Plus loin, se trouvaient la tombe de Saint Louis et les lourdes effigies des grands ancêtres. De l’autre côté de la nef, on apercevait les espaces vides qui s’ouvriraient un jour pour le jeune homme, dixième à porter le nom de Louis, qui accédait au trône, et après lui, règne après règne, pour tous les rois futurs. « Il y a de la place encore pour beaucoup de siècles », pensa Louis d’Évreux.
Et puis le sort,a y mieux regarder,n'etait absurde qu'en apparence:chacun,par les actes que lui dictait sa propre nature,avait contribue a ce qu'il ne put se derouler autrement
La banque, décidément, se défend mieux que la noblesse. (p. 194)
Tout acte injuste, même commis pour une juste cause, porte en soit sa malédiction.
Tout acte injuste, même commis pour une juste cause, porte en soi sa malédiction.
Elle t'attendra si elle t'aime, reprit le banquier. Les femmes sont faites pour attendre. On les retrouve toujours. Et si tu crains qu'elle ne t'oublie, profites donc de celles que tu rencontreras sur ton chemin. La seule chose qu'on ne retrouve pas, c'est la jeunesse et la force pour courir le monde.
C'est mal aimer ceux qu'on aime que de vouloir faire leur bonheur malgré eux.
(Livre de poche, p. 229)
Il est des villes plus fortes que les siècles; le temps ne les change pas. les dominations s'y succèdent; les civilisations s'y déposent comme des alluvions; mais elles conservent à travers les âges leur caractère, leur parfum propre, leur rythme et leur rumeur qui les distinguent de toutes les autres cités de la terre. Naples, de toujours fut de ces villes-là. Telle elle avait été, telle elle restait et resterait au long des âges, à demi africaine et à demi latine, avec ses ruelles serrées, son grouillement criard, son odeur d'huile, de safran et de poisson frit, sa poussière couleur de soleil, son bruit de grelots au cou des mules...
Le peuple n'était ni grec, ni romain, ni byzantin; il était le peuple napolitain de toujours, peuple pareil à nul autre au monde, qui use de la gaieté comme d'un masque de mime pour dissimuler la tragédie de la misère...
Même lorsque nous sommes punis pour de faux motifs, il y a toujours une cause véritable à notre punition. Tout acte injuste, même commis pour une juste cause, porte en soi sa malédiction.
Troisième partie
Chapitre neuf. Le chemin de Montfaucon
Les conséquences appartenaient au futur, à ce déroulement d’une fatalité en constante création par la combinaison continue de la force des choses et des actes des hommes.
Première partie
Chapitre V. Le roi, ses oncles et les destins