Je viens de terminer cet épisode, et par la même, cette fantastique saga relatant l'histoire de France dans le courant du XIVème siècle.
J'ai mis du temps avant d'entamer ce dernier tome, mais c'est en lisant certaines critiques de lecteurs sur Babelio que j'ai tout de même décidé de me lancer dans l'aventure. Et je ne le regrette absolument pas. Malgré le style très différents (c'est un personnage à la fois interne et externe à l'intrigue qui nous narre les faits majeurs), le saut dans le temps par rapport au dernier tome, et l'absence des personnages qui ont marqué les 6 premiers tomes, ce dernier opus nous raconte avec un ton parfois moqueur, souvent sarcastique, et toujours très acéré les péripéties qui ont mené à ce qu'un roi perde la France.
Nous y découvrons des personnages hauts en couleurs, tels que Charles de Navarre (dit le Mauvais), le Prince Noir, le Roi Jean II (dit le Bon), ainsi que le Cardinal de Périgord (le narrateur) auquel nous finissons par nous attacher à force de l'écouter se confier à son fidèle compagnon de route comme s'il se confiait à nous-même.
Quand on referme ce livre, cela nous laisse un petit sentiment de vide, une envie de connaître la suite, après avoir parcouru cette histoire pendant plus de 1300 pages et de nombreux mois. Je suis d'ailleurs à la recherche d'un bon roman pour parfaire ma connaissance sur la Guerre de Cent ans. À bon entendeur…
Je conseille donc à tout lecteur qui aurait patiemment parcouru les 6 premiers tomes de ne pas s'arrêter là, et de découvrir comment un roi, qui avait toutes les cartes en main pour sauver son royaume a réussi, à force de décisions irréfléchies et insensées, par tout perdre.
Petite anecdote : pour les personnes ayant lu le roman le Trône de fer, il y a une scène (celle du banquet) qui m'a fortement fait penser à une scène similaire dans le livre (et la série) de George R.
R. Martin.