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sur 1344 notes
C'est le dernier tome de la grande série romanesque de Maurice Druon, plus connu pour la composition, avec son oncle Kessel, du célèbre Chant des partisans. Dans cette remarquable série historique de sept volumes, c'est toute une période importante du Moyen-Age qui défile sous nos yeux. Ecrite de 1955 à 1977, cette série a pour cadre, à ses débuts, la fin du règne de Philippe le Bel et la malédiction des Templiers injustement accusés de corruption et de détournement de fonds.
A travers les descendants de Philippe le Bel, cette malédiction terrible va s'exercer et entraîner la France dans cette regrettable guerre de Cent Ans avec les Anglais.
Un récit extrêmement précis du point de vue historique, avec des personnages ayant vraiment existé, notamment ce bouillonnant et imprévisible Jean d'Artois prêt à tout pour reconquérir ses possessions indûment détournées par sa tante haïe la comtesse Mahaut.
Le dernier volet "Quand un roi perd la France" retrace le règne de Jean II dit Le Bon et décrit la crise ecclésiastique, politique et sociale que traverse la France au milieu du XIV ème siècle. le récit est placé à la première personne, dans la bouche du cardinal de Talleyrand-Périgord, légat pontifical.
Une belle adaptation à la télévision mais la série vaut vraiment la peine d'être lue et relue, pour sa valeur historique et un portrait haut en couleurs de ces différents personnages.
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Pour ce dernier opus, l'auteur prend un chemin totalement différent des premiers tomes. le cardinal de Périgord fait une synthèse des derniers années et de ce qui va suivre pour son neveu. J'ai trouvé trop de verbiage, il est le seul narrateur pendant presque tout le tome. J'ai trouvé certes instructif, on revoit certains événements, mais pas captivant et sans trop d'émotion dans le récit du cardinal, qui est entre autre orgueilleux, s'attribuant bien des mérites dont une mission de paix. le personnage est lisse. Il manque tous ces personnages bien actifs des tomes précédents, qui sont ici racontés. Quelques passages font sourire et on en apprend sur la guerre et la capture du roi. Je me suis par moment ennuyée mais les dernières 20 pages gardent l'attention. Je suis déçue par ce tome qui manque de coffre, de suspense et qui ne garde pas l'envie de ne jamais s'arrêter, ce qui était le cas dans les précédents. En même temps comment terminer une fresque de cette ampleur autrement qu'en allégeant le récit pour arriver à une fin simple. A choix de le lire ou pas.
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Aïe aïe aïe. le tome précédent avait placé la barre très haut et là c'est la dégringolade, un saut en parachute depuis la stratosphère. le style est très différent des autres tomes. Moi qui les avais dévorés, j'ai dû me forcer pour finir celui-ci. Tout n'est pas à jeter, loin de là, l'histoire ou plutôt L Histoire reste intéressante mais c'est pour moi le tome de trop. Dommage, toutefois cela n'enlève rien à la qualité de tous les tomes précédents.
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Clairement le tome de trop de cette (pourtant) excellente saga historique.
Autant les 6 premiers forment un tout cohérent, au niveau des personnages qui s'enchaînent, au niveau de la narration, autant celui-là diverge (et ça fait beaucoup ^^'), principalement sur la forme... Mais ça change tout.
On passe à une narration type correspondance épistolaire et/ou discussion à une voix, qui est du coup froide, et détachée, et ne permet pas (selon moi) de se plonger dans l'action de ce qu'on y raconte.

Personnellement j'ai décroché à la page 100, je ne pense pas finir cet ouvrage. Pourtant, comme pour les précédents, les faits historiques y sont bien décrits, mais c'est vraiment le procédé narratif qui est lourd et indigeste.

Et puis surtout, fini Robert III d'Artois, fini Tolomei, Guccio, tous les personnages, principaux ou secondaires, qui rythmaient l'ensemble, et donnaient aux évènements historiques une saveur romanesque. Là on se retrouve avec un nouveau personnage principal, dont j'ai même oublié le nom (alors que j'ai abandonné la lecture hier... C'est dire si ça m'a marqué...), qui aurait pu être intéressant si la narration (j'en reviens toujours là, mais c'est le défaut majeur je pense) était restée plus classique.

