La Religieuse

Une jeune fille est contrainte d'entrer en religion contre son gré. Dans le premier couvent ou elle entre, elle tente de convaincre la supérieure que ce n'est pas sa vocation, qu'elle n'est pas faite pour la vie religieuse. La supérieure lui demande de bien réfléchir avant de renoncer et, finalement, va tout faire pour qu'elle reste au couvent. Elle refuse le choix de la novice et finira par agir de force et la martyriser. Les autres religieuses du couvent en sont complices et finissent par pestiférer la novice, en l'accusant d'être possédée du démon, entre bien d'autres calomnies.

Un jour, un prélat, hiérarchiquement au dessus de la supérieur, a des soupçons par rapport à ce qu'on fait subir à la novice, voyant son état physique. Il interroge la novice en aparté et réalise l'ampleur du scandale. Il somme la supérieure et les autres religieuses de cesser cela et de réintégrer la novice parmi les autres, de lui restituer les prérogatives qu'on lui avait ôtées.

Le roman est écrit à la première personne. La narratrice, qui est la novice, s'adresse au lecteur en l'appelant Mr le Marquis. A un moment, on devine que nous sommes le destinataire d'un journal que la novice écrit pour dénoncer son martyr. Peu importe que cela devienne peu vraisemblable lorsque le journal continue alors qu'elle a changé de couvent.

Denis Diderot se met dans la peau de la jeune fille et nous fait part de ses tourments et contradictions.
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Ce livre prometteur s'est transformé en soufflé tragique au fil de la lecture. J'ai été brutalement déçue de ce que j'apparente après lecture comme étant un navet littéraire. La thématique de l'auteur est férocement intéressante et les avis majoritairement positifs m'ont définitivement décidée à me jeter dans cette lecture. Les premières pages me plaisaient bien mais l'auteur m'a perdue lors du combat de la soeur Suzanne pour revenir sur ses voeux, on tourne en rond prodigieusement, on ne parle pas de digressions mais de palabres fades, et ce fut l'amorce de la chute, car j'ai trouvé que l'auteur survolait pas mal des thématiques qu'il a lui même initié, le roman je le trouve désorganisé, donnant lieu à de nombreux non dits, de parties qui m'ont échappées, décousues. L'exemple que je choisis pour illustrer mon propos est l'homosexualité que suggère l'auteur et tronque même lorsque la mère supérieure va s'en confesser. Au lieu d'approfondir cet amour immoral à l'époque et encore plus dans la sphère religieuse, j'ai trouvé d'une gaucherie affligeante la manière dont cela fut abordé dans le livre, on mettait l'accent sur la jouissance physique de la mère supérieure et non sur le côté psychologique de cette torture entre les émotions intimes et ce que la société et la religion jugent, cette contradiction refoulée qui pousse à sa folie ultime, on passe factuellement ce que la mère s'inflige mais c'est sans profondeur, totalement noyé de fadeur , des faits juste des faits. L'auteur a survolé l'histoire de son bouquin et le point négatif fondamental c'est que la personnage principale est totalement dénuée de sympathie, je ne suis pas parvenir à éprouver une quelconque empathie, elle est bête et c'est d'autant plus criant avec l'épisode avec sa mère Supérieure, quand quelqu'un jouit à vos côtés, non non, cela n'est pas une preuve d'Amitié! surtout quand c'est de manière répétée, je ne comprends pas comment on peut encore se dire que c'est juste de l'amitié et ne pas y voir de malaise, quand on ne partage pas le même plaisir.

La religieuse de Diderot.
Découverte d'un classique.
Époustouflant par sa modernité. Son écriture. Son décalage avec la mentalité d'une époque. Dérangeant. Provocant. Mais surtout brillant.

Déçue par ce livre, peut être tout simplement car il s'inscrit dans une époque et dans un monde qui m'est étranger. le chemin de croix de cette religieuse est excessif. Contraste saisissant entre l'angélisme de Suzanne, cloîtrée de force, et qui va subir les pires turpitudes de la part de ses supérieures et des autres religieuses. Une atmosphère finalement extrêmement malsaine. Je m'attendais à autre chose de la part d'un tel auteur.

Quel modernisme... si on souhaite méditer sur ce que devrait être un monde de tolérance ...

Traitement thématique délire (ou délirant comme on veut) ; style fabuleux.

Oui, il faut lire ce livre. Depuis la Princesse de Clèves, qu'est ce qu'un roman, au XVIII°, sinon l'histoire d'une femme mariée à un homme qu'elle n'aime pas, ou contrainte de se réfugier dans les ordres pour y échapper?

La forme du récit, comme une longue lettre adressée à un protecteur, le marquis de Croismare, passe bien en dépit de l'absence de découpage en chapitres. Par ce texte, Diderot dénonce l'Église, la pression qu'elle exerce sur la jeunesse, mais aussi le trafic des dots, les comportements inhumains. Dans le dernier couvent, la mère supérieure est clairement lesbienne, Suzanne ne se rend pas compte de ses manoeuvres, mais son directeur spirituel, si. du point de vue de l'étude d'une période, il faut lire ce livre, mais j'avoue que ce n'est pas mon préféré... Je n'avais pas vu l'adaptation récente au cinéma.
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Commencé en 1760, le roman La Religieuse de l'écrivain et philosophe français Denis Diderot, reprenant les mémoires d'une jeune femme contrainte à prendre le voile, était à la base qu'une mystification émanant du petit groupe de Mme d'Epinay dont Diderot faisait partie...

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[Dans mon top 50]

Un grand classique ! L'histoire qui dérange, d'une religieuse dans un couvent

Des religieuses aux moeurs troubles... Notre religieuse devient-elle folle ? Ou est-ce l'institution qui l'aliène ?
Je n'en dévoile pas plus pour vous laisser déguster tous les passages de ce livre ;)
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