Sherlock Holmes est un personnage mythique de la littérature policière. Dès sa publication, il a eu un grand succès. Tous les anglais, et aujourd'hui le monde entier s'est attaché à ce détective très particulier, qui se base sur un système de déduction très précis et dont les connaissances semblent ne pas avoir de limites. Découvrons ensemble ce qui participe à cette affection plus que patriotique.
Sir Arthur Conan Doyle est médecin. Lorsqu'il ouvre son cabinet, on ne peut pas dire qu'il est débordé. Alors, pour passer le temps, il s'adonne à une passion : la littérature. Il écrit des romans, de la poésie, des nouvelles. Puis un jour, il crée
Sherlock Holmes. Son ambition est de donner vie à un détective, détaché de la police officielle, qui ne se base plus sur les erreurs des criminels pour en découvrir l'identité.
Il veut un personnage capable d'observer et de remarquer des détails qui n'ont pas été perçus pour en déduire des informations qui le mènent à trouver le coupable. C'est en traitant l'information et non plus seulement en la remarquant qu'il parvient à résoudre les enquêtes qui lui sont confiées. Les connaissances ont alors autant d'importance que la scène du crime pour pouvoir détenir des informations justes.
Si
Sherlock Holmes aime tant la logique et résoudre des enquêtes, cela semble être le versant de son autre intérêt : la littérature, qui l'amène souvent à la mélancolie. Ainsi, Watson nous apprend dans
Les aventures de Sherlock Holmes qu'il voit les deux facettes de son ami : toujours très enthousiaste et plein d'énergie lorsqu'une mission lui est confiée ; puis très sombre lorsqu'il s'adonne à la littérature et son caractère mélomane. Les deux aspects se complètent dans deux extrêmes qui doivent cohabiter afin de trouver un juste milieu.
Le schéma narratif est toujours le même dans les nouvelles d'
Arthur Conan Doyle : le lecteur sait à quoi s'attendre et ce n'est pas pour lui déplaire puisqu'il fini toujours par être surpris. La structure très simple permet de lire facilement les aventures et l'histoire peut souvent se résumer en une phrase ou deux. Mais cela suffit à créer l'émerveillement du lecteur. Nous retrouvons régulièrement des références à d'autres affaires dans les nouvelles. Par exemple,
Irène Adler, « LA femme » comme Holmes l'appelle, est souvent évoquée puisqu'elle est la seule femme à être parvenue à déjouer ses plans.
Souvent, avant qu'on ne nous raconte les aventures de S. Holmes, Watson parle des affaires traitées par son ami et le caractère fantastique de chacune d'entre elles avant de dire que celle-ci sera la plus étonnante. La première étape est alors la réception du client dans l'appartement de Baker Street, qui vient souvent à une heure très tardive, ou sous un très mauvais temps, ce qui « montre » le caractère urgent de la demande.
Ensuite vient le moment des présentations et des premières déductions de
Sherlock Holmes sur le client : cela crée toujours l'étonnement du demandeur à qui il dévoile alors sa manière de déduire les informations. le client termine alors d'exposer la situation et
Sherlock Holmes remarque le caractère intéressant et original de la situation avant d'assurer que l'affaire sera résolue rapidement.
Généralement, la journée ou quelques jours maximum suffisent à résoudre les affaires.
Sherlock Holmes demande l'aide à son ami Watson, toujours présent au début de l'enquête. Notre détective va sur le terrain, avec ou sans déguisement, cela dépend de la situation (simple enquête ou meurtre), il envoie quelques lettres ou donne des rendez-vous et révèle le nom du coupable en exposant les faits qui se sont déroulés sur le lieu de l'enquête.
Sherlock Holmes dévoile alors à son ami ce qu'il a mystérieusement perçu et la façon dont il l'a compris. Puis Watson achève la nouvelle sur quelques remarques relatives à son ami.
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