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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un très beau roman à lire absolument!
La première raison est que c'est un hommage vibrant à toutes ces femmes qui furent enfermées dans les camps, dont celui de Gurs dans les Pyrénées orientales, parce que l'état Français pensait qu'elles risquaient d'être un danger pour la France du fait de leur statut de réfugiées. le 12 mai 1940, des milliers de femmes célibataires et sans enfant se sont ainsi retrouvées au Vélodrome d'Hiver à Paris avant d'être internées dans le camp de Gurs. C'est dans ces lieux que vont se rencontrer puis se suivre les deux héroïnes du roman: Lise, jeune fille juive qui a fui Berlin avec sa mère, modiste, lorsque les nazis ont commencé à les persécuter; et Eva, jeune femme allemande qui a quitté volontairement ses parents, acquis à la cause nazie. A deux, elles seront plus fortes pour affronter les conditions de vie honteuses du camp de prisonniers. En plus de la faim et du froid, il leur faudra subir les brimades vicieuses du garde Grumel, ainsi que la pénurie de médicaments qui permettra aux épidémies de dysenterie de faire des ravages.
Dans le camp, il y a aussi des hommes, et leur présence sera pour ces pauvres femmes l'espoir de pouvoir encore séduire, se faire aimer, cajoler... en cachette bien sûr.
Cet espoir d'amour trouve un écho dans un projet d'Eva: mettre sur pied un spectacle de chant, de musique et de représentation théâtrale. Avec Lise et Suzanne, une prisonnière à la gouaille toute parisienne, elle parvient à mettre en place un spectacle de cabaret reposant sur la pièce de Shakespeare, "Le Songe d'une nuit d'été". Cette parenthèse artistique leur permet de mettre de côté les vicissitudes de la vie du camp, du moins momentanément.

J'en viens donc à la deuxième raison pour laquelle il faut lire ce roman: l'histoire, bien que basée sur des faits réels, nous entraîne dans un épisode commun de la vie de deux êtres de papier, poignant, délicat, touchant. On ne peut qu'être ému face aux répercussions que les épreuves mises sur le chemin de ces deux jeunes femmes vont générer. On reçoit les chocs, mais aussi les vibrations de bonheur en même temps qu'Eva et Lise. Diane Ducret écrit vraiment bien, de sorte que le lecteur ne se retrouve pas seulement spectateur de ce qu'il lit, puisqu'il vit les émotions des héroïnes en même temps qu'elles. Et qu'il referme le roman avec regret!
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Le 12 mai 1940, deux jours après le déclenchement de la Bataille de France, le gouverneur militaire de Paris ordonne aux réfugiés allemands et d'origine allemande de se présenter au stade Buffalo de Montrouge pour les hommes, au Vélodrome d'Hiver pour les femmes célibataires ou mariées sans enfant.

Ceux qui refusent seront de toute façon arrêtés et conduits de force dans ces lieux de rétention les jours suivants.

Eva Patz et Lise Mahler sont toutes deux allemandes, toutes deux réfugiées en France, l'une parce qu'elle a fui le régime nazi, l'autre parce qu'elle est parvenue à convaincre sa mère de quitter leur pays pour échapper aux persécutions que subissent les juifs.

Raflées le 15 mai 1940 par la police, elles sont emmenées au Vélodrome d'Hiver où elles vont se rencontrer, avant d'être envoyées au camp de Gurs, dans les Pyrénées-Atlantiques.
Une amitié indéfectible leur permettra d'affronter les conditions effarantes de ces internements successifs.

Qu'il s'agisse du Vélodrome d'Hiver ou du camp de Gurs, le quotidien y est terrible.
Les deux jeunes femmes doivent puiser au plus profond d'elles-mêmes pour continuer à vivre, garder leur dignité et leur humanité, résister à la tentation de se laisser submerger par le désespoir.
La solidarité parvient à se manifester au sein du baraquement, des sursauts de conscience de la part de leurs gardiens permettent des initiatives improbables qui mettent du baume au coeur.
Avec leurs compagnes de détention et les réfugiés espagnols, des relations s'établissent, des liens se nouent, et chacune à sa façon marque de son empreinte la vie du camp.

Ce roman évoque un épisode méconnu de la Seconde Guerre mondiale en France : "la rafle des femmes indésirables" du 15 mai 1940, l'internement des réfugiées allemandes, politiques ou économiques, juives ou non, au moment de l'offensive qui allait balayer l'armée française comme un fétu de paille.
Cette rafle souvent attribuée à tort au régime de Vichy fut ordonnée par le gouvernement de Paul Reynaud.

