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3,69

sur 3487 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le liseur du 06h27 est un roman court agréable à lire. Les personnages sont sympathiques et bien croqués. L'histoire est sympathique et pleine d'images bien senties. Certaines scènes sont savoureuses et pleines d'humour. Mais pourtant, le résultat est un peu plat, manque de sel et d'originalité, pas tant par le contexte, que par les situations déjà vu.
Au final, un livre charmant, mais qui n'a rien d'original.
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Le beau titre! et que c'est poétique d'imaginer les habitués du 6h27 écoutant avidement Guilain Vignol lire les quelques feuillets rescapés de la 'chose', la super broyeuse Zerstor 500 dont il est responsable. Ça m'évoquait le fabuleux destin d'Amélie Poulain...

Mais ce que, dans un style sans surprise, 'construit' autour Didierlaurent m'a peu ému, des personnages hyper caricaturaux pour lesquels on a peu d'empathie, du 'gore' avec ce cul-de-jatte Giuseppe victime de la 'chose', les lectures chez les vieux (j'ai sans honte sauté la moitié des paragraphes), les alexandrins du gardien d'usine, la clé usb contenant la prose de madame pipi...
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Que dire de plus que les 171 critiques précédentes ?!

Ce livre est un petit bonbon à déguster et qui nous laisse un goût sucré dans la bouche (bon évidemment faut aimer le sucré parce que sinon ;-)!!) ...
Un petit goût de bonheur tout simple ! C'est gentil, ça ne mange pas de pain mais quand on le referme on est heureux ...

J'avoue avoir eu un peu de mal à me mettre dans l'ambiance "fable" de ce livre. Mais une fois qu'on est bien installé, on se laisse prendre au jeu et on suit Ghislain et le petit monde qui gravite autour de lui.
A lire.

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Quand Guylain Vignolles parle de lui, cela donne ceci : "J'attends le retour d'un père mort depuis vingt-huit ans, ma mère me croit cadre dans une société d'édition. Tous les soirs, je raconte ma journée à un poisson, mon boulot me dégoûte à tel point qu'il m'arrive de dégueuler tripes et boyaux,..." le héros (si, si) de ce roman est un personnage bien banal. Il végète dans ses trente-six ans, a deux amis tout aussi inadaptés que lui à la vie d'aujourd'hui et comble de désarroi, il travaille dans une usine qui broie les livres invendus... le seul moment particulier de sa journée a lieu à 6h27 quand il lit tout haut dans le métro une feuille qu'il a réussi à arracher aux âpres dents de la broyeuse... Une petite envolée de mots hasardeux qui ouvrira enfin la porte de son destin…
Quel joli petit roman ! Pourtant, ce n'était pas gagné. le début m'a semblé long, ennuyant et maussade - comme la vie de Guylain finalement. Des petits éclats de lumière s'intercale ensuite dans l'histoire et le soleil fait place à la grisaille.
Une tendresse déborde des pages. Elle n'est pas dégoulinante de mièvrerie, elle est belle, elle sonne juste. Je me suis mise en ces quelques pages à apprécier les personnages, à m'extasier devant les changements qui sont les leurs, à les regretter une fois le livre clos.
L'écriture est claire et donne un petit charme suranné à ce roman qui semble sortir de nulle part. C'est une petite bulle de bonheur dont la lecture a amené un grand sourire sur mon visage, «avec un petit air satisfait de nourrisson repu». Il ne manque plus que la caméra de Jean-Pierre Jeunet pour le mettre en images…

Merci à Babelio et aux éditions Au diable Vauvert pour m'avoir offert ce livre dans le cadre de Masse critique.
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En voilà, un joli petit conte, chevaleresque en diable sans prince charmant, sans destrier blanc, mais avec sa dame tant recherchée et tant pis si, à l'arrivée, c'est une dame-pipi

Il est singulier, Guylain. Singulier par son prénom, unique, mais qui associé à  son nom Vignol, se prête à une contrepèterie dont il souffre depuis l'enfance.

Singulier par sa manie, celle de lire à voix haute tous les matins dans le RER de 6h27 au grand bonheur de ses co-voyageurs.

Singulier également par sa manière de considérer la machine outil dont il a la charge et qu'il regarde comme un monstre sanguinaire commettant la pire des horreurs ! Sa machine qu'il répugne à mettre en route le matin, comme si elle était douée de sa propre intelligence mauvaise qu'elle ne mettait qu'au service du Mal !

Cette machine, la Chose, c'est ‘le trou du cul de l'édition', le pilon qui sert à détruire et à recycler tous les livres invendus. Un ignominie à ses yeux, lui qui est passionné par les mots, par la lecture !

Et des mots pour l'émouvoir, il va en trouver, Guilain, dans le sens originel du terme, à l'intérieur d'une clé USB qui chute de son strapontin préféré !

Un joli conte bien écrit ou le plaisir du verbe envoie valdinguer le quotidien laborieux, l'agressivité crasse dont certains se drapent et même l'âpreté du vieillissement au sein d'une résidence pour personnes âgées.

