AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,17

sur 29219 notes
Des prix prestigieux pour ce livre sans doute pour le scénario impeccable qui tient le lecteur en haleine durant 665 pages. Une numérotation des chapitres astucieuse, décroissante à partir de 31.
Un nombre bien choisi puisque c'est l'âge de la maturité pour un écrivain selon l'un des protagonistes et, par un effet esthétique, chaque chapitre est introduit par l'un des 31 conseils d'écrivain de H. Quebert à son élève Marcus Goldman. L'ensemble paraît ainsi très cadré, comme un rituel. le lecteur ne peut sans doute pas se perdre.

On chemine ainsi pas à pas avec deux lignes narratives, l'une, contemporaine l'autre, 33 ans plus tôt, pour recueillir des éléments qui aideront à comprendre la vérité sur le fameux instant du crime d'une fille de 15 ans, le 30 août 1975.

Séduit par la forme du récit, je l'ai été un peu moins, en tout cas au début , par le personnage de Marcus Goldman, un ambitieux prêt à toutes les bassesses pour paraître le meilleur à l'université en sport ou en littérature. Il est donc assez insupportable jusqu'à même déconcerter le lecteur quand il se joint aux services de police pour mener l'enquête. C'est invraisemblable de le voir ainsi accompagné d'un commissaire chevronné mais bon c'est vrai: on dira que les cons ça ose tout et c'est comme ça qu'on les reconnaît.
J'ai cependant surmonté cette première crispation - il y en a eu d'autres avec la mère de ce dernier qui est caricaturale en mère castratrice- et puis progressivement la prétention de ce dernier se fait vite oublier grâce aux multiples personnages très bien développés et aux nombreux rebondissements de cette affaire.

A laquelle je décerne finalement le prix du meilleur scénario.
Commenter  J’apprécie          403
J'ai lu ce livre sur le conseil d'une amie qui l'avait adoré. D'habitude j'ai plutôt tendance à fuir les livres qui reçoivent des prix, qui font parler d'eux etc. Ou tout au moins je les lis longtemps, voire très longtemps après, allez savoir pourquoi.
Pour le coup, je ne regrette vraiment pas de m'être laissée tenter. Certes, Monsieur Dicker ne semble pas faire l'unanimité, on lui reproche tout un tas de choses: platitude des dialogues, longueurs dans l'histoire, clichés, syntaxe qui n'est pas celle de Victor Hugo etc.
Ces reproches sont fondés, certes. Mais je n'en ai pas moins passé un super moment de lecture avec une histoire qui pour ma part m'a plue (et pourtant je n'ai pas l'habitude de lire des cul-cul la praline). J'ai pris plaisir à essayer de deviner qui avait tué Nola Kellergan et j'ai quitté à regret tous les habitants d'Aurora. En gros, Monsieur Quebert, j'ai suivi votre dernier conseil: "Environ une demi-seconde après avoir terminé votre livre, après en avoir lu le dernier mot, le lecteur doit se sentir envahi d'un sentiment puissant; pendant un instant, il ne doit plus penser qu'à tout ce qu'il vient de lire, regarder la couverture et sourire avec une pointe de tristesse parce que tous les personnages vont lui manquer."

Je pense qu'à l'origine, si ce livre suscite tant de réactions, ce n'est pas tant par son contenu que par le fait qu'il ait été primé par nos Académiciens. Si ça n'avait pas été le cas, on lui aurait certainement moins cherché la petite bête.
Alors, sans être le roman du siècle, "La vérité sur l'affaire Harry Quebert" est pour moi une très bonne lecture de fin de vacances!
Commenter  J’apprécie          400
Après avoir regardé à la télévision les épisodes de la vérité sur l'affaire Harry Quebert, adaptation du roman éponyme de Joël Dicker dont je viens (enfin) de terminer la lecture, je me dis que certains textes pourtant livresques sont décidément plus adaptés aux écrans qu'à la lecture !

Je vais être franche tout de suite, ne tergiversons pas ; j'ai énormément souffert en lisant La vérité sur l'affaire Harry Quebert, et j'ai beaucoup râlé aussi. Ce qui n'est absolument pas dans mon habitude, encore moins en lisant.
Mais là, on a pu m'entendre dire à de très nombreuses reprises, dès le démarrage de ma lecture : « mais comment peut-on écrire comme ça ? ».

Sans compter que j'ai découvert l'assassin très rapidement.
C'est un comble pour moi qui ne suis jamais perspicace dans ce genre de recherche. Je ne développerai pas ce point, risquant ainsi de spolier la résolution de l'intrigue. le seul intérêt que j'ai d'ailleurs trouvé à ce livre réside dans la résolution de l'énigme criminelle. Seul point positif aux 670 pages.

