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3,51

sur 1321 notes
Voici un petit livre autobiographique qui m'a fait passer un bon moment. Sincèrement, j'ai bien ri. Je sais, c'est moche de rire du malheur des autres, mais cette succession de catastrophes sur ce chantier, quand on en est que le spectateur, a de quoi faire sourire. Je n'arrive pas à croire que tout puisse aussi mal tourner à ce point.
J'ai beaucoup aimé et totalement compris ce concept de victime volontaire présenté avec le premier duo "d'ouvriers". le client qui est entièrement à la merci de celui qui a pris possession de sa maison.
En lisant ceci, je ne peux que remercier les entreprises sérieuses qui sont intervenues dans ma maison. Et je remercie l'auteur d'avoir partagé ces moment difficiles et d'en avoir fait ce petit livre plain d'humour.
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Roman à déconseiller à ceux qui envisagent des travaux pour créer ou embellir leur petit cocon résidentiel, principal ou secondaire....
Tous ceux qui eurent le déplaisir de construire ou rénover une maison se reconnaîtront dans ce M. Tanner.
Un récit désopilant des insolites rencontres d'artisans participant au pharaonique chantier de M. Tanner...tous aussi originaux que bien souvent incompétents et désinvoltes.
Attachants personnages des différents corps de métiers qui font rendre l'âme à leur commanditaire.
Je l'ai lu d'une traite, comme celle à régler (satisfait ou pas), à l'artisan après son passage !
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Monsieur Tanner, réalisateur de documentaires animaliers, hérite une maison délabrée sise à Toulouse d'un vieil oncle. Il accepte l'héritage et vend sa propre maison. Commence alors le long défiler des professionnels de tous les corps de métiers qui vont l'aider à rénover la maison... Les marioles, les compétents à côté de leurs pompes, les showmen qui se rêvent droit sortis de Vegas, celui qui parle comme un livre, celui qui pleure sur son épaule, les menteurs, les étourdis, les fainéants, etc., tous aux noms comme seul Dubois sait les inventer (Chavolo Bitz, Pedro Kantor, Pierre Sandre, Dorado Durango, Igor Zeitsev, Jean Goujon, Roy et Zigfried, Adrien Simkolochuski, Emile Harang, Pierre Coty, etc.).
Un an de travaux, quelques beaux specimens, quelques belles histoires et anecdotes... et une maison finalement habitable.

Ce livre est une galerie de portraits plus vrais que nature désopilante, il y a très longtemps que je n'avais pas ri à ce point en bouquinant, éclats de rire quasiment à chaque chapitre ! J'aurais dû noter chaque intervenant, pour les retenir dans l'ordre et sans oubli, parce que vraiment ça vallait le coup ! Je ne peux que vous conseiller ce Dubois bien différents des autres, plus concis (uniquement des chapitres courts, de 1 à 3 pages), moins existentiel, plus concret, factuel, descriptif. A pleurer de rire !
Ce qui n'empêche pas des scènes pathétiques, des regrets poignants et des moments de grande solitude très bien exprimés.
Lien : http://ploufetreplouf.over-b..
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Vous plaisantez, monsieur Tanner est un roman qui parle du calvaire d'avoir un gros chantier à faire, une grosse rénovation par exemple, et des artisans qui défilent.
Car c'est un sacré chantier tout ça, c'est le cas de le dire !
Le thème n'est pas nouveau, j'ai déjà lu des romans de ce genre.
Ici, ce qui fait la qualité de ce livre, c'est l'écriture car le texte de Jean-Paul Dubois est bourré d'humour noir, et certains passages sont savoureux.
J'ai bien aimé suivre les aventures de Monsieur Tanner avec ses employés, et on sent bien que c'est du vécu !
C'est bien écrit, ça se lit vite, et même si ce n'est pas un grand roman il m'a fait passé un bon moment, d'où mes trois étoiles et demie :)
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Pauvre, pauvre Monsieur Tanner..... Mais quelle idée il a eu !
Le voilà propriétaire d'une vieille baraque suite au décès d'un gentil tonton.
Ni une, ni deux, il se lance à corps perdu dans les travaux... Tout est à faire : couverture, plomberie, électricité, sols,...
Une vraie fortune en vue ! Alors il fait appel à des ouvriers payés sous le manteau...
Mauvaise idée, M. Tanner, mauvaise idée... Enfin en tous cas, pas avec ces zigs là...
Avec les couvreurs, il va subir tuiles sur tuiles...
Avec l'électricien, le courant ne passe pas...
On lui a conseillé un plombier et ce n'était pas un bon tuyau...

