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3,6

sur 299 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Si ce livre pouvait me rapprocher de toi m'a été offert, je ne l'aurais pas acheté moi-même, je craignais qu'il s'agisse d'un roman à l'eau de rose , (autrement dit un peu cul-cul) mais ce n'est pas du tout le cas !!!
Je n'ai toutefois pas été complétement séduite. Oui, c'est bien écrit mais toute la première partie ( tant que Paul n'a pas rejoint Jean) m'a semblé longue, trop longue. Je n'ai pas réussi à suivre avec intérêt les pérégrinations de Paul. J'ai eu beaucoup plus de plaisir avec la 2ème partie. Paul m'est devenu de plus en plus attachant et je l'ai même quitté avec regret.
Comme le début a été plus fastidieux, je ne mets que trois étoiles.
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Mon sixième Dubois , pas celui que je préfère mais j'aime toujours autant l'écriture de cet auteur!

Paul le héros (oui je sais ils s'appellent tous Paul chez Dubois et ont toujours vécu à un moment de leur vie à Toulouse, n'empêche ! ) ,Paul donc, ne sait pas trop où il en est de sa vie , alors il choisit d'aller mal ; physiquement d'abord en faisant monter les angoisses , ça donne tellement de symptômes .. c'est un bon début .

Au cas où ce ne serait pas suffisant il part sur les traces de feu son père, au Canada ou ce dernier partait deux mois chaque année .Paul ne connaissait ni le Canada ni son père finalement , ni lui même (mais çà il s'en doutait déjà )
Vu d'ici , c'est peut être léger comme trame, mais je ne suis pas Dubois, alors forcement écrit par lui c'est autre chose!

Retournements de cerveau, spéléologie dans les tréfonds des êtres , le trait fluide, la plume acerbe , la truffe sèche (ah non çà c'est moi )
En résumé de toutes façons Dubois quel talent !

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Étrange voyage que celui dans lequel nous entraîne Jean-Paul Dubois.
Celui d'un homme au bout du rouleau qui ressent du dégoût pour sa vie, pour ce qu'il est.
Pour ne pas subir cette vie, il largue les amarres.
Par ses rencontres, ses péripéties, il va aller au bout de lui-même.
Comme à son habitude, Jean-Paul Dubois nous livre une réflexion profonde sur ce que nous sommes, nos travers, nos émotions et nous laisse toujours l'espoir d'une rédemption.
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J'aime bien les questions existentielles et les remises en question. Aussi, au début de ce livre, constatant ces thèmes et la qualité indéniable de l'écriture, je me suis dit que j'allais me régaler. Ensuite, quand l'espèce de road trip en Amérique commence, j'étais comblé par cette quête avec ses personnages à la John Fante et ses préoccupations à la Douglas Kennedy. Mais le dernier quart du roman m'a complètement fait décrocher tellement il est invraisemblable, ridicule même par l'exploit prêté au narrateur, avec notamment des clichés surexploités de la forêt québécoise. Dommage car jusque là j'étais vraiment sous le charme. Peut-être suis-je trop allergique aux supposés super-héros?
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Si ce livre pouvait m'approcher de toi (1999) est un très ancien Dubois mais déjà nous reconnaissons la patte de l'auteur: le personnage principal se prénomme Paul, sa femme Anna, il démarre à Toulouse, nous avons des morts violentes et nous finissons en Amérique. Il transparait aussi l'amour de Dubois pour les voitures ou les machines en général, objets sur lesquels il aime bien donner des détails techniques. Ce livre a inspiré le réalisateur Philippe Loiret pour son film le fils de Jean (2016), mais Loiret a choisi de se détourner quelque peu du texte et a choisi une autre direction pour son film (film non vu).

Le titre, Si ce livre pouvait m'approcher de toi, fait allusion à la quête d'un fils pour son père qui est presque un inconnu. Paul Peremülter épousa Anna Davenport, une avocate nord-américaine dont il divorça au bout de treize années en raison d'une incompatibilité de caractères, sans enfants à charge. La mère de Paul était morte dans un accident d'avion en compagnie d'un luxembourgeois sur lequel personne ne savait rien. le père de Paul avait disparu dans un lac canadien où chaque année il se rendait pêcher deux fois par an. Après son divorce, Paul, quelque peu décontenancé, part en Amérique afin de se changer les idées; il va là exercer quelques métiers. Puis il décide de partir au Canada sur les traces de son père et de contacter un ancien ami d'enfance de celui-ci qui avait émigré au Canada et qui le connaissait très bien. Ce sera pour Paul Peremülter la découverte de la double vie de son père et le choc émotionnel qui s'en suit, le fait s'engager dans un pari fou…il va se jeter dans la traversée des Bois sales (bois à l'état sauvage) qui entourent le lac Flamand, une excursion quasi suicidaire pendant laquelle il essaiera d'assumer l'image d'un père fourbe.

