Phobos, tome 1 : Il est trop tard pour regretter

« Six prétendantes d'un côté...
Six prétendantes de l'autre...
Six minutes pour se rencontrer...
L'éternité pour s'aimer ! »
Qui de Kirsten l'allemande, Kelly la canadienne, Safia l'indienne, Fangfang la singapourienne, Elisabeth l'anglaise, Léonor la française, Tao le chinois, Mozart le brésilien, Alexeï le russe, Kenji le japonais, Samson le nigérien et Marcus l'américain formeront le duo idéal sur la future colonie de la planète Mars ?
Tous choisis parmi des multiples candidatures, ces jeunes gens représentent le futur de l'humanité. Serena Mc Bee, la psychologue du projet Genesis et présentatrice du Reality Show, mène la chose d'une main de maître, excitant les foules, faisant monter les audiences.
Pourtant, il est difficile de choisir aussi facilement, savoir lequel de ces garçons sera son âme soeur pour sa nouvelle vie dans les étoiles.
Si les filles prévoient d'inviter le grand challenger de leur coeur à chaque rendez-vous, Léonor dresse un autre plan, plus personnel et à contre-courant, chacun des garçons sera reçu équitablement à tour de rôle, accordant les mêmes chances à chacun de faire connaissance, quitte à froisser les susceptibilités des conquis. Cet esprit de contrariété plaît aux spectateurs, déplaît au beau Marcus.
Léonor, « Léo » pour son amie Kirsten, Léopard pour les téléspectateurs qui'ont baptisé a rousse ainsi pour ses tâches de rousseur et son caractère de feu, est loin d'être la fameuse machine à certitude infaillible qu'imagine Kirsten.
Plus la capsule Cupido l'éloigne de la terre, plus elle l'emmène loin de son ancienne vie. Pourtant, elle se trouve pétrie de doutes sur la bonne façon de mener cette aventure sur Mars, sous les milliers de regards, sur la bonne approche avec les garçons.
Léonor a peur pour son secret.
Chacun des participants détient un secret personnel, un secret qu'il ne dévoilera qu'à la personne qu'elle jugera digne de confiance lors des entrevues de 6mn ou entre filles. Ce secret sera dévoilé au monde entier devant des caméras et cela, Léo n'est pas certaine de pouvoir l'affronter, essuyer des remarques de dégoût en public, en direct. Quel prince assez amoureux et sincère l'aimera sans lui tenir rigueur de ce qui se cache dans son dos ?
Néanmoins, Léonor et les autres auraient des choses bien plus sérieuses à se soucier si ils le savaient car ce qu'ils ignorent c'est que la vie sur Mars n'est pas viable et que leur agonie finale va rapporter beaucoup l'argent. Phobos va être un vrai triomphe ! Mais ceci est le plus précieux des secrets. Chuuut ! Personne ne doit savoir.