En France, on parle également peu des camps d'internement où ont été emprisonnés les réfugiés espagnols à l'avènement de Franco de l'autre côté des Pyrénées, bientôt rejoints par les "étrangers indésirables" au début de la Seconde Guerre mondiale. Les conditions de détention y étaient lamentables ; y furent enfermés des hommes, des femmes et des enfants qui eurent à y subir l'insalubrité, la malnutrition, les poux, les rats, la gale, et des épidémies entraînant une mortalité élevée.

La haine et le rejet de l'autre n'ont pas entraîné la mort de milliers de prisonniers qu'après le franchissement de la frontière dans des wagons plombés.

Diane Ducret insuffle vie à ses personnages par touches successives. Quelques retours en arrière permettent de connaître l'histoire d'Eva et de Lise avant leur arrestation, et d'éclairer leurs parcours ensuite.
On s'attache à leur sort, on s'ébahit de leurs audaces, on sourit des plaisanteries constantes de Suzanne, on s'émeut de l'innocence de Lise, on est touché par la force d'Eva.
On se prend à rêver que la fraternité manifestée sans relâche par beaucoup de ces prisonniers puisse suffire à supprimer tous les obstacles et ouvrir les portes vers la liberté.

C'est un beau roman, qui garde bien vive la petite flamme de l'espérance à travers les épreuves. J'y ai trouvé une volonté affirmée de souligner, toujours, l'humanité des différentes personnes évoquées. Entre rires et larmes, toute l'amplitude du spectre de la vie s'y exprime, qu'importe le fumier sur lequel elle pousse. J'ai été happée par la force d'âme de ces deux désarmées jusqu'aux dernières lignes.

Je remercie Ombreetpoussiere qui, avec son avis du 10 juin 2018, m'a donné envie de découvrir ce livre !
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Paris, 1940, les femmes allemandes ou d'origine allemande, sans enfants, sont convoquées au Vel'D'hiv pour le 15 mai. Là, pendant plusieurs jours dans ce cloaque insalubre, elles attendent les camions qui les emmènent à Gurs, dans les basses-Pyrénées.
Là, Eva l'aryenne et Lise la juive vont se lier d'amitié. Elles sont devenues les indésirables, celles dont le pays ne veut plus et qu'il parque au loin, surtout au moment de l'armistice avec Hitler.
L'auteur nous raconte la vie de ces femmes, leur courage, leurs espoirs, leur volonté face à cette adversité contre laquelle si peu semble réalisable. Car à Gurs, les indésirables ont réussi l'impossible, faire de l'art un rayon de soleil, un espoir supplémentaire. Elles vont réussir à obtenir un piano et donner des spectacles dans leur cabaret improvisé. Tout cela avec l'aide du commandant Davergne et de l'infirmière Elsbeth Kasser car dans chaque homme ou femme il faut avoir espoir.
Dans ce roman magnifique et émouvant, Diane Ducret mêle adroitement la petite histoire, celle de la vie de ces hommes et de ces femmes, pour faire revivre un pan méconnu et sombre de notre Histoire.

Lien : https://domiclire.wordpress...
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Les indésirables est un roman poignant, intense et merveilleusement bien conté qui nous plonge dans les horreurs de la guerre mais celles qu'on a longtemps cachées et qui aujourd'hui encore demeurent totalement obscures tant les témoignages et les preuves sont rares.
S'il s'agit effectivement d'une témoignage sur un des camps de la seconde guerre mondiale, c'est loin d'être une histoire redondante car il est avant tout question ici de la question des réfugiées du régime nazi, que l'on a déportées et internées car jugées dangereuse, inquiétantes et les indésirables, parquées dans ce camp de Gurs, dont il ne reste aujourd'hui quasiment rien.
Dans ce contexte de guerre difficile où la mort, les conditions de vie déplorable et les mauvais traitements sont monnaie courante (un contexte très bien rendu, juste et précis), il est avant tout question d'amour et de maternité (sous toutes ses formes et à tous les niveaux).
Car Diane Ducret nous entraîne dans un roman puissant et lumineux.

