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3,39

sur 803 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Avec Dugain, je vais de déception en déception. Parti de haut, avec son roman sur les gueules cassées, La Chambre des Officiers, petit livre sobre et parfaitement construit, j'ai eu ma première déception en lisant "L'homme nu", essai peu étayé tirant à boulets rouges sur l'intelligence artificielle, les GAFA, les USA, les apports de la cybernétique, l'usage des écrans, etc. A dire vrai, plus qu'un essai, c'est une plaidoirie à charge : pas de nuances, un brouet où traînent toutes les angoisses de l'époque – et où, à force d'avoir bouilli, il est impossible de distinguer une carotte d'une aile de poulet.
Non que Dugain ait tort sur toute la ligne quand il s'inquiète de l'addiction de beaucoup d'entre nous pour la consommation de biens et de contenus en ligne, mais son analyse est courte, et ses références souvent très faibles.
J'ai quand même voulu lui donner une autre chance : c'est un romancier, il s'est égaré dans un essai, mais un autre roman le réhabilitera. Et j'ai lu Transparence.
J'ai vite découvert que c'était une illustration romanesque de ses thèses sur Google, l'intelligence artificielle et le reste.
Zola est très pénible quand il se lance dans ses discours sur l'hérédité. de même Balzac quand il se pique de "physiologie" ou de psychologie. Heureusement, ces considérations ne font pas plus que quelques pour cent de leurs ouvrages (sauf dans un Rougon de Zola). Dans Transparence, l'illustration de la thèse occupe la quasi-totalité du livre. Exposée laborieusement pendant plus de trente pages, elle campe un décor figé dont on ne sortira jamais. On a droit à une spéculation assez peu imaginative qui ne forme pas une intrigue mais un développement logique finalement assez gratuit.
A ma grande surprise, j'ai trouvé le style médiocre et parfois affecté (curieux passage par exemple : "Une mère eider conduisait sereinement ses canetons un peu plus au large, surveillée, du haut d'un petit arbre mort, par un huîtrier pie qui lissait son plumage de son long bec par des contorsions." Les noms d'oiseaux ? La surveillance ? Les contorsions ? Ou encore, dans l'épilogue : "la nature [a] le sourire de celle qui ne veut rien dire sur son incurable maladie"). C'est faible et tiré par les cheveux.
Obsession : Dugain n'évoque pas moins de quatre fois le cerveau reptilien, concept bouteille à l'encre que la neurologie n'utilise plus du tout. C'est à la limite du gênant.
Quant à l'histoire... à aucun moment on est emporté. Je ne demande pas d'être ému, mais dans un livre de science-fiction, j'espère être parfois pris par un petit vertige. Attente déçue. Même la fin fait queue de poisson.
Oui, la fin. Car j'ai lu jusqu'au bout. Pourquoi, si c'est si mauvais ? Parce que je suis fan de politique fiction, et que j'espère toujours que l'auteur, comme Voltaire, finira par une étourdissante pirouette. Mais là, la pirouette fût celle du bouquin dans la corbeille, une fois lue la dernière page.
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Honnêtement, la tête de la nana sur la couverture (poche), c'était mon expression pendant la lecture.

Vraiment rien ne m'a plu. L'intrigue de départ ne m'a ni accrochée ni semblée crédible, même dans un monde futuriste. Pas avec si peu de détails sur le personnage et les codes de l'univers.
Ensuite on part, désolée, dans du blabla qui n'en finit plus.
Même en lisant en diagonale c'était d'une longueur...j'ai abandonné.

Certain.e.s lect.rice.eur.s ont aimé voir adoré. Dites-moi si vous l'avez lu...ça m'intéresse évidemment 😊

