Nous sommes en 2060 et le livre commence comme un roman policier, avec un meurtre assez énigmatique (n'en disons pas plus), et puis, grande déception, le texte disserte en de nombreuses pages sur ce monde de 2060, ressemblant à un "Big brother" géant. de longues pages sur cette thématique assez éculée, qui décrit un monde traumatisé par le réchauffement, écrasé par l'utilisation de données, où Google est le méchant (bouh! le vilain Google, qui permet tout de même à Dugain de vendre des millions de livres), etc.
Des phrases toutes faites du style "l'homme si bavard, ne tire t-il donc jamais aucune leçon de rien?".(P.136) "la religion, un pouvoir au service des puissants"(P.98) (et, paf!, bien envoyé dans ta face , petit "cul béni" qui lit ce livre...)
Avec,
la chambre des officiers, un de ses premiers romans, Dugain nous avait habitué à moins de manichéisme et plus de subtilité.
Sans conviction, je continue ma lecture afin de voir comment cela va se terminer.