: L'auteur Victor Dixen, auteur à qui l'on doit les séries fantastiques Animale et le cas Jack Spark, choisit de planter sa nouvelle intrigue ado' dans le terreau du très populaire et florissant monde du réality show. Avec ce projet Génésis imaginé, Victor Dixen confirme que tout pourrait être porté à l'écran en feuilleton au nom du divertissement. Et si vous pouviez voter pour les Adam et Eve de l'avenir et suivre ce miracle de l'amour à tout moment ? le projet Génésis est aussi une révolution scientifique aussi grande que le premier pas sur la lune. La Nasa est privatisée et leur projet de repopulation sur Mars devient un show TV romantique.
Très habilement, l'auteur reprend tous les rouages du spectacle, la vie privée des participants est le centre de l'animation, l'expérience historique est reléguée en second plan, nous le découvrons au fil de l'intrigue avec les enjeux engagés par les organisateurs.
N'importe qui rêverait de se trouver à la place ou en compagnie de ses participants beaux comme des dieux. Victor Dixen présente un choix de personnages jeunes et attrayants comme à l'identique des programmations, les dialogues et les tenues créeront l'alchimie qui garniront leurs cagnotes. L'émission promet de l'amour, de la romance, six couples se constitueront pendant le voyage sous les caméras.
Difficile de déterminer où se trouve la limite entre la part de spectacle et de vérité. Léonor la rousse dresse ses propres règles afin de ne pas se laisser happer par le show et contrôler sa vie bien qu'elle considère avec gratitude cette aventure comme une seconde chance.
Une seconde chance pour chacun des jeunes participants qui ont beaucoup d'événements tragiques passés à mettre de côté. Ses passés de misère seront autant d'éléments qui permettront de dynamiser le show et attendrir les publics, les lecteurs également.
Des rivalités amoureuses seront aussi au programme, de quoi captiver le lecteur qui devient aussi spectateur, trépigne derrière ses pages, choisit ses favoris.
Léonor est celle qui découvrira le pot aux roses, trop tardivement hélas, le mensonge monstrueux qui sacrifiera des ados « à problèmes » au profit de la gloire et l'argent.
Sérena Mc Bee se montre une âme calculatrice impitoyable, une vraie méchante aux grandes ambitions présidentielles qui ne reculera devant rien pour que le spectacle continuer. le meurtre n'est pas à exclure pour préserver le silence autour d'elle et ses associés.
Victor Dixen développe vraiment les deux faces d'une même entreprise sans pour autant influer le lecteur dans un sens, le show est présenté équitablement dans ce qu'il a de très attrayants et vénéneux à travers un thriller bien mené.
Au travers de l'aventure intime et romantique de Léo, les lecteurs ados feront un tour d'horizon en apesanteur sur le sujet des valeurs humaines, le pouvoir de l'argent, le caractère de la personne publique, la valeur de l'intime, le libre-arbitre sous- contrat. L'auteur conjugue parfaitement légèreté et gravité, ne tombe jamais dans le pathos dans son roman bien que cela paye devant les écrans. C'est captivant, séduisant et haletant, embarquez vous pour l'orbite de Phobos, vous ne le regretterez pas ; Une bon premier tome!

Ça y est ! J'ai enfin lu le premier tome de Phobos et qu'est-ce que c'était bien ! Je ne m'attendais pas à ça mais je n'ai pas été déçu !

Six filles et six garçons vont participer à une émission de téléréalité, mais pas n'importe laquelle ! Ils vont tous partir pour la planète Mars et y fonder leurs familles pour coloniser celle-ci. Chaque jour, un duo se rencontrera lors d'un speed-dating et tout sera retransmis sur les chaînes de télévision du monde entier. A la fin, ils devront choisir l'élu de leur coeur. Mais tout ne se passera pas comme prévu !
Manipulations, secrets et doutes viendront entacher cette si belle aventure !

Pour ce premier opus, l'auteur prend son temps pour présenter chacun des personnages, expliquer l'émission de téléréalité et les missions de chacun lors de ce voyage dans l'espace. le début a été pour le coup un peu long mais une fois l'histoire mise en place, ce roman ce lit très vite !
Il y a un certains nombre de personnages donc on peut parfois être un peu perdu mais on fini par les mémoriser très vite.

Il y a tout pour me plaire dans ce livre ! du Young Adult, SF avec de la romance (mais sans être gnangnan) ! Tout ça fonctionne très bien et donne une histoire haletante, remplie de rebondissements et de questionnement de la part du lecteur. La personnalité de chacun des protagonistes est très bien développée et permet de ce les representer facilement. Certains sont évidemment plus attachants que d'autres mais chacun a son rôle à jouer !

La fin appelle directement à une suite qu'il me tarde de lire ! Tout est loin d'être tout beau, tout rose dans ce vaisseau et des secrets vont éclater au grand jour et leur voyage ne sera plus jamais le même...

Voici un roman dont le résumé m'a paru attractif : un savant mélange entre télé-réalité et conquête spatiale. Pourquoi pas ?

Je me suis embarquée dans cette lecture sans vraiment d'apriori. J'ai trouvé le début un peu longuet, on sent bien que l'on est dans un premier tome et que les personnages et les décors se mettent en place. Est-ce autant nécessaire ? Je pense que pour le savoir il faut lire la suite.

