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3,39

sur 799 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Dans un futur dominé par l'Amérique et Google, où chaque individu est scanné, ultra numérisé et où commence même à émerger l'espoir d'une vie éternelle, la narratrice, nostalgique des années 2020, fomente avec sa petite startup islandaise un plan pour ramener l'humanité à des valeurs plus proches des Evangiles.

Je n'ai pas réussi à croire à l'histoire et j'ai peu aimé la forme narrative aussi agréable qu'un article de revue médicale mais je garde un bon souvenir de 'Une exécution ordinaire' et continuerai à lire Dugain.
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A mon avis Transparence est moins un roman qu'un manifeste de l'auteur. J'ai eu beaucoup de mal à lecture et j'ai du mal à donner mon avis.
Nous sommes en 2060, Google domine voire gère le monde. L'homme a continué sa route vers sa perte...
Mais une femme à travers sa société va en une semaine changer les codes de ce monde en perdition. Pas possible d'en dire beaucoup plus, sans en dévoiler peut-être trop.
Le texte est dense car il est riche en explications et en cela que je trouve que ce n'est pas un roman.
Je pense également qu'il y a beaucoup de "parti pris" dans les critiques qui sont faites du monde de 2060 mais qui s'adressent à notre monde et notre mode de vie actuels.
Je pense être d'accord avec les grandes lignes mais je n'ai pas aimé le support.
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Marc Dugain est un auteur que j'ai beaucoup apprécié jusqu'en 2012 et "L'emprise". Depuis je suis moins fan, cependant, toujours curieuse de ses écrits. Donc je me suis lancée dans la lecture de son dernier opus quand bien même il s'agit de science-fiction.
Il raconte la fin de l'humanité en s'appuyant sur tous les thèmes actuels: numérique, écologie, populisme. Il imagine le principe de la vie éternelle attribuée à des "heureux" élus, sélectionnés selon leur capacité à être meilleur.
C'est moins un roman qu'un essai; Marc Dugain fait passer des messages qu'il porte par ailleurs dans les medias. Il est identifiable dans ce livre comme père de l'héroïne.
Je ne suis pas entrée dans l'univers de Transparence. Trop fouillis, trop verbeux, pas assez imaginatif. On est loin des visions de Wells et Orwell qui au-delà de la dénonciation proposaient un autre ordre mondial malheureusement crédible.
Quant à la fin, je crois que je n'ai pas réussi à la comprendre...
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Pour un roman s'appelant Transparence me voilà bien dans une histoire opaque.

Attention « divulgâchage » en perspective !

Pour commencer j'ai toujours beaucoup aimé Marc Dugain, la personne, le romancier, ses romans jusqu'à l'homme nu ».
Mais pour ce roman, je fus très désappointé, pour ne pas dire déçu, en fait je n'ai pas à être déçu, Marc Dugain ne m'avais rien promis et il est une personne humaine qui fait son chemin et possède ses propres angles de vue respectables. Et, en cela, il a tout mon respect. Donc je vais surtout parler du Roman et pas de l'auteur.