Roman drôle et épique avec quelques bons mots de l'auteur... Et si jamais j'ai besoin de faire des travaux, une chose est certaine, je ne demanderais pas conseils à M. Tanner ! ! :-D
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Paul Tanner vient d'hériter de la maison familiale il décide de la refaire de fond en comble. Les galères commencent. Jean-Paul Dubois à ce talent de vous mettre en joie alors que tout les emmerdes s'abattent sur le pauvre Tanner. On pourrait croire le tableau chargé mais il est fort possible que Dubois soit en dessous de la vérité. C'est tout dire. Un livre anti dépresseur, à notre époque ça ne se rate pas. Vous plaisantez, Monsieur Dubois.
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Paul Tanner a hérité d'une vieille maison. Après quelques moments d'hésitation, il accepte l'héritage et surtout il entame une restauration complète. Ce sont les étapes de ces travaux qu'il nous raconte. Les artisans choisis au petit bonheur la chance. Certains plus humains que professionnels, d'autres aussi bricoleurs du dimanche que toi et moi. Tous avec leurs caractères bien trempés, leurs manières de travailler. Autant te dire que rien ne se passera comme envisagé et que le budget et la durée des travaux vont être largement dépassés.

"Un chantier est, par essence, constamment affamé."

De catastrophes en catastrophes, de mauvaises rencontres en mauvaises rencontres, cette rénovation s'apparente rapidement à une gigantesque blague. Les pseudo-artisans n'en font qu'à leur tête, autant des méthodes de travail, que du matériel utilisé. A certains moments, on se demande aussi qui est l'employeur et qui sont les ouvriers. Qui apprend le métier à l'autre ? Des couvreurs sans bâche suffisamment grande pour recouvrir le toit, des personnes qui viennent travailler quand cela les arrange, en amenant avec eux leur meute de chiens, un électricien qui ne sais plus très bien quel fusible ou interrupteur contrôle quoi… le joli rêve de la belle maison rénovée devient vite un cauchemar, et Monsieur Tanner se retrouve à mettre la main à la pâte. Non, mais vraiment Vous plaisantez, Monsieur Tanner, vous n'allez pas non plus leur apprendre leur métier à ses artisans !

"Ce n'étaient pas LEURS outils, mais les MIENS. MA scie circulaire, MA scie sauteuse, MA tronçonneuse électrique. Kantor et Sandre avaient pris l'habitude de tout m'emprunter sans rien me demander. C'était comme l'échelle et tout le reste. Ils étaient à eux deux une véritable force d'occupation. Il leur avait suffit de quelques semaines pour réquisitionner ma maison, mes outils, mes finances, une partie de ma vie, et faire de moi une sorte de collaborateur passif."

Mais si les péripéties s'enchaînent, plus ou moins malheureuses pour Paul Tanner, le ton employé par Jean-Paul Dubois est empreint d'humour. Les très courts chapitres indignent autant qu'ils nous font sourire voire rire. La plume de l'auteur est maîtrisée, fine et intelligente. Derrière elle, on ressent une certaine très mauvaise expérience mais aussi un très grand recul par rapport aux évènements vécus. Il faut toujours garder espoir quoiqu'il arrive.

"Quelque chose me dit alors que ces gars-là étaient de vrais professionnels. Rien qu'à les voir manipuler leurs outils je sentais revenir en moi la confiance."

Parce que bien sûr, s'il est relaté ici de nombreuses expériences, Jean-Paul Dubois ne met pas tous les artisans dans le même panier. La roue finit par tourner, et les bonnes rencontres finissent par arriver. Et surtout, Paul Tanner relativise et apprend de ses erreurs et de ses choix (qui étaient finalement souvent dictés par budget pas assez conséquent pour mener à bien son projet)

"On ne restaure pas Chenonceau avec un plan d'épargne logement."