Même si l'intrigue tourne en grande partie autour de la romance, comme beaucoup de romans Young Adults, j'ai trouvé l'idée originale et j'ai beaucoup aimé la façon dont le roman était articulé. On suit un personnage principal et on voit également l'histoire au travers des personnages de la société Genesis et à travers l'écran diffusant le programme de télé-réalité. Cela donne un relief tout particulier à l'histoire que l'on arrive à suivre sous plusieurs angles différents.

En tout cas ce premier roman ne m'a pas laissée indifférente et je lirai très certainement la suite !

Parler de Phobos, ce n'est pas rien ! Écrit par Victor Dixen et publié chez Robert Laffont dans la Collection R, ce livre a déjà conquis tellement de monde ! Et je crois que je fais partie du lot… car ça a été un véritable coup de foudre, coup de coeur, coup de choc!

Dans un futur proche, la NASA a été vendue à une entreprise privée, qui, avec la base de leurs recherches décide d'envoyer des jeunes gens sur Mars dans le cadre d'une télé-réalité. Et dans tout cela, nous suivons Léonor, qui a été l'une des heureuses élues pour ce programme : Genesis !

Autant dire que dès le départ j'étais conquise ! La propagande du Souffle des mots y étant certes pour beaucoup. J'avais beau avoir très peu lu de science-fiction, l'histoire m'a tout de suite parlée en tant que grande passionnée de l'univers !

J'ai tout aimé, c'est aussi simple que cela ! L'histoire bien ficelée, haletante, prenante, pleine de suspens faisant lâcher mon pauvre petit coeur malmené. Les révélations m'ont laissé abasourdie, mais elles étaient plausibles et abordées petit à petit, ne semblant pas comme une idée saugrenue apparue par magie ! Et c'est ce qu'il m'a plu : on sent que le tout est travaillé, recherché et approfondi pour former un vrai « tout »

Mais ceux qui m'ont le plus séduite sont les personnages. Je crois que je n'ai jamais lu de personnages à la personnalité si réelle, si humaine ! C'est pourquoi, je me suis attachée à tous : les bons comme les mauvais ! Car Victor Dixen réussissait l'exploit de ne pas créé de « méchant », tous les personnages ayant leur part d'ombre et de lumière, leur passé, nous permettant de comprendre leur motivation, leur pensée… de les comprendre !

De plus, la mise en forme des chapitres, le style singulier pour s'adapter à l'histoire, l'alternance des points de vue, des scènes ont réussi à me faire voyager au côté des personnages, à me transporter ailleurs que sur Terre, car tout se correspondait et était étudié à la perfection !

Je ne peux donc que remercier Victor Dixen pour ce premier tome épique, magique, qui a su me transporter dans les étoiles !

Dès les premières pages le récit est prenant, et vous n'avez qu'une envie : poursuivre votre lecture.

Le roman se dévore, on veut découvrir les secrets qui nous sont cachés, et apprendre à connaître chaque personnage et son passé.

Le récit mélange plusieurs points de vue (et vous savez que j'adore ça) : on suit tantôt celui de Léonor (à la première personne), mais parfois on voit les choses d'un point de vue extérieur. Cette variation de point de vue donne du rythme au récit.

Je me suis vite attachée à Léonor, et j'ai voulu en apprendre davantage sur son passé dès les premiers chapitres.

En revanche, j'ai mis plus de temps à m'attacher aux autres personnages, qui sont assez caricaturaux au début : étant donné qu'il y a onze participants, ils sont au départ juste un adjectif apposé à leur nom (Alexeï le Russe, Kenji le timide, etc.). Même si cela m'a gênée au début de ma lecture, l'auteur se rattrape par la suite et on en apprend plus sur les onze participants de l'émission, mais également sur l'équipe qui travaille dans les coulisses de l'émission.

Des thèmes importants sont abordés tout au long du récit, comme la drogue et la dépendance, la société de consommation, l'abus de pouvoir, la superficialité, les clichés…

Quand le roman s'achève, on veut tout de suite lire le tome suivant (note à moi-même : lire la saga dans l'ordre 1 > 2 > Origines > 3 > 4).

J'ai eu du mal à mettre ma lecture de la saga en pause pour écrire cette chronique tellement j'étais à fond dans l'histoire !
Lien : https://unbouquinetuncafe.wo..