J'ai adoré ! j'ai été tout autant portée par un vif intérêt pour cette question des réfugiés allemands (ou étrangers de nationalités divers mais d'origine allemande) dont je n'avais pas la moindre idée, que par la beauté, le positif, l'amour et l'humour portés par ces femmes tellement courageuses. L'auteure leur rend un vibrant hommage à travers ces pages. La narration allie la beauté des mots et la brutalité des situations. C'est dur mais c'est beau, presque supportable, comme s'il y avait toujours de la beauté dans l'horreur, et que l'obscurité ne pouvait exister sans la lumière...........................
Lien : http://libre-r-et-associes-s..
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Retour en 1940, en pleine seconde guerre mondiale, la France se débarrasse de ses indésirables. Les femmes célibataires et mariées, sans enfants rejoignent, de grès ou de force, le Vél d'hiv' pour être internées ensuite au camps de Grus dans les Pyrénées.
Si tout le monde connait la rafle du Vél d'hiv' de juillet 1942, beaucoup d'entre nous, moi comprise, n'avaient jamais entendu parlé de ses indésirables.
Certains personnages de ce roman ont réellement existé et le courage dont ils ont fait preuve est remarquable et donne tellement de justesse et de profondeur à ce livre. On sent le travail de recherche et la passion de l'auteur à travers les lignes.
Et que dire de Lise et Eva qui viennent de monde si différents mais qui sont si touchantes dans leurs sentiments et leur amitié. Lise est juive, jeune et naïve face à Eva qui est aryenne, amoureuse et idéaliste, peu de points commun et pourtant c'est le début d'une magnifique amitié malgré un contexte des plus terrible.
Mais même enfermées, elle vivront plus que jamais ! Lise m'a tellement surprise à la fin, je ne l'avais pas vu grandir !
C'est un livre vraiment très réussi, la plume de l'auteur nous transporte dans une autre époque, dans un autre monde. Et même si parfois on est triste, Lise, Eva et les autres indésirables nous transmettent tant de force, de courage, de détermination et de joie de vivre que l'on ne peut que s'attacher.
La fin très belle et tout en légèreté face à la dureté de la réalité qu'elle termine parfaitement ce très beau roman.
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Paris, mai 1940, quelques mois avant la signature de l'armistice, l'Etat français organise une épuration : toute personne d'origine allemande doit se faire connaitre et se rendre dans le lieu inscrit dans l'avis à la population.
Deux ans avant la triste rafle du Vel' d'hiv', des femmes d'origines allemande, juive mais aussi française en cas de mariage avec un ressortissant allemand, seront parquées dans ce lieu pendant plusieurs jours avant d'être conduites dans des camps d'internement. C'est dans ces circonstances que se rencontrent Eva, une aryenne, et Lise, une juive allemande, et qu'une incroyable amitié va se nouer.

Nous allons suivre Eva et Lise depuis Paris jusqu'au camps de Gurs, où se trouvent déjà des hommes des brigades internationales. Elles vont connaitre des conditions de vie déplorables : sous alimentation, vermines, maladies pourtant elles vont aussi découvrir l'amour, nouer des amitiés profondes et indéfectibles. La rencontre avec d'autres compagnes d'infortunes comme Suzanne va leur permettre de trouver la force de se battre, de continuer à vivre leur féminité à travers la propreté corporelle, la coiffure, le maquillage, de garder espoir et de rassembler grâce à la création du Cabaret bleu. C'est dans ce lieu qu'elles chanteront leurs conditions de vie, leurs antipathie envers l'occupant et l'amour. Malheureusement, la guerre et la haine d'Hitler pour les juifs vont les rattraper.

Au fil du roman, nous découvrons toute une galerie de personnages représentatifs de la société de cette époque troublée. La noblesse est ainsi représentée par les actes du commandant Davergne qui décide, au moment de l'armistice de faire échapper des hommes du camp et met le feu aux bâtiments administratifs afin de faire disparaître toute trace ou l'infirmière Elsbeth, surnommée l'Ange, qui tente par tous les moyens d'améliorer l'alimentation des internés et n'hésite pas à mentir pour protéger un enfant. C'est aussi la découverte de la duplicité de certaines qui pour échapper aux conditions de vie du camps affirment être aryenne alors qu'elles avaient fui l'Allemagne d'Hitler ou de la violence des hommes capable de profiter de l'état de faiblesse de ces femmes pour assouvir leurs désirs.

Des chansons sont présentes souvent en fin de chapitre et en harmonie avec le moment vécu, elles ne sont jamais larmoyantes mais décrivent parfaitement la manière dont elles vivent l'internement, leurs conditions de vie et l'armistice.


Pour conclure, je dirai que ce roman a le mérite de nous faire découvrir, de manière romancée, un pan caché de notre histoire où l'horreur de la situation ne peut être imputée qu'à l'Etat français. On découvre que malgré des conditions de vie extrêmement difficile ces femmes refusaient de se laisser abattre et que l'amitié, l'amour est présent dans n'importe quelles circonstances.
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J'ai déjà lu pas mal de livres sur cette terrible guerre de 39/40 sur les camps, les allemands, les juifs, les français... mais jamais de récits comme celui proposé par Diane Ducret. Ce qui m'a le plus marqué dans ce livre c'est l'amitié et la solidarité qui ont pu se tisser autour de ces prisonnières. Ce livre est romancé avec des personnages inventés par l'auteur et d'autres personnages véridiques. Bel hommage rendu à l'infirmière du Camp de Gurs Elsbeth Kasser et au commandant Davergne, chef du camp de Gurs. J'ai hâte de rencontrer l'auteur. Merci de m'avoir sélectionnée et m'avoir permis de lire ce beau livre.
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En juin 1940, sont rafler à Paris les femmes de nationalités allemande sans enfants et elles sont envoyées au camp de Gurs près des pyrénées.
On suit l'histoire d'Eva, opposante politique au régime nazi et Lise, jeune juive. On découvre leur passé, leurs failles et surtout leur amitié nécessaire durant ces évènements difficiles (et c'est un faible mot).
On pourrait penser qu'il s'agit d'un livre de plus sur les atrocités de la guerre et de l'internement dans les camps, il y a de ça bien sûr, mais on est sauvé par la création d'un cabaret dans ce camp (d'internement et pas d'extermination, je précise) et par l'arrivée de personnages truculents qui en font un livre différent.
Et malgré les moments tragiques, à la fin du livre il nous reste un sentiment d'espoir et cette sensation que même dans les pires moments il reste du bon dans un certain nombre d'entre nous.
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Diane Ducret est historienne et nous raconte ici un pan de notre histoire à proprement parler incroyable dont je n'avais jamais entendu parler.