Le tome de trop. Dommage.
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Je viens de terminer cet épisode, et par la même, cette fantastique saga relatant l'histoire de France dans le courant du XIVème siècle.
J'ai mis du temps avant d'entamer ce dernier tome, mais c'est en lisant certaines critiques de lecteurs sur Babelio que j'ai tout de même décidé de me lancer dans l'aventure. Et je ne le regrette absolument pas. Malgré le style très différents (c'est un personnage à la fois interne et externe à l'intrigue qui nous narre les faits majeurs), le saut dans le temps par rapport au dernier tome, et l'absence des personnages qui ont marqué les 6 premiers tomes, ce dernier opus nous raconte avec un ton parfois moqueur, souvent sarcastique, et toujours très acéré les péripéties qui ont mené à ce qu'un roi perde la France.
Nous y découvrons des personnages hauts en couleurs, tels que Charles de Navarre (dit le Mauvais), le Prince Noir, le Roi Jean II (dit le Bon), ainsi que le Cardinal de Périgord (le narrateur) auquel nous finissons par nous attacher à force de l'écouter se confier à son fidèle compagnon de route comme s'il se confiait à nous-même.
Quand on referme ce livre, cela nous laisse un petit sentiment de vide, une envie de connaître la suite, après avoir parcouru cette histoire pendant plus de 1300 pages et de nombreux mois. Je suis d'ailleurs à la recherche d'un bon roman pour parfaire ma connaissance sur la Guerre de Cent ans. À bon entendeur…
Je conseille donc à tout lecteur qui aurait patiemment parcouru les 6 premiers tomes de ne pas s'arrêter là, et de découvrir comment un roi, qui avait toutes les cartes en main pour sauver son royaume a réussi, à force de décisions irréfléchies et insensées, par tout perdre.
Petite anecdote : pour les personnes ayant lu le roman le Trône de fer, il y a une scène (celle du banquet) qui m'a fortement fait penser à une scène similaire dans le livre (et la série) de George R.R. Martin.
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Je me range malheureusement à l'avis général : il s'agit effectivement du tome de trop de cette merveilleuse saga.

Tous les personnages emblématiques ont disparu, et on ne trouve que peu d'intérêt dans les évènements ici relatés.

La narration drastiquement différente, est toutefois intéressante. Cependant, les épisodes sont un peu décousus et ne facilitent pas la compréhension de la chronologie.
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Après une série d'ouvrages bien menée, avec des personnages aux caractères trempés, ce tome 7 constitue une rupture bienvenue dans la construction du récit par l'auteur. On regrette même que le cycle, pourtant complet, s'achève.
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Le tome 7 des "Rois maudits", "Quand un roi perd sa France", est l'intrus de la série. Il est écrit différemment des autres livres, avec moins de talent. Ce qui nous faisait tellement aimer cette série à soudain disparu dans ce tome. "Quand un roi perd sa France" est le livre en trop que Maurice Druon a écrit dans le succès des "Rois maudits".
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Ce septième volume des Rois maudits est si différent de six précédents, qu'il semblait logique d'en faire un article bien distinct.
En effet, le Lis et le Lion avait été écrit pour achever la série, contant la suite des événements sous la forme d'un épilogue. L'auteur aurait donc pu s'arrêter là. Mais il a finalement repris la plume, et c'est précisément cet épilogue qui est "détaillé" dans Quand un roi perd la France.
Lire la suite : http://www.bizzetmiel.com/2011/07/maurice-druon-les-rois-maudits-volume-7.html
Lien : http://www.bizzetmiel.com/20..
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Ce dernier volume des Rois Maudits est en rupture avec les six précédents non par le contenu mais par la forme et le style. le récit est linéaire de bout en bout: aucun dialogue, tout le déclin du royaume de France est évoqué au travers du cardinal Talleyrand de Périgord. Cela aurait pu être ennuyeux, mais ce n'est absolument pas le cas. le ton lucide, souvent ironique du Cardinal permet d'aborder avec grand plaisir - et ce n'est pas pour le moins paradoxal - la succession d'évènements et luttes intestines conduisant à la chute du roi Jean II, l'incapable qui n'avait rien de bon.
"Quand un roi perd la France" est un roman historique très instructif qui mérite grandement d'être lu, même si les ennemis d'hier le comte Robert d'Artois et sa tante Mahaut d'Artois ne sont plus là.
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