Coup de coeur !
Six filles et six garçons qui partent à la conquête de l'espace, l'espoir d'une colonie humaine sur Mars repose sur eux. Ils ne se connaissent pas, ne se sont jamais vus et ne dispose que de 6 minutes par semaine de speed-dating pour trouver leur âme-soeur parmi les embarqués. Tout cela sous l'oeil des caméras qui diffuse cette télé-réalité sur la chaîne Genesis, accessible au monde entier. Chacun d'eux à un terrible secret à garder.

Un excellent roman, une écriture fluide, rapide à lire, enfin plutôt à dévorer !
Cette histoire est vraiment très originale même si elle n'est pas sans me rappeler La Sélection... Cependant cette idée de conquête de l'espace futuriste mêlée à une télé-réalité est une très bonne idée ! Sans oublier une arnaque gigantesque très bien trouvée par Victor Dixen et cachée (dans l'histoire) au spectateur et participants pour pimenter un peu le jeu.
Leonor, notre héroïne, est très attachante et ses défauts, même si ils sont plus ou moins nombreux la rendent encore plus attachante.
Ce roman montre aussi que les apparences sont parfois trompeuse (je pense à un personnage en particulier, ceux qui ont lu le livre sauront de qui je parle.
SI vous ne l'avez pas lu, je n'ai qu'un conseil à vous donnez : C'est à lire absolument et sans attendre !

J'avais vingt ans lorsqu'à été diffusée la première émission de télé-réalité en France.
J'avais vingt ans lorsque le speed-dating a commencé à être en vogue.
J'avais la vingtaine lorsque la NASA collectait de sacrées infos sur la géologie et le climat de la planète Mars.
Comme beaucoup, les évènements et codes qui ont servis de garniture à ma jeunesse sont ancrés en moi un peu plus profondément que le reste. Je suis donc capable de sécher des heures devant toute histoire s'en servant. Alors
« Quand le programme scientifique le plus ambitieux rencontre le jeu de speed-dating le plus excitant... » pour en faire une émission de télé-réalité écrite par un auteur qui, je vous le donne en mille, a quasiment mon âge, je sèche…

Douze candidats de télé-réalité qui laissent à l'auteur une porte grande ouverte pour jouer sur leurs failles psychologiques. Parce qu'à l'image de Loana, la pitié rapporte. le lecteur risque donc de bien s'attacher à ces personnages si Victor assure…
Je peux vous dire qu'il n'hésite pas à abuser du procédé pour faire monter le suspense. Et le final est tout simplement un appel à lire le tome suivant.

Alors, suis-je accroc ou pas ?
Le style ne m'a pas convaincue à cause des explications intégrées aux dialogues qui donne un petit côté irréaliste ou cul-cul la praline (au choix). Genre « Tu me ressembles parce que tu es ma fille » au lieu de « Tu me ressembles » dit-elle à sa fille. (Ceci est une caricature illustrative, non une citation). (Oui, je suis capable de pinailler).
Mais c'est le tome 1. Une mise-en-bouche.
Alors oui, je vais lire la suite.
Et j'ai comme le pressentiment que ce sera tout ou rien.

En commençant ce roman, je l'avoues, je ne donnais pas cher de sa peau. Trop d'avis dithyrambiques, pas assez d'avis mitigés … Je suis souvent déçue par ce type d'ouvrage qui annonce des promesses non tenues. Cette fois, je me suis vite emballée. Parce qu'il faut l'avouer, pour le public visé, Phobos n'est pas mal du tout. 

