Des romans de chick lit ou romans de filles, il y en a des dizaines de nouveaux chaque saison; toujours semblables, tant par la page couverture que le résumé, tant par les thèmes que par la "recette" utilisée par l'auteur(e) pour essayer de faire croire à une histoire d'amour, ce qui est plus ou moins bien réussi selon le cas. le vocabulaire y est souvent pauvre, les idées clichées et les personnages grossièrement esquissés, superficiels et stéréotypés. Ce roman-ci n'échappe pas à cette description et demeure un récit vite oublié après la lecture (et c'est tant mieux). Heureusement, il existe mieux, il faut seulement faire preuve de patience. Il est tout de même possible de trouver le bon livre, mais ne perdez pas de temps avec celui-ci.
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Je m’appelle Caroline Grenier, j’ai vingt-six ans, toutes mes dents et quelques boutons en extra lors des périodes de stress. Ou de SPM. Ou de grand questionnement. En fait, pas mal tout le temps… Ajoutez à cela un sens de la mode déficient, une forte tendance à se mettre les pieds dans les plats, saupoudrez d’un fond de romantisme mal assumé et d’une bonne dose d’humour, et vous voilà avec un portrait assez fidèle de ma petite personne.
L’an passé, j’ai entamé l’étape finale de ma formation d’avocate, le fameux stage, chez Tremblay, O’Connell et Vautour, une prestigieuse firme à la réputation impeccable. J’ai rapidement déchanté. Coincée entre les avances de mon patron, les cas de conscience face à certains dossiers et une overdose de café et de beignes, je me suis autosabordée en jouant les Robin des Bois. Inutile de vous dire que je n’ai pas terminé le stage et que je ne suis toujours pas avocate… J’ai plutôt décidé de m’envoler vers Paris pour quelques mois, à la recherche de… À la recherche de quoi, au juste? Je me pose encore la question.
Bon, là je commence à avoir une crampe dans le cou et un sérieux désir de replonger dans mes pensées. Et je n’ai juste pas envie de faire du «Parisien-bashing», le sport préféré du Québécois moyen de retour d’une visite chez les cousins français.
J’ai erré avec délice dans les rues, allant de découvertes en retrouvailles. Des lieux mille fois aperçus dans les films et les revues côtoyant des trésors cachés inédits. Paris m’a séduite. Je sais que j’y retournerai souvent. Seule ou pas.
Il était une fois une jeune femme prénommée Caroline… Ah non, quand même, nous ne sommes pas dans un conte de fées, bien que la demoiselle dont il est question ait l’imagination fertile. On recommence…
«Le problème, c’est que si l’on ne prend pas
de risque, on risque encore davantage.»
Erica Jong