Le mot, le verbe, qui même au service d'une simple recette de cuisine, permet de laisser vagabonder son esprit et de se réinventer, en beau, en mieux.

Joli roman court et léger comme une fine bulle de fantaisie rafraîchissante !!
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Léger, tendre, lumineux : que c'est agréable de faire une telle pause lecture. Un jeune homme ment à sa mère en disant qu'il travaille dans l'édition alors qu'il est face à une énorme broyeuse de livres, monstre terrifiant puisqu'il a réussi à couper les deux jambes de son collègue. Pour échapper à cet enfer, il subtilise des feuillets qu'il va lire à haute voix dans le RER de 6h27. Puis il va trouver une mystérieuse clé USB qui lui apportera le bonheur qu'il mérite bien. Alors, comme tous les résumés, je suis loin de pouvoir transmettre les petits bonheurs de ce livre, des personnages délicieux (les habitants de la maison de retraite entre autre), je ne sais pas, presque du Amélie Poulain.
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Ce livre m'a été conseillé par une personne vraiment enthousiaste. Et effectivement , l'idée est géniale. J'aime écouter les histoires et là j'ai été servie. Ghislain Vignolles travaille sur la "chose" qui broie les livres. Mais le soir, quand il nettoie la machine, quelques feuilles ont échappé à la dévoreuse.
Et ce sont ces quelques feuilles que Ghislain lira dans le RER de 6h27 tous les matins alors que le silence se fait.
Il finira par avoir des adeptes dont deux femmes qui lui demanderont quelque chose de particulier.

Voilà un livre léger, bien agréable à lire pour un moment de plaisir. On rêverait de prendre le RER avec Ghislain Vignolles!
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Guylain Vignolles est un homme bien étrange: affublé d'un  « nom à la con » qui prête le flanc aux contrepèteries stupides, c'est un amoureux des livres et pourtant son métier est de les détruire (il dirige le pilon). sous les ordre d'un chef mal embouché et d'un collègue stupide, il a sympathisé avec un gardien de barrière alexandrophile et qui ne lit que des oeuvres tombées du camion, a pour ami un accidenté du travail qui cherche ses jambes. Mais sa plus grande particularité tient en ce que, tous les jours dans le train qui l'emmène au travail, il lit aux passagers de son wagon des pages sauvées du pilon. Et c'est ce qui le sauve, lui.
Joli petit livre plein d'attraits, plein d'humanité, plein de petits bonheurs dans les petites choses et tout et tout. C'es typiquement le livre qui vous rend heureux pour la journée et ça, c'est déjà beaucoup.
Le héros, Guylain, est un homme ordinaire, qui a un boulot ordinaire et qui ne fait rien d'anormal. On dirait qu'il ne se passe rien dans ce livre sauf qu'avec ses mots qu'il lit, c'est un passeur de bonheur. Pas besoin de porter des collants bleus et une cape rouge (ou l'inverse, je ne me souviens jamais) pour être un héros de tous les jours: il suffit d'être gentil, à l'écoute, de regarder et de parler aux gens. Voilà la recette du jour…
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On passe un moment agréable à lire ce livre : c'est sans prétention, ça se lit sans peine comme une friandise qui « se mange sans faim ». L'histoire est très simple, quoique très originale, du moins en ce qui concerne les professions des deux principaux protagonistes. L'atmosphère est un peu irréelle, souvent poétique, avec des personnages qui pourraient être nés sous la plume de Pennac ou le crayon de Peynet. Les scènes de la vie quotidienne prennent une saveur particulière, et les chouquettes deviennent (pourvu qu'elles soient dégustées dans un certain endroit…) des madeleines de Proust.
Un style simple, mais avec juste les mots qu'il faut, pas d'excès, une bonne dose d'humour teinté de poésie, un dosage parfait.
Ce premier contact avec la plume de Jean-Paul Didierlaurent a été une excellente surprise, je pense que je vais inscrire d'autres titres dans mon pense-bête (par exemple La Fissure, qui semble être un peu dans la même veine).
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Guylain est le liseur du 6h27. Chaque matin en se rendant au travail en RER il extirpe de sa sacoche des feuilles qu'il lit à haute voix. Les passagers n'en sauront pas plus sur l'histoire du jour car entre ses mains il ne tient que quelques pages, bribes de papier non détruites par la grosse Zerstor 500. Cette broyeuse qui avale, pile, déchiquette les livres apportés par camions entiers est actionnée par Guylain. Il a du mal à accepter l'outrage fait aux livres et la réjouissance manifestée par son chef et son collègue le heurte davantage.
De ses lectures faites chaque matin aux voyageurs vont naître un projet et des rencontres ; d'une clé USB trouvée sur le strapontin qui est le sien va émerger une enquête et une belle histoire.

J'ai beaucoup aimé ce roman et j'ai eu une grande tendresse pour ses personnages. On retrouve certains de nos travers et certaines situations sont cocasses et drôles. Beaucoup d'amitié, de l'humour et des bons sentiments. Une belle bouffée d'air frais.

Lien : http://uneribambelle.over-bl..
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