Pour ma part, je n'ai pas trouvé les personnages particulièrement intéressants. Léonor (une française qui a un prénom qui s'écrit à l'américaine …) est la digne héritière de Katniss (que je déteste et que, non, je n'aime pas détester). Pourquoi ? C'est simple, au début elle donne l'impression d'être le pire parti de cette bande d'amoureux transits. Puis au final, elle se transforme … Pardon … Se métamorphose en la plus belle des déesses grecque. L'espace est visiblement magique … J'avoue avoir rigolé en l'imaginant vêtue d'un haut léopard … Oui, oui, l'auteur a osé ! Elle a un caractère de bipolaire, mais bon pourquoi pas ? Personnellement, je me suis pas spécialement attachée à elle. Ni à aucune autre d'ailleurs … La faute aux caractères trop enfantins et trop surjoués, je pense. du côté des garçons, c'est la même chose … Je n'y ai trouvé aucune personnalité véritablement travaillée. Il leur manque une psychologie de fond (autre que : « on m'a jeté à la poubelle étant enfant »). Les méchants, quant à eux, sont tout droit sorti des oeuvres de Pullman. La femme, belle, hautaine et intéressée … Vous l'avez reconnu ? C'est bien la mère de Lyra. le portrait craché de Serena. Rien, donc, de bien innovant dans le genre. Il manquerait un peu de réelle cruauté, à mon sens.

J'ai été, parfois, dérangée par quelques incohérences. Tous les pays du monde parlent-ils anglais ? Comment, Léonor, une française défavorisée a-t-elle appris cette langue qui fait tant défaut aux français ? Une simple couette cache-t-elle autant le visuel que le bruit ? N'est-il pas avéré qu'un enfant confronté à des épreuves sportives de façon précoce, ralenti sa croissance ? Ils veulent créer une civilisation sur Mars, mais leur donne déjà toutes les raisons de s'entretuer : amour et argent … Ah, et bien sûr, il n'y a que les chiens qui ont la chance de représenter leur espèce sur cette planète désolée. 

Ça manque parfois de crédibilité. Ce qui se ressent également dans les dialogues qui manquent horriblement de naturel. Comment un enfant de dix-sept ans peut-il s'exprimer comme un sage de deux-cent-trente ans ? 
Autre point déstabilisant : les répétitions. Désolé, mais trop c'est trop ! Si bien qu'en voyant des passages revenir sans cesse, j'arrêtais de les lire et passais au paragraphe suivant. Ajouté à ça, on a une superposition de phrase bateau, du style : « ce qui ne tue pas nous rend plus fort » … Ok ! Là, je me suis dit que j'avais vraiment vieilli. D'ailleurs ces petites phrases sont toujours tirées de la langue française mais on ne voit jamais d'expressions d'autres pays, alors que le programme Genesis sillonne le monde. 
Passons au chapitre romance … Je ne dirais que deux mots : gnangnan et lourdeur. Je n'aime pas les romances puériles ... Fin du chapitre.

Quoiqu'il en soit, l'auteur a su ameuté son public avec des thèmes capable de le tenir en haleine : télé-réalité et recherche de partenaires. Sujet sans grand intérêt pour un public SF plus averti mais qui fonctionne. C'est malin et ça marche. Vous l'aurez compris, ces remarques font état de mes attentes personnelles, mais en prenant en compte le public visé, on peut dire que c'est réussi. Malgré tout ça, j'ai quand même voulu connaître la fin donc je lierais très certainement les autres tomes. En espérant que les personnages évoluent (pour ne pas dire, grandissent) un peu.

Victor Dixen est un auteur français dont j'ai beaucoup entendu parler ces derniers temps. Avec Animale et Phobos qui ont tous deux connus un succès monstres à leurs sorties auprès de mes bloggeuses favorites, je me suis à mon tour jeté dessus. Il faut dire que le résumé est plutôt accrocheur et la couverture attrayante. Bref, un bon roman jeunesse comme on les aime !

Ici, nous allons suivre l'histoire de 12 jeunes adolescents. 6 garçons et 6 filles, tous en quête d'une nouvelle vie, qui vont être envoyé sur mars afin de coloniser cette nouvelle planète. Pour ce faire, les adolescents se rencontreront dans le vaisseau à raison de plusieurs rendez-vous par semaine de 6 minutes à peine. du speed-dating filmé et retranscrit directement sur terre, le futur de notre chère et tendre télé-réalité (Comprenez l'ironie). Afin de trouver l'amour avec un grand A, de l'épouser, et de lui faire de magnifiques bébés parfait, les prétendantes devront user de tous leurs charmes afin de séduire l'homme de leurs rêves et les téléspectateurs qui ne manqueront pas de les remercier en faisant des dons.