Suis-je si impatiente que cela m'a fait reposer une pépite ?
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Consternant de platitudes et de clichés d'anticipation, pastiche de stratégies connues des grandes entreprises d'intelligence artificielle, l'auteur espère encore s'en tirer en utilisant l'artifice du manuscrit retrouvé... Affligeant, décevant. Chercheurs d'anticipation inspirante, passez votre chemin, et allez par exemple voir du côté des anglo-saxons, tiens, pourquoi ne pas relire Identification des schémas, du très grand William Gibson, inventeur du cyberpunk, qui a su rester moderne, lui.
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Bon je ne fais pas le résumé d'autres l'ont fait ! Ayant cédé aux sirènes de " c'est LE livre à lire, un pur chef d'oeuvre " j'y suis allée , un peu timidement ( c'est mon premier Dugain ) . Et bien je crois que ce sera mon dernier. J'ai détesté l'écriture et l'absence totale de cohésion. C'est une serie de courts chapitres qui s'empilent sans aucune profondeur pretexte à enfoncer des portes ouvertes. Une histoire à l'eau de rose qui s'intercale et des personnages sans relief . Bref a oublier.
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J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire, j'ai sauté plus ou moins les pages – pamphlet contre le monde actuel, les relations virtuelles. L'argument est assez amusant : l'immortalité comment ? L'immortalité et après ?
Malgré le final déroutant, le développement assez mince m'a laissée sur ma faim et je n'ai pas été touchée finalement.
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Qu'elle est nébuleuse et opaque cette Transparence de Marc Dugain !

J'ai lu beaucoup mieux de sa part. Ce roman, ou plutôt je devrais préciser ce pamphlet, est une critique du monde actuel par le personnage principal, transposé dans le futur. C'est un regard blasé et sans espoir sur la vie terrestre contemporaine.

S'appuyant sur le postulat d'une révolution numérique qui vient bouleverser nos habitudes sans influencer positivement la vie des êtres humains, Marc Dugain ne voit pas d'avenir pour les Hommes, si ce n'est une fuite en avant permanente vers une disparition, de notre part ou conséquence d'évènements naturels non maîtrisables.

Alors que nous sommes en pleine pandémie, ce n'est pas le livre à lire. Je me suis demandé si j'allais arriver au bout de cet écrit d'un pessimisme absolu.

Les thèses développées par Dugain sont confuses. On a une longue litanie de griefs lancés à la « voilà comme je te pousse », sans aucune profondeur d'analyse, ni aucune mise en perspective. Les idées sont absconses.
Par ailleurs, ne cherchez pas d'intrigue dans ce roman de sciences fictions, il n'y en a pas.

Je n'ai donc pas compris où est allé se fourvoyer Marc Dugain, j'espère qu'il a retrouvé son talent depuis, mais je ne crois pas avoir vu de nouveaux romans de sa part.
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Depuis qu'il a quitté les romans historiques où inspirés de faits réels (la chambre des officiers, avenue des géants, une exécution ordinaire,...)
, la production littéraire de Marc Dugain a perdu pour moi tout intérêt. Après m'être essayé à son roman politique, j'ai attaqué par curiosité son "roman d'anticipation". Force est de constater qu'on est très loin des meilleurs du genre. Ce roman desincarné, sans souffle narratif recycle, façon fourre-tout, tous les thèmes du moment : extinction de l'humanité, catastrophe écologique, transhumanisme, Gafam et big data,... le style est plat, le propos truffé de poncifs pseudo humaniste. Une sorte de Paulo Coelho au pays de la SF. Sans parler de la fin du roman... Bref, un naufrage !
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Désespérément nul.
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J'ai acheté ce roman d'anticipation suite à une chronique écoutée sur France Inter, qui donnait vraiment envie... Or, j'ai été profondément déçue par le roman, qui n'est pas très bien écrit et qui, surtout, ne tient pas debout. Pour un roman d'anticipation, il n'est absolument pas crédible. le roman est censé se passer en 2060... Or, l'héroïne ne cesse de citer de nombreuses références culturelles (groupes de musique, peintres, auteurs...) et historiques, qui ne sont connues que par la génération de mes parents, et encore, uniquement dans un certain milieu social. Aucune chance pour que ces références signifient encore quoi que ce soit en 2060...On a l'impression que l'auteur les a placé au fil des pages pour étaler sa culture, sans que cela ait de lien avec l'histoire, cela m'a profondément agacé ! La deuxième chose qui m'a dérangée est que l'auteur choisisse une femme comme personnage principal, sans y mettre aucune sensibilité féminine ou maternelle. C'est un personnage très froid, qui aime le vieux rock, les bagnoles et les paysages rustiques, et qui n'éprouve quasi aucun sentiment maternel à l'égard de son fils porté disparu... du coup, impossible pour moi de m'attacher au personnage, l'histoire se déroule sans grand suspense ni émotion... Je ne recommande pas!
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J'adore Dugain et sur celui-ci, j'ai calé.
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