Si j'avais ouvert ce livre quelques années en arrière, j'en aurai sans doute pleuré de désespoir. Mais les mauvaises aventures immobilières étant désormais derrière nous, j'ai pu sourire et même rire en tournant les pages de ce livre. Certains lecteurs pourraient se dire que certaines situations sont ubuesques, et pourtant. Je peux te dire que la plupart des situations décrites dans ce livre je les ai vécues. du maçon, sans permis de conduire, qui n'a pas de matériel et à qui il faut fournir la bétonnière au peintre qui se fiche pas mal du travail de l'électricien et qui peint par dessus les repères de celui-ci. J'ai parfois eu l'impression que Jean-Paul Dubois avait été le témoin de nos mésaventures passées et qu'il se permettait de les raconter à ses lecteurs.

"Il faut savoir que, dans le bâtiment, les corps de métiers se vouent un mépris aussi inexplicable qu'inextinguible. le plâtrier tient le maçon pour un pouilleux et le plaquiste pour un escroc. le chauffagiste regarde de haut le fumiste qui, lui-même, toise le jointeur. Quant à l'électricien, électron agaçant, il ne voit même pas le peintre, que, souvent, le carreleur rabroue. le charpentier n'est qu'un primate aux yeux du menuisier que le couvreur tient pour quantité négligeable, tandis que le zingueur, albatros des toitures, raille le plombier, vague ratier de la tuyauterie."

Deuxième confidence, j'ai découvert Jean-Paul Dubois, juste avant que son dernier roman ne reçoive le prix Goncourt : j'ai trouvé ce livre dans le grenier chez ma soeur, je ne savais pas de quoi il s'agissait, mais le titre me plaisait. Cela a été une belle rencontre, c'est un auteur qui a su me séduire par la vérité qu'il raconte, et par l'humour qui entoure son écriture. C'est un auteur que je souhaite continuer à découvrir.

En bref, Vous plaisantez Monsieur Tanner, est le roman des déboires de la rénovation d'une maison, d'un chantier rocambolesque. Des chroniques à en devenir fou, mais aussi des chroniques à en rire à toutes les pages ! Une plume talentueuse, intelligente et divertissante. Un petit livre qui se dévore !
Lien : https://ellemlire.com/2019/1..
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Chronique chronologique de la rénovation d'une maison, flanquée d'une galerie de personnages tous aussi truculents et drôles les uns que les autres. Monsieur Tanner a bien du courage face à ces olibrius de tout brin.

Un court roman que j'ai savouré et beaucoup aimé écouter (les accents de tous les personnages sont irrésistibles pour le caractère comique). Quand des travaux ne se passent pas comme prévu ça donne à peu près ça.

Si ce livre tient de l'autobiographie comme le laisse entendre le résumé, je trouve que l'auteur a été d'une patience d'ange pour supporter ces hurluberlus, même s'il devait être aussi "tendu et têtu" que son personnage.
Arrondissant les angles, conciliant à l'extrême, l'auteur comme ce monsieur ont l'art des mots et des tournures de phrases.

Un style vraiment agréable et limpide emprunt d'une drôlerie qui met d'emblée le sourire et pousse au rire plus d'une fois. En somme, voici un très bon livre pour se détendre et savourer une série de portraits fort bien dépeints.
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Bidonnant !

Enfin, pour ceux qui n'ont jamais eu à faire à des entrepreneurs, parce que si vous êtes sur le point de faire retaper votre maison, il vaut mieux éviter ce livre, petit précis hilarant de toutes les déconvenues auxquelles on peut faire face quand on se lance dans les "travaux" : Pas un coprs de métier pour racheter l'autre!

ça sent le vécu, Monsieur Dubois :-)
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Que n'ai-je découvert ce roman plus tôt ? Que dis-je roman… biographie ou plutôt bref instant de vie de l'auteur. Il est au prise avec une maison à rénover et donc avec les professionnels ou les se-disants professionnels des différents corps que constitue la grande famille du bâtiment. Un vrai moment d'humour, un très bon moment de rire. Et pour toute personne connaissant ce vaste milieu, on se dit que l'auteur n'a pas dû romancer beaucoup son livre et qu'il a bel et bien vécu tout cela.
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