Alors oui, vu comme ça, on aurait tendance à croire que seule la romance prime et que le reste n'est qu'une espèce de décor bancal en papier mâché ne servant qu'à implanter l'histoire. Et bien non. En réalité, j'aurai tendance à penser que la romance n'est que secondaire, presqu'un prétexte afin d'attirer les foules et surtout afin de se moquer en toute impunité de notre société actuelle. Qui ne s'est pas une fois demandé jusqu'où on pouvait aller pour de l'argent ? le seuil de tolérance à ne pas franchir à la télé ? Jusqu'où pouvait aller notre voyeurisme et notre exhibitionnisme ? Même si les participants ne se font pas éliminer chaque semaine, les participants les plus appréciés se verront vivre dans la maison la plus grande et la plus équipée sur Mars, alors que ceux qui n'auront pas convaincu n'auront que les restes. Oui, c'est comme ça que ça se passe maintenant, qu'on se le dise.
Bref, je dois avouer que l'histoire en elle-même m'a convaincue. Sans aller jusqu'à dire que ce roman est novateur et incroyablement bien écrit, on se laisse prendre au jeu. Il faut dire que les chapitres sont courts et que le page turner ahurissant.

Pour continuer sur les points positifs, j'aimerai parler des personnages. Pour une fois que je ne m'énerve pas contre l'héroïne, il fallait que je le mentionne. Léonor, malgré son côté incroyablement prévisible et un peu ennuyeux, reste tout de même attachante. J'ai suivis sa progression avec plaisir, apprécier sa (presque) maturité et je me suis laissé doucement convaincre par sa façon de voir les choses. Il est facile de s'identifier à elle, il est vrai. Pour les autres, la diversité de leurs caractères et tempéraments est appréciable. Mention spéciale à Alexeï et Liz qui, j'en suis sûre, nous réservent bien des surprises ! Au départ, j'avoue avoir été déçue par le choix de James Dashner de ne pas nous embarquer un peu plus dans l'univers des prétendants. Mais finalement, après réflexion, il est vrai que ça ne fait qu'attiser notre curiosité et renforcer notre envie d'avancer dans l'histoire afin de les découvrir petit à petit chacun leur tour. Bon choix.

En ce qui concerne les points négatifs, je n'ai absolument, mais absolument pas été convaincue par les dialogues. Surfaits, longuets, j'ai déploré le manque de naturel de certains passages. Surtout au début du livre. Je prends pour exemple la simple question que pose Gordon Lock à Serena à la page 114 : « Serena ? C'est vous » et qui, au lieu de gentiment répondre oui, part dans des explications d'une inutilité flagrante afin d'expliquer aux lecteurs ce que les acteurs présent savent déjà eux même. Inutile. Et parlons-en de Serena ! Quel cliché ! le stéréotype parfait de la méchante sorcière d'un Disney. Tout est surfait chez elle. de son apparente gentillesse à sa prétendue sérénité, elle devient la personne la plus machiavélique, la plus méchante et sans coeur que la terre n'ait jamais porté. de mon point de vue, un petit côté un peu plus « humain » je dirai, aurait profité à son rôle de méchant. Parce que là, à part me faire un peu pitié, elle ne m'inspire aucune crainte.

Voilà pour les points négatifs. Pour le reste, rien à redire, j'attends juste de lire le deuxième tome avec une impatience grandissante. Parce que nous laisser sur une fin telle que celle-ci relève du pur sadisme ! Et rien que pour ça, je suis fan !

Ce livre ne m'a pas franchement transportée, je l'ai trouvé un peu trop fleur bleue et c'est dommage car plus on avance et plus on découvre la sombre machination sous le jeu et l'accroche complètement niais : 6 filles, 6 garçons, 6 grands amours. Donc disons que ce premier tome pose les personnages et le cadre et que dans les tomes suivants on va perdre un peu le coté caricaturale et trop sucré qu'on parfois les romans pour ados, pour rentrer dans la psychologie des personnages qui m'ont l'air tous très complexes et peut-être découvrir un peu plus l'univers qu'on nous a fait miroiter. Donc en conclusion doit faire ses preuves dans le tome 2 !