Ce que je reproche principalement à ce roman c'est que l'ensemble sonne tout simplement faux ; tout est tellement convenu, terne. Certaines situations sont même à la limite du ridicule (le plan « machiavélique » de Marcus Goldman pour devenir « le formidable » au lycée, l'histoire d'amour principale à laquelle je n'ai pas cru un instant, etc …).

C'est aussi la narration trop souvent maladroite faisant de ce roman un texte bavard, répétitif, insipide qui m'a le plus déplu, même si j'ai cependant résisté à l'ennui pour connaître l'issue policière au décès de la jeune Nola Kellergan. Et savoir si j'avais raison !

Dès le début, la manière d'avancer dans le récit, le développement des idées, la longueur des parties… constituent un tout indigeste, parce que tout y est dit, redit et encore redit sans fin, sans que jamais l'entendement humain ne le nécessite.

Tous ceux qui n'auraient pas saisi que le héros principal manque d'inspiration, que son ami était très amoureux, et que le métier d'écrivain et le succès une fois obtenu, « c'est pas facile du tout » ont quelque souci à se faire quant à l'état de leurs neurones.

Et puis, ce mantra insupportable et si mal venu sur le métier d'écrivain, avec la redondance des questions :
Qu'est-ce qu'un grand écrivain ?
Comment vivre avec la célébrité, la notoriété ?
et surtout…
Comment écrire un livre, un vrai livre, LE livre qui fera de vous l'homme le plus heureux de la terre ?
Carrière, succès, liberté artistique. C'est rabâché sans qu'aucun point ne soit jamais analysé correctement, décrit avec subtilité. L'archétype de l'éditeur grossier et machiavélique ne nous est pas non plus épargné.

« … parce qu'écrire des livres, ce n'est pas rien : tout le monde sait écrire, mais tout le monde n'est pas écrivain. » Des phrases de ce type, il y en a à tous les coins de page. Au secours !

Amputer le texte de certains passages doublons, dessiner mieux les personnages, teinter le récit d'une atmosphère paysagée et imbibée d'émotions aurait probablement permis d'éviter les écueils précédemment décrits.

A mon goût, le film se regarde d'autant mieux que l'histoire y fonctionne grâce à l'espace obtenu. Merci les scénaristes !
Tout bon ménage de printemps se révèle dans l'art de l'épure ici offert par le réalisateur Jean-Jacques Annaud à l'histoire de Nola Kellergan et d'Harry Quebert. Merci au cinéma !

Lien : http://justelire.fr/la-verit..
Commenter  J’apprécie          393
Après le succès foudroyant de son premier roman à moins de trente ans, Marcus Goldman, engagé par contrat avec son éditeur, est en panne d'inspiration pour le second. Acculé et désespéré, il recontacte Harry Québert, son professeur de littérature, qui s'est retiré dans le New Hampshire dans les années 70. Peu avant leur rencontre, les ossements de Nola Kellergan sont découverts dans le jardin d'Harry Québert. Cette découverte va faire remonter à la surface les secrets et les compromissions qui vont bouleverser la vie de la petite ville et celles des protagonistes.

La vérité sur l'affaire est un pavé de 855 pages dans lequel je me suis plongée sans apriori, le roman soulevant quelques controverses....et je dois dire que je me suis laissée entrainer par le rythme de ce page turner. J'ai apprécié le roman notamment pour sa construction adoptant plusieurs points de vue et plusieurs époques sans que je ne m'y perde trop...L'ambiance de la petite ville de province américaine est assez bien rendue (en tout cas par rapport à l'idée commune que l'on peut s'en faire - et qui est peut-être un cliché ?) et les différents personnages, bien qu'archétypaux sont bien dépeints, les retournements de situation permettent de maintenir le rythme...
En revanche il y a quelques maladresses dans le style et pas mal d'invraisemblances (analyses ADN en 2008, études balistiques auraient rapidement permis la résolution de la mort de la jeune fille).
Malgré ce bémol cette lecture a été agréable et c'est pour moi, une lecture de vacances qui permet de passer un moment agréable.
Commenter  J’apprécie          390
Autant vous prévenir, si vous n’avez pas encore lu La vérité sur l’affaire Harry Quebert et que vous envisagez de le faire, n’avancez pas plus loin dans cet article. J’en dirai certainement beaucoup trop sur le déroulé de l’action.
Quelle mièvre histoire d'amour… quelle sordide histoire de pédophilie entre un écrivain attardé et une enfant folle à lier… sans parler des autres hommes décérébrés de la ville d'Aurora ! Pendant les quelques premières centaines de pages, j'imaginais Nola, certes jeune, mais mâture et femme dans sa manière d'être, surtout pas une enfant schizophrène ! Comment faire avaler au lecteur qu'une histoire d'amour saine est possible entre une enfant malade de 15 ans et un homme adulte de 34 ans ? S'il est difficile d'anticiper précisément la chute du roman, l'épisode de la fellation au chef de police dans le but de protéger l'homme aimé mettait largement le lecteur sur la piste du dérangement psychologique… Après plusieurs centaines de pages d'un ennui mortel où l'auteur brode autour d'une histoire d'amour perverse en copiant-collant littéralement ses propres textes sous prétexte d'effet de style pour dévoiler chaque fois un peu plus de détails de l'enquête, le dénouement s'amorce enfin et le récit s'accélère un peu. Je ne peux même pas reconnaître avoir été tenue en haleine tout au long de cette chute dramatique qui n'en finit pas de chuter. J'ai survolé les dernières pages, pressée d'en finir avec cette ultime ligne droite. Si j'ai terminé ce livre, c'est uniquement parce qu'on me l'a offert et parce que j'espérais peut-être un dernier rebondissement un peu moins grotesque que les précédents.

