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Michel Balard (Directeur de publication)
EAN : 9782010211898
160 pages
Hachette (01/01/1997)
3.5/5   4 notes
Résumé :
Cet ouvrage présente de façon claire et synthétique les connaissances que tout étudiant doit acquérir sur Byzance. Un glossaire de termes à connaître en facilite l'usage.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Alain Ducellier et Michel Kaplan ne peuvent pas se contenter d'évoquer seulement la cité de Byzance lorsqu'ils orientent leur regard en direction de la période qui s'étend du 4e au 15e siècle : Byzance, le coeur de l'Empire Byzantin, est aussi au coeur du territoire eurasiatique et draine les dynamiques de l'église occidentale, de l'islam et des slaves, pour n'en citer que quelques-uns.


Le risque de se dissiper est donc immense. Alain Ducellier et Michel Kaplan parviennent à dresser un plan d'attaque de la problématique byzantine en ne choisissant jamais s'ils préfèrent un classement thématique ou chronologique. On passe donc de l'un à l'autre, forçant le lecteur à faire une petite entorse à la démarche didactique habituelle qui catégorise soit par thème, soit par chronologie, pour plus de facilité. Il faudra revenir sur les paragraphes précédents à de nombreuses reprises pour dégager un aperçu global.


En-dehors de ce petit désagrément, ce livre documentaire respecte tout ce qu'on peut attendre de lui. En un peu plus d'une centaine de pages, il se montre synthétique et plutôt clair. La plupart des mots spécialisés sont regroupés dans un glossaire –il reste cependant des explications obscures qui nécessitent peut-être un minimum de prérequis.


Etudier l'histoire de l'Empire byzantin dans ses relations avec le reste du monde permet d'accéder à une compréhension renouvelée du monde actuel.
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
L’Empire byzantin est d’abord la continuation de Rome : l’Empire est une magistrature dont l’empereur n’est que le détenteur provisoire. Les facteurs constituants de l’époque romaine subsistent, même s’ils deviennent de plus en plus formels. L’empereur est d’abord l’imperator : à la proclamation par l’armée fait suite l’élévation sur le pavois. Le Sénat, devenu un simple ordre social, n’intervient que dans les cas difficiles et, pour la dernière fois, à l’époque de Théodora (1055-1056) ; son approbation se manifeste par la présence des sénateurs lors de la cérémonie tenue à l’hippodrome de Constantinople où se déroule l’acclamation par le peuple. C’est cette procédure, plus ou moins respectée, qui fait de l’empereur le « pieux élu de Dieu », selon la formule consacrée.
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L’empereur se définit par son titre, basileus, terme grec qui désigne le roi […]. Il est d’abord fidèle envers Dieu, qui lui confère son pouvoir, et orthodoxe, ce qui est le fondement de sa légitimité, et lui confère le pouvoir absolu d’autokratôr. Ce pouvoir s’exerce sur l’Empire par excellence, le seul légitime et universel, le seul qui corresponde à la terre entière ou oikoumène, l’Empire des Romains.
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On mesure ainsi l’évolution qui marque l’Empire byzantin à son apogée, de l’avènement des Macédoniens à la chute des Comnènes ; le succès repose sur un Etat fort assis, du plus haut fonctionnaire à l’humble soldat, sur la notion de service public, certes profitable pour celui qui l’exerce, mais ouvert. L’évolution conduit à une fermeture aristocratique qui remplace le service de l’Etat par la fidélité personnelle. Elle correspond à une évolution socio-économique qu’elle précipite.
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Soit on représente à la fois les deux natures [du Christ], on les confond pour pouvoir représenter le Christ-homme et l’on tombe dans le monophysisme. Soit on ne représente que la nature humaine ; on sépare les deux natures et l’on est taxé de nestorianisme.
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Ainsi s’affirme l’identité de ce que nous appelons l’Empire Byzantin : un empire qui reste romain, qui se veut fondamentalement chrétien, qui reste à son corps défendant oriental et qui utilise la langue grecque. Cette définition restera valable durant les onze siècles de son existence.
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