En mai 1940, avant même la création du gouvernement de Vichy, le gouvernement français organise à Paris une rafle de 5000 femmes, comme un triste prélude à ce qui se passera deux ans plus tard en juillet 42...
Un avis à la population du 12 mai 1940 annonce que les femmes célibataires et mariées sans enfant doivent rejoindre le Vélodrome d'Hiver le 15 mai 1940. Cette injonction concerne les immigrées d'origine allemande qui ont fui l'Allemagne nazie en 1933 pour trouver refuge à Paris, ce sont des juives ou des opposantes au régime nazi. Ces femmes perçues comme un danger pour la France deviennent tout d'un coup des indésirables et sont regroupées au Vélodrome d'Hiver avant d'êtres internées au camp de Gurs dans les Pyrénées-Atlantiques.

Nous allons suivre le destin de deux jeunes femmes Lise et Eva. Lise est une jeune juive qui a fui Berlin avec sa mère Frieda quand les persécutions contre les juifs ont commencé. Eva est une brillante pianiste qui a fui Munich et sa famille partisane d'Hitler. Lise et Eva vont très vite se lier d'amitié et se soutenir dans cette épouvantable épreuve.
A travers leur histoire, Diane Ducret nous décrit les conditions de la rafle et du rassemblement dans le stade, la peur, la faim, le froid, la promiscuité et les brimades pendant la dizaine de jours où elles sont parquées au Vel'd'hiv. Puis c'est le départ dans un wagon à bestiaux pour le camp de Gurs qui abrite dans une autre partie du camp 20 000 hommes "indésirables", des espagnols qui ont combattu Franco. Les conditions de vie dans ce camp y seront aussi terribles.

De nombreuses artistes et des intellectuelles sont internées à Gurs, la vie dans le camp en sera fortement influencée car certaines femmes vont résister ou simplement survivre en chantant ou en jouant du Shakespeare. L'art pour ne pas sombrer, quelle magnifique image !

J'ai été bouleversée par cette belle histoire d'amitié et de solidarité entre Lise et Eva qui vont se soutenir dans l'épreuve, j'ai lu ce roman d'une traite le coeur serré. Diane Ducret a eu l'idée originale de ponctuer ses chapitres avec des paroles de chansons typiques des années 30-40 qu'elle a inventées, elle allège ainsi la lecture de ce roman au sujet particulièrement grave.
Ce roman basé sur des faits historiques est très documenté, l'auteure y mêle des personnages inventés et des personnages qui ont existé comme l'infirmière du camp de Gurs Elsbeth Kasser et le commandant Davergne, chef du camp à qui elle rend hommage.
J'ai énormément aimé ce livre qui constitue un vibrant hommage à toutes ces femmes qui ont refusé de se soumettre, nous y découvrons des portraits de femmes extrêmement courageuses.
Ce pan de notre histoire est malheureusement peu connu et il est important de se souvenir que la France d'avant Vichy a été capable d'une telle atrocité. Un sujet grave qui trouve hélas écho dans l'actualité avec la situation des millions de réfugiés à travers le monde, malheureusement trop souvent stigmatisés. Un grand merci à Diane Ducret de nous rappeler ce triste épisode de notre Histoire.
Gros coup de coeur pour ce roman !



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Un beau roman plein d'humanité, de courage et de tendresse dans cette période de dernière guerre 39-45. Un roman inspiré à partir des graines de la réalité. Chaque personnage est inspiré de personnes ayant existé et ayant eu la force et le courage de témoigner. Très belle histoire. L'histoire de ces femmes internées dans le camp de Gurs dans les Pyrénées. Des femmes de toutes nationalités et religions. Malgré toutes les horreurs que ces femmes vont vivre , elle vont créer un cabaret avec les moyens du bord pour tenir le coup par le distraction et l'humour. Ce livre est une ode à l'amitié. Magnifique
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