Paul écrit des livres, il en est à son treizième et il a l'impression d'avoir quelque peu perdu son temps; il fait du bruxisme la nuit ce qui révèle bien son stress. Il mesure son oeuvre par le poids et par le volume : 24 cm de haut pour 3 kilos 490 grammes de papier. Voici l'aune de son oeuvre par la taille et le poids, une pile, soit 13 ans de vie pour produire moins de 4 kilos d'une matière qui n'a rien de bien précieux; voilà pour quoi il avait vécu, pour quoi il avait été payé, pour quoi tous les matins il s'était levé. de plus le chiffre 13 semble le poursuivre : 13 ans de mariage raté, 13 livres, et la mort de son chien bien aimé a bout de 13 années.

C'est un grand névrosé que ce Paul Peremülter avec un profil d'hypochondriaque d'anthologie quand il dit…je n'ignore pas que les cabinets de psychanalystes sont remplis de clients dans mon genre. Des hommes légèrement gauchis, habités par le doute, hantés par des questions recurrentes, le souvenir d'un père noyé, d'une mère tombée du ciel, taraudés par leur sexe, déçus par la sécheresse de leurs couilles (il a une anomalie des OGE responsable d'un manque de sperme), et démunis face à l'épreuve solitaire de la mort.

Dans ce livre Jean-Paul Dubois règle une nouvelle fois son compte avec les médecins (parfois c'est le tour des dentistes). Puisqu'il doit consulter et qu'il n'est même pas ausculté alors qu'on lui réclame 75 dollars pour la consultation, il écrit…la première chose que je remarquai en pénétrant dans son bureau, ce fut un autre livre, posé à la même place comme une évidence que cet homme-là exerçait son ministère à contrecoeur, qu'il détestait les malades, leurs kystes, leurs ganglions, et toutes leurs humeurs. Palper le dégoûtait, tâter l'écoeurait, et la vue d'une simple gorge irritée lui inspirait la plus profonde répugnance. Il ne croyait pas aux vertus de la médecine, une vulgaire mécanique d'ajustement. Sa seule foi, il la tirait des livres. Ce médecin était un grammairien rentré. Il était fait pour fouiller le ventre des oeuvres et non la panse de ses semblables. Ecarté des arts et lettres, il s'était à regret rabattu sur la science des abats.

Quelle serait la part de réalité et quelle serait la part de fiction dans ce récit? Peu importe mais il y a beaucoup de faits troublants.

Un joli roman, acidulé à souhait mais qui soulève des soucis existentiels.

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un Dubois fidèle à ses tourments- amour défaillant,désamour du
père,passion des tondeuses,recherche des origines à mais dans une nature dépenaillée et hostile ;beau voyage d.aventure au,. Canada et beau roman d'amour filial et d'amitié.
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Si ce livre pouvait me rapprocher de toiJean-Paul Dubois
Paul Peremülter, 48 ans, est né à Toulouse. En éprouvant la sensation de respirer à l'envers, son épouse Anna, le quitte. Il part en voyage 2 mois. Puis il partira des Etats-Unis pour le Canada.
Lui, qui est un romancier désabusé qui aime prendre une certaine distance sur le monde et les rapports aux humains comme son auteur. Il va rencontrer des personnes curarisées par l'alcool et l'argent ; Il va apprendre la double vie de son père et rencontrer sa demi-soeur Linda.
Jean-Paul Dubois a toujours aimé les Etats-Unis et le Canada comme les arbres, les lacs et c'est dans cet esprit sauvage que son personnage va déambuler. Les émotions secrètes, les phobies vont se dévoiler tour à tour.
Un livre aux séquences romancées ; des bribes de fiction à la première personne du singulier. Dans ce roman ce mélange l'empreinte dépressive de Jean-Paul Dubois.
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Un peu déçue. Pourquoi l'auteur a-t'il été perdre son héros dans les bois noirs ? Pour mieux le retrouver ? Pour que ce héros retrouve son père ? Ce n'est pas vraiment convainquant.
Autrement le reste de l'histoire se laisse lire, même si la trame est sans surprise.
L'écriture de Jean-Paul Dubois est toujours agréable.
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Le thème est bon, l'écriture aussi et le voyage est vraiment tentant.
On suit Paul, fraîchement divorcé dans ses aventures outre Atlantique, qui nous emmène au Québec là où son père a disparu.
Malgré les beaux paysages, la nature à perte de vue je n'ai pas embarqué dans cet ersatz d'Into The Wild.
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J'ai lu ce roman après en avoir vu une adaptation libre très émouvante par Philippe Lioret, « le fils de Jean ». Dans le roman de Dubois, on découvre un récit d'apprentissage où le narrateur, Paul (toujours Paul), Toulousain, 48 ans, récemment séparé, est bien forcé de reconnaître qu'il est son pire ennemi. Il va se défaire de son ancienne peau qui l'étouffe, en suivant les traces de son père décédé au Canada. Au fil des découvertes il se défait de l'emprise de ce père qu'il ne connaissait pas très bien au fond. J'ai adoré le premier chapitre, intitulé « Le début » non pas parce que c'est le départ du roman, mais parce qu'une nouvelle année commence. le narrateur y décrit très bien les éléments fondateurs et signes avant-coureurs de la crise qui sera au coeur du roman. J'ai retrouvé avec plaisir le ton autocritique et doux-amer de Jean-Paul Dubois, mais je trouve que Philippe Lioret en a fait une histoire encore plus forte au cinéma.
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