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Peter Gross (Illustrateur)Gary Erskine (Illustrateur)Sibin Slavković (Illustrateur)
EAN : 9781506712529
384 pages
Dark Horse (24/09/2019)
4/5   1 notes
Résumé :
A mystical artifact from ancient times, known only as the Mask, will give whoever dons it near limitless power. With the mask on, there is nothing beyond your ability, which explains why every crook, criminal, and lowlife is itching to get their hands on it. The hunt for the mask goes from sea to shining sea, involving voodoo, Amazonian tribesmen, ninjas, Mafiosi, Crypto-Nazis... and the barded Thespian Club] This Omnibus edition collects over 375 story pages collec... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome fait suite à The Mask Omnibus Volume 1 (les 3 premières miniséries réalisées par John Arcudi & Doug Mahnke) qu'il vaut mieux avoir lu avant. Il comprend 4 histoires indépendantes de 4 épisodes chacune, et une histoire courte de 8 pages.

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The hunt for Green October (1995, scénario d'Evan Dorkin, dessins de Peter Gross, encrage de Gross, Barbara Schulz et Karen Platt, couleurs de Matt Webb) - Dans la jungle amazonienne, un groupe d'indigènes est en train de danser autour d'un feu, avec des crânes ensanglantés posés devant. Un groupe de néo-nazis armés jusqu'aux dents arrive et ouvre le feu, massacrant tout le monde. Ils récupèrent le masque vert, mais sont à leur tour attaqués par un groupe de ninjas. À Sky City, Ray Tuttle tient une boutique d'occasion et il accueille une dame qui lui ramène un carton rempli de vieux trucs sans valeur. Il lui en donne $6, et y pioche un masque vert pour le ramener chez lui pour sa fille muette Emily. Chez lui, il maudit Nelson Hathaway, responsable de la mort de sa femme, et maintenant un des hommes les plus riches de Sky City.

Avec ce récit, le principe est acté : le masque va passer de main en main (ou de visage en visage), à chaque histoire pour un nouvel individu qui va se transformer en cette créature aux capacités extraordinaires, semblant être un véritable personnage de dessin animé de Tex Avery, avec un goût prononcé pour la violence mortelle à tendance sadique et spectaculaire, frappée du coin du comique morbide. Cette fois-ci, le masque atterrit par un concours de circonstances entre les mains d'un individu que la vie n'a pas gâté et qui a des raisons d'en vouloir aux puissants. Evan Dorkin construit une vraie intrigue : la montée de violence dans les actions de The Mask, la culpabilité de Ray Tuttle vis-à-vis de sa fille Emily, et l'inspecteur Kellaway qui tente de trouver le porteur du masque. Pour faire bonne mesure, il rajoute deux gangs rivaux qui cherchent à s'emparer du masque.

À cette époque, Peter Gross n'est pas encore devenu le fidèle coéquipier de Mike Carey. Il réalise des dessins descriptifs avec un bon niveau de détails. Les scènes en civil montrent des individus normaux avec des postures normales, sauf pour des expressions de visage un peu exagérées quand quelqu'un s'emporte. D'une manière générale ses pages semblent un peu chargées, mais sans nuire à la lecture. le lecteur attend bien sûr les moments spectaculaires quand Mask se déchaîne. Peter Gross lui en donne pour son argent : costumes délirants (il n'est pas près d'oublier Mask en chanteuse d'opéra teutonne obèse, ou en Robin des Bois), postures hystériques, accessoires à gogo (Monster-truck tronçonneuse, sucette géante) et comportements absurdes et énormes (flux de vomi). C'est du comique énorme et massif, du délire visuel, de la violence impossible. Cependant les conséquences sur les personnages réels et les décors manquent de concret, sont, elles aussi, soit trop énormes, soit inexistantes. le lecteur finit par se lasser de ces démonstrations de violence exubérantes et factices.

Une histoire consistante, Mask déchaîné, mais une dimension dramatique mal gérée et des conséquences des actions de Mask inconsistantes. 3 étoiles.

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World Tour (1996, scénario de Robert Loren Fleming, dessins et encrage de Gary Erskine, couleurs de Bernie Mireault) - À Sky City, Tommy Haines (cambrioleur professionnel) a réussi à s'introduire dans la salle des coffres d'une banque et il s'apprête à faire main basse sur leur contenu, quand 2 policiers annoncent leur présence dans la salle principale. Il ramasse un drôle de masque vert qui était dans un coffre et le met sur son visage pour dissimuler son identité. Dans une base secrète militaire, le général Blaire a décidé d'en finir en se jetant dans l'anomalie du niveau 13, mais il y est récupéré par un drôle de gugusse en barque avec un masque vert. Après une confrontation contre Zero, puis contre King Tiger, direction Steel Harbor.

Pour bien comprendre l'enjeu du récit, le lecteur doit se rappeler qu'en ce milieu des années 1990, l'éditeur Dark Horse Comics avait décidé de développer sa propre ligne de comics de superhéros, avec une série de miniséries (regroupées dans Dark Horse Heroes Omnibus Volume 1), se déroulant dans plusieurs villes fictives. Avec cette notion en tête, il comprend mieux la logique du récit qui passe de la base militaire abritant Vortex dans la région de Cinnabar Flats dans le Nevada, à Steel Harbor, puis à Arcadia, puis à Golden City. le scénariste a imaginé une trame simple qui propulse Mask d'une cité à l'autre, avec son psychothérapeute qui essaye de le rattraper. Sous réserve que le lecteur soit un minimum familier de ces superhéros maison, il peut alors apprécier la trame sans prétention, prétexte à des confrontations expéditives et spectaculaires, dans lesquelles il est donné libre cours à toute la démesure loufoque et absurde du personnage. Gary Erskine réalise des dessins propres sur eux, descriptifs dans lesquels les personnages civils, les superhéros et Mask cohabitent sur le même plan, en prenant soin de montrer les destructions occasionnées par les pouvoirs délirants de Mask. 4 étoiles pour un récit prétexte mettant bien en scène la démesure de Mask.

