Cela commence par de mystérieux étrangers, sur une falaise, nous ne sommes pas c'est sur à Baker Street. D'autant plus que le paragraphe suivant, on nous parle d'un espion tellement dans le secret, que seuls quelques personnes au monde connaisse ces activités... C'est bien dans la manière de
Conan Doyle de semer le trouble dans nos esprits dès le début... notamment en changer sans arrêt de milieu, et il faut attendre vraiment la fin de l'histoire pour savoir s'il y a crime ou pas!! Et pourtant, il n'y a que peut de ces nouvelles qui sont sans meurtre, encore plus sans escroqueries ou vol ou manipulation... Mais cela suffit à brouiller nos esprits... un fin stratège d'écrivain nous avons là... Alors pourquoi, cette nouvelle est éponyme du recueil de 7 nouvelles dont elle est la dernière... un des meilleurs recueil de
Conan Doyle, mais par lequel il serait dommage de commencer... Il y a bien une ambiance spécifique à
Conan Doyle, et les auteurs de la série Sherlock l'on bien compris... Un grand espion allemand qui croit à la naïveté des Anglais, même quand quelqu'un leur dit c'est le plus grand piège d'y croire... Et oui, on le sait depuis la seconde guerre mondiale, les Anglais sont les champions de l''intox surtout quand il s'agit de mener une propagande contre Hitler, au point de laisser se morfondre un
Tolkien qui pourrait démolir les théories nazis sur les ondes... on préfère jouer les naïf avec humour... humour à prendre à double sens, humour fin... Prendre les Anglais pour des naïfs n'est pas une solution... et gare à qui s'y frotte, surtout quand cet Anglais ce nomme
Sherlock Holmes... Une très bonne nouvelle qui termine le recueil de 7 histoires du même nom.... Si le grand espion teuton est si sûr de lui, ce n''est cependant pas seulement à cause d'apriori sur les Anglais... C'est aussi parce qu'il appui sa réflexion sur la géopolitique, les traités, les révoltes en Irlande, les manif des Suffragettes, qu'il dit soutenir... Cependant, l' Anglais est souvent plein de ressources, tout le monde n'est pas Guillaume le Conquérant, surtout qu'il n'avait pas un
Sherlock Holmes en fasse de lui... Alors lisons cette passionnante nouvelle qui pourrait avoir inspiré un
John le Carré... Et on saura qui est le plus fort des deux...