Avec un peu de recul, ce livre est à mon sens l'exemple type du roman qui tire sa force de sa forme – courts chapitres, scandale amoureux, fantasmes interdits, style efficace, suspense de comptoir, revirements rocambolesques – mais qui laisse totalement tomber le fonds, le message défendu, la cohérence, la possibilité pour le lecteur de se projeter dans le récit, la véracité des émotions, la subtilité dans les sujets abordés.
Lien : https://synchroniciteetseren..
Commenter  J’apprécie          3910
Marcus est une jeune homme devenu écrivain à succès grâce à son premier livre. Mais après la fête, le retour à la réalité est plus difficile. Son éditeur lui rappelle qu'il doit écrire un autre livre, c'est le contrat prévu. Panique à bord, la page blanche, il n'arrive plus à écrire une seule phrase.
Il téléphone alors à son ancien professeur de littérature Harry Quebert, son meilleur ami. Celui-ci l'invite à venir se ressourcer chez lui à Aurora. Lors de son séjour, Marcus découvre qu'il a une aventure amoureuse avec une fille de quinze ans alors que lui en avait trente à l'époque.
Marcus écoute les conseils de son maître et retourne à New-York. Quelques temps après, il apprend qu'un corps a été retrouvé dans le jardin d'Harry. C'est celui de Nola Kellergan, la jeune fille de quinze disparue trente ans plus tôt. Harry est inculpé d'assassinat. Marcus convaincu de son innoncence part immédiatement pour Aurora. Il va interroger tous les habitants qui ont connu Nola et Harry à cette époque. En menant son enquête, il va faire des découvertes qui remettent en cause la culpabilité de son ami. Mais faire resurgir les souvenirs de plus de trente ans n'est pas si facile: fausses pistes et un corbeau menace Marcus s'il n'arrête pas ses recherches.

C'est grâce à une énième critique sur Babelio que je me suis enfin décidée à lire ce livre. Bien qu'avant d'autres collègues bibliothécaires m'avaient vanté les louanges de ce livre, je n'étais pas convaincue pour autant. Alors ce qui m'a fait changé d'avis, c'est finalement de voir que beaucoup d'entre vous n'arrivez plus à quitter le livre une fois commencé. Eh bien, c'est vrai, on ne peut plus le lâcher, on veut découvrir la vérité sur cette affaire. Je me suis mise à faire des hypothèses concernant le meurtre de Nola, j'avais tout envisagé sauf bien-sûr la fin.
L'écriture de Joël Dicker est captivante, une excellente découverte!
Commenter  J’apprécie          390
Je comprends l'engouement des lecteurs ainsi que les prix littéraires que ce roman a reçu car j'ai passé un excellent moment.

On fait la rencontre de Marcus Goldman, un écrivain qui après le succès de son premier roman peine à écrire le second. "Écrire un livre, c'est comme aimer quelqu'un : ça peut devenir très douloureux."Quand son ami et ancien professeur d'université Harry Québert est mêlé à la disparition d'une jeune fille bien des années plus tôt, Marcus décide de reprendre l'enquête.