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Southern Discomfort (1996, scénario de Rich Hedden, dessins et encrage de Goran Delic, couleurs de James Sinclair) - Eric Martin reçoit un appel téléphonique en pleine nuit : Leo Durn, un détective privé, lui apprend qu'il a localisé sa soeur à la Nouvelle Orléans, et qu'elle est vraisemblablement en danger. Il meurt soudainement pendant la conversation. Eric Martin prévient sa compagne qu'il part à la recherche de sa soeur. Il passe par la banque pour récupérer ses économies afin de se payer son billet d'avion et a la surprise de trouver un masque vert dans son coffre. À Sky City, l'inspecteur Kellaway décide de prendre des vacances.

Le scénariste a donc décidé de mélanger Mask avec des praticiens vaudou. Pourquoi pas ? le lecteur suit Eric Martin à la Nouvelle Orléans, pour se heurter à des praticiens d'un vaudou aux accessoires de pacotille, mais aux effets bien réels. Il se trouve qu'ils sont aussi les organisateurs d'un trafic illégal peu ragoutant. le lecteur suit ces péripéties appréciant les traits de contour un peu gras qui donnent la sensation d'une ambiance poisseuse. Il se rend compte qu'il éprouve des difficultés à s'intéresser aux personnages, aux méchants trop méchants mais pas toujours très futés, à Mask que rien ne vient mettre en danger et à ses déchaînements trop sages par rapport aux deux histoires précédentes. 2 étoiles.

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Night of the return of the living Ipkiss… kinda (1996, 8 pages, scénario de John Arcudi, dessins et encrage de Doug Mahnke, couleurs de Chris Chanelor) - Kathy est venu déposer une rose sur la tombe de Stanley Ipkiss. Elle se recueille puis s'en va. Mask sort de sa tombe, tel un mort vivant et s'en va en ville tirant sur le premier venu qui lui parle mal. Bon, impossible de résister au principe du retour des créateurs de Mask, ne serait-ce que pour 8 pages. le lecteur retrouve la violence aveugle et malsaine de la version originale, sans excuse, sans rime ni raison. Il sourit en voyant passer Walter et il sourit devant la fin en queue de poisson. Effectivement la version de John Arcudi & Doug Mahnke possède une logique interne et une puissance de feu qui ne se retrouvent pas dans les 3 récits précédents.

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Toys in the attic (1998, scénario de Bob Fingerman, dessins et encrage de Sibin Slavković, couleurs de Bernard Kolle) - le masque arrive entre les mains de Krasker, un designer de figurines pour la petite entreprise Grepco. Il se trouve que la même semaine, il trouve dans sa boîte aux lettres une invitation pour une réunion d'anciens du lycée, invitation qui lui précise que lui ne peut pas y participer. le lendemain, la police retrouve le corps de Nick Hopper, 34 ans, fiché au mur par des petites haltères.

Arrivé à ce stade du recueil, le lecteur n'attend plus grand-chose de la dernière histoire. Bob Fingerman a imaginé une enquête dont il donne l'identité du coupable au lecteur dès la première scène. Les dessins de Sibin Slavković, sont propres sur eux, descriptifs, avec un bon niveau de détails sans être surchargés. Les apparitions de Mask sont brèves et moins baroques que dans les récits précédents, plus à taille humaine. Pourquoi pas ? Petit à petit, le lecteur se rend compte qu'il s'intéresse à l'intrigue, et qu'il éprouve de l'empathie pour Krasker, mais aussi pour le trio de policiers mal assortis. Il sourit franchement aux idées des policiers pour les thèmes des meurtres : les 7 péchés capitaux, ou les 7 phases de l'homme tels que nommés par William Shakespeare, ou encore le nom des rennes du Père Noël. C'est à ce moment-là qu'il se rend compte que le scénariste pratique un humour absurde à froid avec une grande élégance, et que le dessinateur est en phase avec lui. Certainement la meilleure histoire du recueil, alors qu'elle est celle qui joue le moins sur le délire visuel de Mask. 5 étoiles.
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Vidéo de Evan Dorkin
Mélange de fantaisie (animalière), d'humour et de d'horreur, cette série de Evan Dorkin & Jill Thompson qui a remporté huit Eisner Awards, revient dans un 2e opus tout aussi débridé et addictif que le premier, avec la présence de Hellboy en vedette américaine !
Scénariste : DORKIN Evan, DYER Sarah, MIGNOLA Mike Illustrateur : THOMPSON Jill, DEWEY Ben
Résumé : Les chiens et chats de Burden Hill protègent leur communauté contre les dommages causés par les menaces surnaturelles qui rôdent, que cela soit un démon décidé à se venger, un tueur invisible ou… un troupeau de moutons égarés. Alors qu'un mal croissant cherche à submerger la ville, les animaux trouvent un allié aussi inattendu qu'improbable en la personne de Hellboy !
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