire un jour, pour voir réellement quelle est cette oeuvre de Dickens, surtout en nos jours où “A Christmas Carroll” est adapté au cinéma.

C'est un roman magnifiquement écrit, nous suivons les aventures et péripéties du jeune Oliver, orphelin, et dont l'infortune est saisissante. Malheur, joie, nous alternons de l'un à l'autre sans nous en rendre compte. le pauvre va devoir traverser des moments sombres, où il n'y a plus d'espoir, jusqu'à ce qu'une lueur apparaisse, aussi simple soit-elle, aussi petite soit-elle, une lueur de bougie, un éclat de flocon de neige, la moindre belle chose de l'environnement décrit permet à l'orphelin, et à nous, lecteur, d'y voir un signe, un bonheur. Car le réalisme dans ce roman est saisissant, dans une grande tradition victorienne du XIX Siècle, c'est presque si nous marchions dans les rues de Londres, bravant le brouillard épais, mes pas résonnent sur la chaussée et le long des façades décrépies, la crasse, la faible lumière des lanternes, et Big Ben qui tinte dans l'horizon : mince, il est déjà minuit, et je lis encore, allongé sur mon lit. Beaucoup de choses se passent dans ce roman, les personnages foisonnent, et c'est parfois un peu dur de s'y retrouver, des choses plus ou moins inattendues, qui surgissent en plein milieu d'un chapitre. Force renouvelant l'intrigue, resserrant un peu plus le noeud coulant, étouffant peu à peu le petit personnage, candide et honnête, qui s'avance toujours plus vers le piège inévitable. Critique, également, de la société anglaise, à l'instar du mépris et du rejet des orphelins, des pauvres. Retrouver le bonheur dans les choses simples, et non matérialistes.Je ne sais pas pourquoi, j'ai eu l'envie, une fois le livre fermé, de m'asseoir près d'une cheminée, un bon livre à la main, et boire une tisane brûlante, dont la vapeur et l'odeur envahirait la pièce, oui, en fait, les mots de ce livre sont comme l'odeur et la vapeur de la tisane, c'est une bouffée d'air chaud, agréable. Malgré la chaleur intense parfois, la vapeur épaisse qui brouille nos yeux et ceux d'Oliver, passe et laisse derrière elle une essence enivrante, effaçant les quelques longueurs que j'y ai (assez occasionnellement) trouvé, les remplaçant par une belle image de bonheur, de joie partagée, de famille.
Lien : http://bookkingdom.wordpress..
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Livre lu dans ma jeunes, relu pour les besoins de mes petits élèves de sixième. Pour ma part, je n'ai pas savouré, contrairement à ce que je gardais en souvenir. Petite, j'avais aimé l'ambiance du vieux Londres, la multitude de personnages vicieux, l'évolution de certains du mal vers le bien, le retournement de situation digne de Molière... Je ne suis pas entrée dans ce monde de Dickens cette fois. Mais la plupart de mes élèves ont apprécié, et la collection Boussole permet aux petits lecteurs de comprendre l'histoire, de visualiser aussi, grâce aux illustrations, assez réussies je dois dire.
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Oliver, jeune orphelin de neuf ans, part pour Londres, où il trouve refuge chez un brigand qui veut faire de lui son complice. Puis, Oliver rencontre un honnête homme, M. Brownlow, qui devient son protecteur. Grâce à lui, il découvre pourquoi le sort s'acharne contre lui : il est l'héritier d'un homme très riche, mais il a également un demi-frère jaloux qui veut s'approprier son argent.
Olivier Twist (1838) est un livre d'une noirceur concentrée.
Un angélique orphelin échappe aux sévices que les institutions charitables de l'Angleterre victorienne réservent aux enfants abandonnés pour tomber dans les plus fangeux cloaques des bas-fonds londoniens. L'apprentissage précoce du vice et du crime y est de règle pour échapper à la misère et à la faim. On n'oubliera guère, après les avoir croisés, ni l'abominable Bumble ni le ténébreux Fagin.
Version abrégée plus digeste pour des adolescents, cela permet de les motiver surtout quand c'est une lecture obligatoire dans le cadre scolaire
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Voici un roman classique dit pour enfants qui est loin du conte de fées et des histoires typiques destinées aux plus jeunes.

L'histoire en elle-même, est simple. Oliver est un orphelin qui ne connait pas ses origines. Il se retrouve exploité et malmené par ceux qui sont sensés prendre soin de lui et plus tard par la bande de voleurs qui le prend sous son aile.
Il fait heureusement la rencontre de personnes honnêtes et sensibles qui l'aideront à faire la lumière sur son passé.