La vérité sur l'affaire Harry Québert est habillement construit, avec de multiples rebondissements et surtout très bien écrit. L'enquête est passionnante et les pages de ce pavé défilent à vitesse grand V.
C'était ma première rencontre avec Joël Dicker et je dois dire que je suis conquise par son écriture.
"Environ une demi-seconde après avoir terminé votre livre, après en avoir lu le dernier mot, le lecteur doit se sentir envahi d'un sentiment puissant; pendant un instant, il ne doit plus penser qu'à tout ce qu'il vient de lire, regarder la couverture et sourire avec une pointe de tristesse parce que tous les personnages vont lui manquer." Et c'est le cas, les personnages sont attachants et j'ai adoré le personnages de la mère de Marcus qui est à mourir de rire.

Enfin, il y a de belles réflexions sur l'écriture et la construction d'un roman qui plairont forcement à tous les lecteurs. Bref, c'est une excellente découverte.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
Commenter  J’apprécie          380
Bravo pour la campagne marketing orchestrée avec brio. D'après les C.R. presse, c'était le livre à ne manquer sous aucun prétexte (le nombre de lecteurs affiché sur Babelio en témoigne) Mais quelle déception.
J'accorde un point positif : le suspens est réussi .
La longueur de l'histoire est affligeante : trop poussive à démarrer et trop lente à finir. Avant la page 260 je m'ennuie et après la page 500, je voudrais qu'on en vienne à la conclusion.
Trop de "grand écrivain","personnage exceptionnel,fascinant", d'où un manque total de finesse psychologique.
Le couple Nola-Harry me parait plus qu'improbable. Nola est trop immature pour intéresser un "grand écrivain", si brillant, si intelligent.
Enfin leur dialogue amoureux bébête est juste digne d'une cour de récréation.
J'ai lu que l'auteur fait actuellement le tour du monde pour son "grand succès", encore une fois félicitations à l'équipe de promotion.
Commenter  J’apprécie          385

L'intrigue est bien ficelée. La relation entre les deux hommes est bien construite, j'ai particulièrement apprécié les conseils du maître à l'élève : on est dans une enquête, mais on est aussi dans la construction d'un roman et on est aussi dans la construction d'un personnage.
Le livre est censé raconter une histoire d'amour, mais justement l'amour, dans ce livre, on n'y croit pas. Je suis une vraie sensible, mais là, je n'ai pas réussi à m'émouvoir. Qu'est-ce que Harry a pu trouver à Nola, je ne le saurais jamais, le livre est également bourré de clichés : l'amour fou et sans limite, la mère juive « stupide », l'écrivain solitaire, les gens qui s'aiment sous la pluie… Mais cela ne gâche ni l'intrigue, ni le plaisir de la lecture.
Commenter  J’apprécie          370
Aujourd'hui j'ai la tâche ardue, faute de dernières nouveautés, d'essayer, pour ceux qui seraient passés à côté, de vous convaincre d'ouvrir le « Joël Dicker ».Enfin son premier roman La vérité sur l'affaire Harry Quebert
Un jeune écrivain à succès vient en aide à son ami Harry Quebert, inculpé pour le meurtre d'une jeune fille de 15 ans avec qui il avait une liaison. Pour faire la lumière sur cet assassinat vieux de trente ans, il va mener son enquête et en faire un livre.
Aujourd'hui donc je reviens sur ce livre qui fut à sa sortie, nous étions en 2012 ,un véritable phénomène d'édition.
Non pas parce qu'il a obtenu des Prix Littéraires (quoique le prix De l'Académie Française pour un polar, c'est, me semble-t-il, une première), non pas parce qu'il écrit comme un américain (ce n'est pas obligatoirement un critère de qualité), non pas parce qu'un jeune français (Genevois, mais on l'adopte, ça compensera parfaitement le départ de Depardieu !) est en tête des meilleures ventes (devant Fifty Shades de E.L. James ! et ça, ça fait vraiment plaisir !). Non, si je vous le recommande, c'est parce que moi, lectrice lambda, qui pratique le polar en dilettante et uniquement pour ma jouissance personnelle, je me suis éclatée à sa lecture. 700 pages que je n'ai pu lâcher, des personnages bien fouillés psychologiquement, une description de la vie dans un bled américain hyper convaincante, une vraie intrigue, une réflexion sur la création littéraire, des rebondissements et des surprises...
Je ne vais pas aller plus avant car ce livre a croulé sous les critiques dithyrambiques, ça va faire double emploi ! Juste : Lisez et régalez-vous!!!

Lien : https://collectifpolar.com/
Commenter  J’apprécie          373





Lecteurs (69513) Voir plus



Quiz Voir plus

Savez-vous la vérité sur l'affaire Harry Quebert ?

Que sont Harry et Marcus ?

père et fils
frères
amis
collègues de travail

24 questions
2486 lecteurs ont répondu
Thème : La Vérité sur l'affaire Harry Quebert de Joël DickerCréer un quiz sur ce livre

{* *}