Voilà, voilà.
A oui, Je n'ai pas compris à quoi servait le fils !?
Et enfin, l'écriture est très descriptive et les personnages sont peu profond. Alors, je pense ne pas avoir compris l'intention de Marc Dugain, dont je lirais quand même les prochains romans.
Entre parenthèse je suis en train de lire un feuilleton d'Anne Vassivière sur son Blog qui est vraiment étonnant et ouvre plus sur des perspectives de regard sur notre monde :
https://annevassiviere.blog/2021/07/28/les-saisons-de-lili-episode-1/
Pour l'instant, il y a 4 épisodes. J'adore !
Lien : https://tsuvadra.blog/2021/0..
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Pourtant fan de Marc Dugain, j'ai été très déçu par ce livre.
( Je ne ferai pas de résumé et tenterai de ne pas dévoiler l'intrigue) . Ainsi les motivations de l'héroïne sont expliquées une première fois au lecteur, puis au président(e) des États Unis, puis au Pape et enfin au dirigeant des services secrets....Beaucoup de redites, alors que la mise en place du montage financier est expédiée en cinq lignes.
De même, le rebondissement final est à peine esquissé alors que la motivation des personnages méritait plus de développement.
Enfin, la dernière partie me laisse avec trop de questions pour me satisfaire. de même que je n'ai pas compris l'intérêt de la présence de Thomas, fils de l'héroïne dans le roman.
Je suis vraiment désolé de « descendre » ainsi l'ouvrage d'un auteur que je suis depuis très longtemps.
On à l'impression d'avoir vraiment l'ébauche de l'ébauche d'un livre, même si cela est en partie voulue, je le reconnais.
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Je n'ai malheureusement pas du tout accroché à ce roman. L'idée est originale et ambitieuse, les courts premiers chapitres me laissaient présager une évasion vers un univers dystopique propice à la réflexion, mais les promesses sont vite retombées.
Ce roman a tous les travers de l'intellectualisme à la française. Beaucoup d'explications et peu d'action (au fil du livre elle diminue, tout comme la part laissée aux dialogues, symptomatique). L'univers développé est souvent caricatural, à la limite du misanthropisme. Il est évident que nous vivons une époque où le pessimisme affleure très vite, surtout au moment de se projeter sur les avenirs possibles de l'humanité. Marc Dugain enfonce des portes ouvertes et n'apporte pas grand chose à la réflexion. Si je m'en tiens aux seuls aspects littéraires du livre, je regrette que des notions basiques de l'écriture anglo-saxonne ne soient pas davantage médités par nos auteurs. On est loin des grands maîtres de l'anticipation, qui parviennent à nous faire ressentir l'univers créé sans ralentir l'action, mais tout simplement en déployant les personnages dans cet univers. Cela nécessite une certaine subtilité, mettre les personnages "in medias res", tel que le décrivait Horace dans son art poétique (oui, ce n'est pas un apanage des anglo-saxon) il y a un peu plus de 2000 ans.
Si Marc Dugain excellait à rendre palpable le passé (j'ai beaucoup aimé la Chambre des Officiers), le passage au futur est beaucoup moins évident. Les personnages, parlons-en, ils sont froids et difficile de s'identifier à eux.
Dans 1984, la charge de Georges Orwell est elle aussi d'un pessimisme très noir, mais elle est contreblancée par l'épaisseur des personnages, par la compassion que l'on éprouve pour Winston Smith. Idem pour les romans de Barjavel: dans la Nuit des Temps par exemple, l'histoire d'amour en filigrane donne une dimension supplémentaire au roman. Si l'on compare Transparence à ces classiques, on ne peut que déplorer la pauvreté narrative de cet essai vaguement romanesque. L'idée était pourtant bonne... Si une production de série s'en saisissait, une plate-forme formatée comme celle décriée par l'auteur, il y a fort à parier que le résultat serait meilleur. Elle commencerait par reprendre les fondamentaux (les personnages, le rythme, les ressorts de l'intrigue). Ce n'est pas un roman, c'est une esquisse préparatoire. Marc Dugain a cédé aux sirènes des temps modernes qu'il dénonce, il a été trop vite.
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Ce n'est pas vraiment un roman, plutôt une perspective, une projection de ce que l'auteur imagine et qui pourrait advenir, davantage un synopsis. Il faudrait que la lecture soit plus engageante, que l'on soit impliqué dans cette réalité, que les personnages manifestent des intentions, des volontés, des craintes et des espoirs - et surtout que la pression exercée par cet imaginaire soit tenue. Pour être de la science-fiction il faudrait qu'on nous explique quelle est cette matière fantastique qui n'a pas besoin de maintenance, ne se corrode pas ni ne se dégrade et le principe de cette machine qui n'a pas besoin d'énergie pour fonctionner. On en reste un peu à une vague idée imaginée et présentée sur prospectus, comme un article de journal, pseudo-objective, optionnelle et sans engagement. A creuser car la radio hier (France Culture) confirmait tout ce que contient le roman au sujet de Google en évoquant son financement de programmes NBIC.
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Bof
Une litanie de propos bien-pensants ennuyeuse qui paradoxalement se retrouve à conforter une idéologie dénoncée.
C'était bien parti pourtant, hélas l'auteur s'enlise à vouloir asséner des fait et vérités pêle-mêle, il subsiste quand même une part de subjectivité.
Quant à une vie éternelle, qui en voudrait? C'est l'enfer sur terre assuré sans espoir d'y échapper, dans un monde toujours connecté et dégradé merci, très peu pour moi.
Le livre m'est tombé de mins à 50 pages de la fin, ce prêchi-prêcha m'a agacée.
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Dans ce roman, Marc Dugain traite des évolutions technologiques en cours dans un futur proche : le transhumanisme, le réchauffement climatique, l'intelligence artificielle, le clonage, l'Internet, le big data…
Mais ça fait beaucoup, les sujets sont plutôt survolés alors qu'ils mériteraient un traitement en profondeur. Ce roman ressemble à une thérapie où l'auteur prend la parole de manière amère — en réalité c'est la présidente française de la société Transparence qui évoque le projet Endless de rendre l'âme immortelle.
C'est l'occasion pour l'auteur de dénoncer tout ce qui ne tourne pas rond dans ce monde. Une réflexion philosophique sur notre planète, un « Indignez-vous » high tech sur la fragilité de l'humanité, sur le numérique, les hautes technologies et sur l'apocalypse technologique et climatique. Malheureusement, le texte est empreint de beaucoup de naïveté et de pas mal de bons sentiments avec des méchants caricaturaux : les cupides GAFA, surtout Google, les religions monothéistes, Trump…

Le titre « Transparence » (la société du numérique implantée en Islande) m'a fait penser à « Émergence »  de Eric Tourville qui se passe également dans un futur proche et que j'ai trouvé plus passionnant dans une approche centrée sur les impacts de la seule intelligence artificielle.

En ayant voulu balayer toutes ses angoisses d'un coup, Marc Dugain s'est dispersé et le lecteur s'ennuie ferme…

On a connu Marc Dugain plus inspiré dans le passé.
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Intéressant mais un certain malaise ressort de cette utopie déshumanisante.
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