Ce qui distingue ce roman des autres livres qui traitent de sujets similaires, c'est d'abord l'humour noir qui se dégage de l'ensemble.
Charles Dickens dépeint les conditions de vie de la classe ouvrière et des pauvres en général avec beaucoup de mordant et d'ironie.
Même ceux qui sont supposés les aider, prennent leur part sur les peu de moyens qui leur sont réservés et bien sûr,ils trouvent ça normal." Les pauvres exagèrent et peuvent vivre de pas grand chose, ils ont l'habitude. Pourquoi essayer d'améliorer leurs conditions de vie? ", c'est un peu la façon de penser de pas mal d'intervenants, ce qui fait froid dans le dos..

Ensuite, l'auteur ne cherche pas à enjoliver l'histoire, ils décrits des scènes de violence, de mauvaise foi, de cruauté,... Les lecteurs qu'ils soient jeunes ou pas se retrouvent confrontés ... à la vie finalement.

On peut aussi constater que le milieu de vie d'une personne influence énormément son caractère.
Fagin, Sikes, le filou, ... sont pauvres, incultes et se retrouvent dans des magouilles qui les emmeneront de plus en plus loin sur le chemin du crime.
Mais l'honnêteté, la gentillesse et la perséverance d'Oliver feront toute la différence et lui permettront de se créer un futur plus souriant.

En conclusion un roman jeunesse proche de la réalité qui ne cherche pas à protéger les lecteurs. Oui la vie est rarement rose et se termine encore moins souvent par "ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants" :p.

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"Holà mon p'tit pôte!"

J'ai beaucoup aimé me plonger dans les bas fonds fascinants de l'époque victorienne. Dès les premières pages, l'humour cynique de l'auteur m'a fait énormément rire (naissance d'Oliver). L'un des grands méchants de l'histoire est juif, et du coup c'est un poncif de clichés communs à beaucoup de livres de l'époque (j'en ai vu de tels chez Jules Verne, par exemple...) et encore pire, à certaines affiches des années 40. La description physique, la suposée radinerie, le metier de voleur... Ca met très mal à l'aise. On le nomme toujours de la même facon. "Le juif" par ci "le juif" par là, et de temps en temps, o Miracle : "Faguin".

J'ai beaucoup aimé le début, trouvé que ça tournait en rond au milieu, et aimé moyennement la fin, heureuse et en même temps si sombre. Certaines conclusions semblent baclées. Mais j'aime l'idée possible de s'en sortir malgré son passé et ses erreurs.



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Un angélique orphelin échappe aux sévices que les institutions charitables de l'Angleterre victorienne réservent aux enfants abandonnés pour tomber dans les plus fangeux cloaques des bas-fonds londoniens. Je trouve ce texte, d'une étonnante actualité et qui, malgré les circonstances, ne manque pas d'humour ! Je recommande pour les grands et les petits
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Je bute dans cette lecture. Autant je suis un admirateur des Dickens tardifs (Bleak House, Little Dorrit, les Grandes Espérances par ex.), autant je trouve cet Oliver Twist trop sinistre pour une lecture de jeunesse mais pas assez fin/riche pour une lecture d'adulte. Beaucoup de répétitions dans les effets (contrairement aux romans cités, chatoyants et se renouvelant à chaque chapitre) même s'il reste des passages qui annoncent la maturité. le chapitre introductif par exemple est excellent. Évidemment, replacé dans son temps (fin 1830, époque Stendhal en France), l'ouvrage reste très moderne et renouvelle plaisamment le genre d'un Defoe par exemple.
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Un grand classique, un incontournable de la littérature anglaise.
Il ne faut pas se laisser intimider par le nombres de pages. Il faut avoir lu Dickens et Oliver Twist est assez emblématique de son oeuvre.
Du désespoir, du rejet, de la pauvreté mais aussi de l'espoir de l'entraide et un happy end bien mérité pour cet Oliver.
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Cela fait environ 4 ans que je dois lire ce livre et c'est en période de pénurie de lecture que je me suis rabattue sur Oliver Twist. Je dois dire que ça m'a plu. Ça n'a pas été un coup de coeur mais un bon livre quand même. Je connaissais Oliver Twist pour avoir vu la première moitié du film mais vu que je ne m'en souvenais plus, l'histoire était encore bourrée de secrets pour moi.
J'ai eu un peu de mal à la fin avec cette histoire de famille...Mais on garde quand même le principal de l'histoire donc ça va.
Désolée de cet avis vraiment nul (oui, lui je le trouve vraiment pas top....Excusez-moi.)
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